Chine

Une page assez générale sur la Chine, son histoire, sa culture et plus particulièrement celles des villes de Pékin, Shanghai, Xi'an, Hangzhou, Suzhou, Liyang et Lishui.

    Parenté :
  1. Asie
  2. Chine

Généralités

Présentation

En 2009, la République Populaire de Chine est le pays le plus peuplé du monde, avec ses 1,3 milliards d'habitants, soit 20 % de la population mondiale. C'est aussi la troisième puissance économique du monde, dont elle détient 6 % du PIB (derrière les États-Unis, 28 %, et le Japon, 8 %). Sa puissance économique est récente, puisqu'elle était extrêmement limitée en 1978 et a été multipliée par 15 depuis, avec un rythme de croissance de près de 10 % par an.

L'industrie représente 50 % de son PIB et elle produit 40 % de l'acier mondial et 30 % des produits électroniques. Elle est souvent qualifiée « d'usine du monde ». Mais c'est également une future grande puissance financière qui détient plus de 2 000 milliards de dollars de réserves.

Le drapeau chinois représente le parti (la grande étoile) qui dirige les « quatre classes révolutionnaires » : les paysans pauvres, les ouvriers, les petits bourgeois et les capitalistes nationaux, qui sont toutes sur un même pied d'égalité (quatre petites étoiles).

Analyser l'histoire de la Chine au XXe siècle et les apports et coûts réels du régime communiste se révèle être une tâche ardue. En effet, si des situations terribles (famines, exploitation du peuple, contrôle des pensées) se sont produites sous ce régime, de telles situations existaient déjà à l'époque impériale et coloniale. De plus, la Chine n'est pas l'Occident et certaines attitudes ou manières de penser ou d'agir peuvent paraître incompréhensibles aux yeux d'occidentaux mais être tout à fait normales pour un Chinois.

Histoire

Les différents régimes qui se sont succédées en Chine sont :

DébutNomPrincipaux chefs d'ÉtatNotes
-2205Dynastie Xia
-1570Dynastie Shang
-1046Dynastie Zhou
-722Printemps et AutomnesVie de Confucius, vers 551-479
-453Royaumes combattants
-221Dynastie QinQin ShihuangL'empereur Qin Shihuang se fait construire un mausolé contenant une armée de terre cuite, près de Xi'an.
-206Dynastie Han occidentauxLe Confucianisme est religion d'État
9Dynastie Xin
25Dynastie Han orientauxLe Taoïsme devient une religion
220Trois Royaumes
265Dynastie Jin
304Seize Royaumes
420Dynasties du Nord et du Sud
581Dynastie Sui
618Dynastie TangApogée de Xi'an (Chang'an), Nestorianisme
Dynastie interrompue par le règne de Wu Zetian (690-704), qui se réclamait de la dynastie Zhou
907Les Cinq Dynasties et les Dix Royaumes
960Dynastie Song
907Dynastie Liao
1032Dynastie Xixia
1115Seconde dynastie JinApogée du Néoconfucianisme
1234Dynastie YuanMissions franciscaines, Marco Polo
1368Dynastie MingGrandes expéditions maritimes, Matteo Ricci
1644Dynastie QingKangxi
Yongzhen
Qianlong
Jiaqing
Daoguang
Xianfeng
Première Guerre de l'opium en 1839 puis colonisation anglaise après 1842
Révolte des Taiping (1850-1864) puis des Boxers (1900)
1912République de ChineGuerre sino-japonaise (1937-1945)
Guerre civile (1927-1949) entre les forces du Kuomintang de Chiang Kai-Shek et les communistes menés par Mao Zedong (le « Grand Timonier »)
1949République populaire de ChineMao Zedong
Jiang Zemin
Hu Jintao
Xi Jinping
Le « Grand bon en avant » (1958-1962) fait 30 millions de morts de faim
La « Révolution culturelle » (1966-1976) entraîne plusieurs millions d'exécutions sommaires, tortures et maltraitances
Depuis 1978 : Tournant économique ; la Chine devient un pays majeur de l'économie mondiale

L'époque médiévale

Elle est remarquable en Chine, notamment par son agriculture, son invention de l'imprimerie sur bois, neuf siècles avant l'Occident et son système de méritocratie parmi les fonctionnaires. Les autres inventions chinoises majeures sont l'imprimerie par des caractères mobiles, quatre siècles avant Gutemberg, la boussole et la poudre à canons. Il est intéressant de constater qu'aucune de ces inventions ne sera exploitée par la Chine elle-même. Ainsi, la poudre à canons est utilisée pour les feux d'artifices, mais par à grande échelle pour l'armée, qui reste démunie au XIXe siècle contre les armées occidentales. De même, la Chine n'envoie pas de navires explorer le globe, contrairement aux Européens qui le font dès le XVe siècle. Les billets en papier sont présents en Chine cinq siècles avant leur utilisation par l'Occident, mais de manière anectodique. Enfin, le premier livre largement diffusé en Chine sera la Bible.

L'époque moderne

C'est l'empereur Yongzheng, intronisé en 1722, qui a instauré le système où l'empereur nomme son successeur parmi les princes. Le nom de ce successeur est écrit par l'empereur sur deux papiers distincts dont l'un est stocké dans une boîte qui n'est ouverte qu'après la mort de l'empereur. Ce système permet de contrôler que le nom n'a pas été changé entre temps.

Son successeur et quatrième fils, l'empereur Qianlong, marquera l'apogée de la dynastie Qing : pendant son règne (1735-1796), il mena dix grandes campagnes militaires et étendit l'empire comme jamais auparavant. C'est pendant son règne qu'a été agrandi l'ancien palais d'été de Pékin.

La première révolution

En octobre 1911, une révolution commence à Wuchan et s'étend rapidement. La république est instaurée en janvier 1912 et Sun Yat-Sen en est élu président. Le calendrier grégorien est adopté. Sun Yat-Sen démissionne, passe dans l'opposition et crée le Parti national du peuple (Kuomintang). Le général Yuan Shih-Kai est élu empereur mais mourra en juin 1916. De là, les seigneurs de guerre se partagent la Chine et Sun Yat-Sen maintient une république à Canton.

La guerre civile

Le parti communiste chinois est fondé à Shanghai en juillet 1921. Le communistes forment un front commun avec le Kuomintang. Chiang Kai-Shek succède à Sun Yat-Sen à la direction du Kuomintang en 1925. Mao Zedong, un des membres fondateurs du parti communiste, en est exclu en 1927.

En avril 1927, la guerre commence entre le Kuomintang et différentes « armée rouges » du parti communiste dont certaines rejoignent celle dont Mao devient le chef. Cette armée d'environ 400 000 hommes et femmes au total effectue une « longue marche » de 12 000 km pendant d'octobre 1934 à octobre 1935 pour échapper au Kuomintang. Seule une dizaine de milliers d'hommes de l'armée d'origine arrivent en vie dans le Shaanxi, mais après avoir recruté de nombreux paysans (et même les prisonniers pris au Kuomintang) en chemin. Leurs conditions de vie sont drammatiques ; ils ne mangent que rarement à leur faim et effectuent en moyenne 40 km par jour à pieds, et traversent des zones montagneuses à 6000 m d'altitude.

Mao ressort de cet épisode vénéré par ses troupes dont il partage les conditions de vie. Il a la particularité de fonder sa révolution sur les paysans plutôt que sur les ouvriers, ce qui fait différer sa politique du pur marxisme et de celles des autres dirigeants communistes, notamment soviétiques.

En 1948 et 1949, le Kuomintang subit d'importantes défaites face à l'armée rouge et Chiang Kai-Shek se retire à Taïwan.

La guerre sino-japonaise

En 1914, le Japon avait déclaré la guerre à l'Allemagne et annexé les concessions allemandes en Chine dont il obtint les droits par le traité de Versailles. Le sentiment anti-japonais est très fort en Chine les autres nations s'opposent à lui. Le Japon annexe la Mandchourie en 1931 et le Hubei en 1933. En décembre 1936, Chiang Kai-Shek est contraint par un de ses subordonnés de former un front commun avec le parti communiste pour combattre les Japonais, qui envahissent le Nord et l'Est de la Chine en 1937. Cet accord est rompu en 1940. Le Japon est finalement vaincu par les États-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale et se retire de Chine.

La République populaire

Mao Zedong, chef de l'Armée rouge qui contrôle toute la Chine possède alors tous les pouvoirs, mais exige en 1948 que celui-ci soit exercé par le Parti communiste, qui est toujours au pouvoir de nos jours.

La République populaire est proclamée le 1er octobre 1949. En 1954, Mao est élu président et surnommé le « Grand Timonier ». Les communistes éliminent les opposants et contrôlent le peuple, notamment pendant la période des « cent fleurs » : les intellectuels doivent procéder à une autocritique et adhérer aux idées du parti. Des centaines de milliers d'entre eux sont envoyés en camps de travail forcé. Le « Grand bon en avant » échoue et cause une famine majeure dans le pays avec environ 30 millions de morts de faim. En 1960, la Chine et l'URSS cessent leur coopération. À partir de 1963, la Chine commence à rétablir ses relations diplomatiques avec le reste du monde.

Parmi les réussites de la République populaire, ont peut citer le fait que la population, illétrée à 85 % au début du XXe siècle, devient lettrée à 85 % dans les années 1970. De plus, à partir des années 1960, grâce à une politique de production agricole efficace, la population mange à sa faim, alors que les famines étaient chroniques dans les décennies et siècles précédents, y compris au début du XXe siècle. Le Parti adapte sa conduite et la vitesse des réformes à la capacité du peuple à y adhérer.

La République populaire a mis fin à la superstition et à la vente d'enfants ainsi qu'au système féodal : le loyer du sol dû par les paysans aux propriétaires terriens dépassaient parfois les 50 % ! Elle a mis en place une solidarité (obligatoire !) entre les citoyens. Cependant, si elle a réussi pour un temps à bannir la prostitution et la corruption du pays, cette victoire n'est que temporaire et celles-ci sont revenues en force et sévissent de nos jours.

D'autre part, le régime communiste a réussi à développer un sentiment de fierté nationale : la Chine est redevenue un grand pays qui décide lui-même de son destin, sans être dirigé par les puissances étrangères.

La « Révolution culturelle »

En 1964, Mao fait imprimer le Petit Livre rouge, un recueil de ses citations qui servira de base à la « Révolution culturelle ». Cet ouvrage, diffuseur de la « pensée maozedong » sera diffusé à plus de 900 millions d'exemplaires jusque dans les années 1970. Cette pensée est alors omniprésente en Chine : elle est affichée sur des panneaux, diffusée toute la journée par des haut-parleurs et aucun autre ouvrage (mis à part ceux de Marx, Engels, Lénine et Staline) n'est disponible en librairie et à peine davantage en bibliothèques.

La « Révolution culturelle » commence en 1966, avec des prémisses dès 1964 et dure jusque vers 1976 : de violentes contestations éclatent contre le « révisionnisme » et tout ce qui s'oppose à la révolution ou rappelle l'ancien régime. Des centaines de milliers de gardes rouges défilent à Pékin puis déferlent sur le pays et détruisent les vestiges du passé, vandalisent les pièces de musées qui font référence à l'ancien régime et molestent les intellectuels. Ils tuent et procèdent à des autodafés. Des insurrections armées et actes d'anarchie se produisent en 1967, avant que les comités révolutionnaires rétablissent l'ordre.

L'état d'esprit demandé aux Chinois après la Révolution culturelle est une véritable adhésion, par leurs actes et par leurs pensées à la religion imposée par le Parti : Mao est vénéré comme un dieu ; le peuple doit puiser toute son inspiration dans le Petit Livre rouge, se référer sans cesse à la « pensée maozedong » et se livrer, quel que soit leur âge, à des séances quotidiennes de critique et d'autocritique où les citoyens se contrôlent mutuellement et s'assurent de garder toujours un esprit fidèle à la Révolution. Ceux qui ne sont pas d'accord et refusent de changer leur mentalité sont envoyés en « rééducation » où ils effectuent un travail manuel forcé et où ils restent jusqu'à ce qu'ils acceptent d'être eux-mêmes acteurs de la Révolution. Si la rééducation ressemble à une prison ouverte, sans barreaux, le pays entier semble être une prison, puisque ni la liberté d'action ni la liberté de mouvement n'existe et que la surveillance mutuelle et la délation sont permanentes. Parler avec un étranger suffit pour être accusé de trahison et d'espionnage.

La transformation de l'individu en vue de son asservissement est ainsi réalisée par un lavage de cerveau de toute la population. L'esprit de groupe est renforcé par la vie en commun (dortoirs pour hommes et pour femmes où les ménages sont séparés, dans le universités) et par les fêtes.

Le Parti communiste transforme alors la société dans tous les domaines :

La ressemblance entre la société observée par l'équipe d'Alain Peyrefitte en 1971, décrite dans l'ouvrage Quand la Chine s'éveillera... et celle qu'imagine George Orwell dans le roman 1984, paru en 1949, est frappante.

Le nombre de Chinois ayant fui à Hong-Kong et Macao entre 1949 et 1970 est estimé à 50 000 par an. Cependant, des centaines de milliers de tentatives ont échoué et des milliers de Chinois sont morts en essayant de traverser les bras de mer pour rejoindre ces territoires.

La transformation de la Chine

Si les citoyens sont interchangeables dans le régime communiste, les dirigeants ne le sont pas moins, parmi ceux qui ont fait la guerre civile. En 1970, tous les membres du Comité permanent de l'assemblée populaire ont plus de 80 ans. Après la mort de Mao, en 1976, la Chine cesse progressivement d'être maoïste. Une société capitaliste apparaît peu à peu au sein de l'État communiste et totalitaire.

La politique de l'enfant unique

La politique de la Chine en matière d'encouragement ou de contrôle des naissance a beaucoup évolué pendant la deuxième moitié du XXe siècle. En effet, en mai 1950, le régime interdit l'infanticide et commence à encourager les naissances. La politique de limitation des naissances est décidée en 1954, mais ne sera mise en œuvre qu'en 1961 : contraception gratuite, stérilisation encouragée et avortement facilité. L'âge minimal pour se marier est fixé à 30 ans pour les hommes, 25 ans pour les femmes. Dans les campagnes, ces politiques ont peu d'effets avant 1970.

Dès 1968, le gouvernement interdit aux couples d'avoir plus de deux enfants et les couples sont séparés dès le troisième. En 1979, la politique de l'enfant unique est mise en place. Elle a conduit à de nombreux avortements et stérilisations forcés et a empêché la naissance d'environ 400 millions d'êtres humains. Elle a aussi entraîné de nombreux couples à ne pas déclarer la naissance de leur enfant et à le faire adopter, souvent sans que personne d'autre ne le sache, par un autre couple. Il s'ensuit une importante sous-estimation de la population chinoise et qu'un nombre important d'enfants ne connaissent pas leurs vrais parents.

La politique a été assouplie en 2002 : le versement d'une amende de 5000 yuans autorise la naissance d'un deuxième enfant. En 2007, elle ne s'applique plus qu'aux couples vivant en ville. Les personnes issues de minorités ethniques ou qui n'ont pas de frères et sœurs peuvent avoir plus d'un enfant.

La Chine actuelle

En 2010, la Chine est un état totalitaire : c'est le Parti communiste qui gouverne et toute contestation du régime est interdite et durement réprimée. Les opposants politiques ou ceux qui militent pour plus de démocratie sont systématiquement réduits au silence, emprisonnés et parfois condamnés à mort.

Ce contrôle de l'État sur la société se traduit notamment par son emprise sur la presse, qui s'autocensure en évitant de traiter certains sujets (corruption, manque de libertés politiques, décisions non démocratiques) par peur des représailles, ou encore par le filtrage d'Internet : de nombreux mots-clés relatifs à la répression, à la corruption, aux mouvements dissidents ou aux événements intérieurs et extérieurs qui gênent le gouvernement sont absents des résultats des moteurs de recherche, et les sites web qui les contiennent sont inaccessibles.

D'autres aspects de cette situation la font paraître absurde. Par exemple, des fonctionnaires sont payés pour orienter les débats politiques dans les forum sur le Web : les Wu mao. D'autre part, la liberté de culte est très limitée : seules cinq religions sont autorisées, et leurs cultes sont contrôlés, avec notamment la présence de fonctionnaires lors des homélies dans les églises, ou encore les écoutes téléphoniques des fidèles engagés. L'État refuse toute ingérence étrangère dans la vie religieuse du pays, ce qui lui fait considérer le Vatican et le Dalaï-Lama comme des adversaires politiques.

La puissance de la Chine dépend énormément de ses approvisionnement en matières premières et en énergie : c'est le premier consommateur de charbon au monde et elle dévore chaque jour 8 millions de barils de pétrole. La pollution, criante dans beaucoup de villes, est aussi un problème majeur pour les années à venir. La vitesse effrayante du développement du pays impose la construction d'ouvrages titanesques, comme le barrage des Trois-Gorges, qui est, en 2010, le plus grand du monde et la première centrale électrique sur Terre, avec une puissance de 18,5 GW. Sa construction a nécessité le déplacement de 1,8 millions de personnes et a un impact inimaginable sur la faune, la flore et le climat.

Enfin, les libertés individuelles ne sont pas aussi étendues que dans les pays occidentaux, notamment en ce qui concerne le droit de grève et de manifestation, la liberté de culte ou encore la liberté d'expression et d'information. Internet, par exemple est en effet étroitement contrôlé et de nombreux sites occidentaux sont inaccessibles, en partie ou en totalité.

Géographie

Le Yangzi Jiang

D'une longueur de 6300 km, il s'agit du plus long fleuve d'Asie. Son delta comprend Shanghai et est peuplé de près d'une centaine de millions d'habitants.

Le pont de Sutong, qui le traverse, est en 2010 le plus long pont à haubans du monde (1088 m de portée). À cet endroit, le Yangzi Jiang fait plusieurs centaines de mètres de large et semble vaste comme une mer.

[Cliquez pour agrandir : 49 Kio] Sutong - Le Yangzi Jiang vu du pont de Sutong. [Cliquez pour agrandir : 24 Kio] Sutong - Le Yangzi Jiang vu du pont de Sutong. [Cliquez pour agrandir : 35 Kio] Sutong - Le Yangzi Jiang vu du pont de Sutong. [Cliquez pour agrandir : 22 Kio] Sutong - Le Yangzi Jiang vu du pont de Sutong. [Cliquez pour agrandir : 29 Kio] Sutong - Le Yangzi Jiang vu du pont de Sutong.

Religions

La superstition

La superstition joue un rôle important en Chine, notamment la numérologie. Les Chinois associent en effet des augures favorables ou défavorables aux chiffres et aux dates. Ainsi, le chiffre 8 (八, bā) est considéré comme très favorable, car il se prononce presque comme 发 (fā, prospérer). À l'inverse, le chiffre 4 (四, sì) se prononce presque comme 死 (sǐ, la mort).

C'est la raison pour laquelle les jeux olympiques de Pékin ont commencé le 8/8/8 ou encore que beaucoup de Chinois veulent se marier le 4 janvier 2013 (二〇一三一四) : cette date se prononce èr líng yī sān yī sì, donc presque comme 一生一世 (yī shēng yī shì, pour la vie) !

Le zodiaque chinois

Le zodiaque chinois comporte douze animaux, associés cycliquement aux années. Pour savoir quel animal est associé à une année donnée, il faut déterminer le reste de la division euclidienne de cette année par 12, puis utiliser la table de correspondance suivante :

ResteAnimal
0Singe
1Coq/poule
2Chien
3Cochon/porc/sanglier
4Rat/souris
5Bœuf/vache
6Tigre
7Lièvre/lapin
8Dragon
9Serpent
10Cheval/âne
11Bélier/chèvre/mouton

Ainsi, 2010 = 12 × 167 + 6 . Le reste est 6 et l'animal est donc le tigre.

La religion antique

La religion antique chinoise consiste en des oracles, ou sages, prêtres ou chamans, qui écrivaient sur des ossements (omoplates de bovins, carapaces de tortues) et étaient les devins des notables sous la dynastie Shang (entre les XVIe et XIe siècles avant Jésus-Christ). Ces ossements étaient obtenus à la suite de sacrifices d'animaux. Cette divination, appelée « scapulomancie », s'est ensuite transformée et les oracles ont alors écrit sur du bronze (dynastie Zhou et suivantes, entre les XIIe et IIIe siècles avant Jésus-Christ).

Il semble que les premiers peuples de Chine désignaient Dieu comme un être suprême, nommé Di (Dieu suprême) ou Tian (Ciel). Ils reconnaissaient ensuite des divinités intermédiaires (esprits des différents éléments de la nature) et enfin les ancêtres, d'une part les rois et les héros et d'autre part les ancêtres des gens du peuple.

Le Confucianisme

Le Confucianisme n'est pas à proprement parler une religion, mais plutôt une sagesse humaniste développée par Confucius (Kongfuzi), qui aurait vêcu entre -552 et -479, puis par Mencius (environ -321 à -289) et Xunzi (environ -298 à -238). La doctrine de Confucius est conservée dans les Entretiens et le Confucianisme reconnaît également cinq « classiques », qui sont en quelque sorte ses canons :

Le Confucianisme décrit la manière de vivre cinq relations, de manière mutuelle et réciproque, avec fidélité et respect :

Il conseille également d'accomplir certains rites, comme le culte des ancêtres et celui du Seigneur suprême qu'est le Ciel, avec la disposition intérieure correspondante, afin d'éviter l'hypocrisie.

Le Néoconfucianisme, à partir du Xe siècle, et notamment le penseur Zhu Xi (1130-1200), a réinterprété ces concepts, à la suite de l'arrivée du Bouddhisme en Chine et inclut la méditation dans sa spiritualité. Il explique l'ordre du monde à partir des concepts de Yin et de Yang et des cinq agents que sont le métal, le bois, l'eau, le feu et la terre. Il fut la philosophie officielle de l'État chinois pendant tout le deuxième millénaire.

Le Taoïsme

La philosophie taoïste est développée dans les deux ouvrages de Laozi et Zhuangzi, qui portent les noms de leurs auteurs et remontent aux IIIe et IVe siècles avant Jésus-Christ. Elle consiste à trouver la Voie (ou le Verbe, appelé Dao, principe originel immuable, à la fois « tout » et « rien ») en vivant en hermite, retiré des agitations de la vie publique, dans la contemplation, le détachement, dans une certaine ascèse, dans l'oubli de la connaissance et de soi-même, pour s'identifier au Dao.

L'ensemble des courants du Taoïsme regroupe un canon de plus de mille textes, dont des textes chrétiens, confucianistes et de divination. Il inclut parfois les cinq agents, le yin et le yang, le yoga et l'alchimie, utiles à la quête de l'immortalité (parfois qualifiée de « salut » ; que certains atteignent en absorbant du poison) ainsi que des milliers de divinités immortelles.

Au IIe siècle, la secte des Maîtres célestes, qui perdure encore de nos jours, instaure des prêtres héréditaires et la confession des péchés. Par la suite, le Taoïsme sera grandement influencé par le Bouddhisme, en acceptant certains principes et une partie du panthéon bouddhiste. Il a eu un rôle important dans l'élaboration de la médecine chinoise, basée sur les énergies et la guérison de l'ensemble du corps et non seulement de l'organe malade.

Le Bouddhisme

Le Bouddha, Siddhartha Gautama, aurait vécu entre les VIe et Ve siècles avant Jésus-Christ, au Nord-Est de l'Inde. Le Bouddhisme, lui, n'est arrivé en Chine qu'au cours du Ie siècle. La culture chinoise a autant été influencée par le Bouddhisme indien qu'elle l'a lui-même influencé, un peu comme le Christianisme avec la pensée gréco-romaine.

Le Bouddhisme est une doctrine qui s'intéresse à la souffrance humaine, prône l'ascèse et le célibat pour les moines pour atteindre le Nirvana et introduit l'idée de réincarnation. La culture chinoise y a ajouté l'attachement à la vie terrestre et l'importance de la longévité et de l'obtention d'une descendance. La culture chinoise imagine mal l'idée de réincarnation, incompatible avec la vénération des ancêtres et la consommation de viande et le célibat, incompatible avec la postérité. En revanche, la méditation et la dévotion s'en rapprochent, tout comme l'ascèse et la solitude ressemblent aux idées taoïstes.

La traduction du canon bouddhiste (plus de 3000 textes et commentaires, de diverses époques, rapportés de l'étranger par des moines), a pris plus d'un millénaire. Les principaux traducteurs furent Kumârajîva, un moine de Kucha (dans l'actuelle province du Xinjiang), ramené à Chang'an (Xi'an) en 402, ainsi que le pélerin Xuan Zang. Le Bouddhisme a éclaté en nombreux courants et sectes (Chan, Pays Pur, Maitreya, tibétain avec le dalaï-lama).

Au XXIe siècle, le chef spirituel du Bouddhisme tibétain, le Dalaï-Lama est contraint de vivre hors de Chine, étant accusé par l'État chinois de vouloir l'indépendance du Tibet.

Le Christianisme

Le Christianisme est une religion sensiblement différente des religions chinoises. Contrairement à celles-ci, elle n'est pas seulement une philosophie. Elle est une religion de l'Amour, du corps et de l'Incarnation, d'une relation personnelle et collective à un Dieu qui est une (et même trois) personnes.

Il est arrivé en Chine au IVe siècle, grâce aux Nestoriens, dont la religion fut par la suite déclarée hérétique, lors du Concile d'Éphèse, en 431. Le moine A-lo-pen entra dans la capitale, Chang'an (Xi'an) en 635 et le christianisme fut reconnu et toléré. Il fut persécuté par les Bouddhites au VIIIe siècle puis se redéveloppa.

Les missionnaires franciscains (comme Jean de Montecorvino, arrivé à Khanbaliq (Pékin en 1294 et nommé archevêque en 1307)) sont arrivés au XIIIe siècle, et ont agi auprès des Chrétiens occidentaux et nestoriens déjà présents en Chine. En 1341, le légat Jean de Marignol estime le nombre de chrétiens de Pékin à 30 000. Les Nestoriens furent ensuite presque anéantis par les Turcs et Mongols musulmans puis par l'avènement de la dynastie Ming en 1368 et la persécution de Tamerlan en 1380. Ce n'est qu'au XVIe siècle que les Chrétiens missionnaires (François Xavier puis Matteo Ricci et Michele Ruggieri) ont entrepris d'évangéliser la population chinoise.

Matteo Ricci et son disciple, installés en 1601 à Pékin, ne se sont pas d'abord présentés comme moines, mais comme philosophes et scientifiques. Ils maîtrisaient parfaitement le chinois et s'habillaient comme les lettrés confucianistes (après avoir essayé sans succès la tenue des moines bouddhistes). Ils ont entrepris de convertir les élites (dont faisaient partie Li Zhizao et Xu Guangqi), en s'appuyant sur le Confucianisme pour combattre le Bouddhisme.

La « querelle des rites », en 1634, nourrie politiquement par les différences de nationalités entre les missionnaires et les oppositions entre Jésuites et Jansénistes, mettra fin à cette évangélisation lorsque le Pape Clément XI, en 1704, interdira l'utilisation des nom chinois de Dieu (Shangdi et Tian, au profit de Tianzhu) et la vénération des ancêtres, permise par Matteo Ricci. Entre-temps, les missionnaires avaient convertis plus de 200 000 Chinois au Catholicisme, en 1670, et l'empereur Kangxi avait promulgué un édit autorisant l'évangélisation dans toute la Chine en 1692. La conséquence du décrêt de l'Inquisition de 1710 fut la décision en 1717 de neuf tribunaux chinois d'expulser les missionnaires, de détruire les églises et d'interdire le Christianisme, qui fut suivie d'importantes persécutions de 1745 à 1784.

Le Christianisme reviendra en Chine au XIXe siècle, à la suite de la guerre de l'opium et du traité de Nankin, en 1842 : la Chine est contrainte de céder Hong-Kong et d'autoriser simultanément le commerce de l'opium et les missions chrétiennes. Les écoles, universités et hopitaux chrétiens se développent considérablement.

Les cinq mouvements révolutionnaires (révolte des Taiping de 1850 à 1866, révolte des Boxers en 1900, révolution des jeunes chinois de Chiang Kai-Shek, révolution communiste de 1924 à 1949, révolution culturelle en 1966) conduiront toutes à l'expulsion, persécution et emprisonnement des Chrétiens.

En 1976, la liberté des cultes est en partie rétablie et en 1985, la Chine compte environ 700 églises catholiques et plusieurs centaines de temples protestants. Cependant, la Constitution chinoise interdit aux religions de dépendre d'un pays étranger, ce qui empêche le Vatican de nommer les évêques et interdit les missions étrangères. Il existe donc une Église « souterraine » (fidèle au Vatican et persécutée) et une Église « officielle » (dont les évêques sont nommés par le Parti communiste) nommée « Association patriotique des catholiques chinois ». Cette dernière permet au gouvernement de contrôler le Catholicisme en Chine. En mai 2007, le Pape Benoît XVI écrit une lettre au catholiques de Chine appelant à la réconciliation et à ce que le 24 mai devienne une journée de prière mondiale pour l'Église de Chine.

Culture

Chinois célèbres

Parmi les Chinois célèbres, on peut mentionner Mao Zedong, le Dr. Sun Yat-Sen, Xu Guangqi, Wu Zetian ou encore Xuan Zang et Confucius.

Biographie de Confucius

Philosophe et sage chinois né en -552 à Zou (Shangong, Chine) ; décédé en -479 à Qufu (Shangong, Chine).

On sait peu de choses de lui autrement que par des légendes. Il a voyagé une dizaine d'années dans différentes provinces chinoises dont il a conseillé les dirigeants. Il a passé la fin de sa vie à enseigner à ses disciples et à pratiquer les arts.

[Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Shanghai - L'Université Fudan : la statue de Mao Zedong.

Biographie de Mao Zedong

Chef militaire et dirigeant communiste chinois né 26 décembre 1893 à Shaoshan (Chine) ; décédé 9 septembre 1976 à Pékin.

Membre fondateur du parti communiste chinois en 1921, Mao joue un rôle prépondérant pendant la guerre civile entre le parti communiste et le Kuomintang de Tchang Kaï-Chek. Il s'affirme notamment pendant la Longue Marche (1934-1935) et son Armée populaire de libération sort vainqueure de la guerre civile en 1949. Il est élu président en 1954 et surnommé le « Grand Timonier ». Il lance le « Grand Bond en avant » en 1958, qui causera la mort de plusieurs dizaines de millions de personnes, puis la Révolution culturelle (1966-1969) qui permettra un auto-contrôle total de la population chinoise au service de la Révolution.

[Cliquez pour agrandir : 44 Kio] Xi'an - La grande pagode de l'oie sauvage : statue du moine Xuan Zang.

Biographie de Xuan Zang

Moine bouddhiste, voyageur et traducteur né en 602 à Luoyang (Chine) ; décédé en 664 à Xi'an (Chine).

En 629, ce moine bouddhiste chinois a entrepris un pélerinage vers l'Inde, afin de rapporter en Chine de nombreux écrits bouddhistes en sanskrit et d'apprendre cette langue. En 645, il est revenu à la capitale Chang'an (Xi'an) où il a entrepris de traduire ces ouvrages en chinois. Ses influences sur le Bouddhisme chinois de la dynastie Tang et sur les connaissances actuelles de l'Inde de l'époque sont considérables.

[Cliquez pour agrandir : 142 Kio] Shanghai - Le parc Guangqi : statue de Xu Guangqi.

Biographie de Xu Guangqi

Ministre et scientifique chinois né en 1562 à Shanghai (Chine) ; décédé en 1633 à Pékin (Chine).

Reçu aux plus hauts examens impériaux en 1604, il a participé à l'administration de la cour impériale. Scientifique et disciple de Matteo Ricci, il a été converti par lui au catholicisme et a accompli un travail considérable de traduction de la science occidentale en chinois.

[Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Pékin - Le parc Zhongshan : la statue du Dr. Sun Yat-Sen.

Biographie de Sun Yat-Sen

Révolutionnaire et homme politique chinois né 12 novembre 1866 à Zhongshan, Guangdong (Chine) ; décédé 12 mars 1925 à Pékin (Chine).

D'abord médecin, il s'intéressera ensuite à la politique. Auteur d'un coup d'état qui échoue en 1895, il s'exile au Japon et dans les pays occidentaux. Il est ainsi hors de Chine quand se produit la révolution de 1911. Rentré, il est élu président provisoire de la République de Chine à Nankin en 1912. À la suite de conflits politique, il doit à nouveau s'exiler, revient, est de nouveau élu président en 1921. Il mourra avant d'avoir pu établir un gouvernement stable en Chine et la guerre civile chinoise, entre le Parti communiste et le Kuomintang commencera deux ans plus tard.

Biographie de Wu Zetian

Concubine puis impératrice chinoise né en 625 à Xi'an (Chine) ; décédé 12 décembre 705 à Luoyang (Chine).

Elle fut d'abord une concubine de l'empereur Taizong puis de son fils l'empereur Gaozong. Ce dernier en fera sa femme, mais c'est elle qui contrôlera réellement le pouvoir pendant ces années. À la mort de Gaozong, en 683, elle a tout le pouvoir puis elle s'autoproclame empereur en 690. Elle prétend commencer sa propre dynastie, celle des Zhou, interrompant celle des Tang. Elle encourage le Bouddhisme et le Taoïsme et mène des politiques intérieure et extérieure fortes. Elle cesse de régner en 704 et son fils Zhongzong lui succède. Les historiens confucianistes la qualifieront d'« usurpatrice ». Elle ne fut pas la seule femme à régner sur la Chine. En effet, l'impératrice douairière Ci Xi exercera de fait le pouvoir de 1861 à 1908.

Le cinéma

Parmi les films chinois récents qui sont connus en Europe ou aux États-Unis, on peut citer Tigre et dragon (2000), Hero (2002), Le secret des poignards volants (2004), qui sont des « films de sabre » ou encore Cité interdite (2006) et Les trois royaumes (2008) qui ont un caractère plus historique. Parmi les acteurs chinois contemporains célèbres à l'étranger figurent Zhang Ziyi, Jet Li, Tony Leung Chiu-Wai et Chang Chen et parmi les réalisateurs, Zhang Yimou.

Du côté des dessins animés pour enfants, on peut citer Xi Yang Yang, connu de presque tous les enfants chinois. On retrouve partout cette petite chèvre et ses amis, pourchassés par le méchant loup gris.

[Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Xi'An - Personnages du dessin animé Xi Yang Yang. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Xi'An - Personnages du dessin animé Xi Yang Yang. [Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Xi'An - Personnages du dessin animé Xi Yang Yang. [Cliquez pour agrandir : 127 Kio] Pékin - Personnage du dessin animé Xi Yang Yang.

La gastronomie

L'une des spécificités les plus connues de la gastronomie chinoise (mais aussi de tout le Sud-Est asiatique) est de manger avec des baguettes. Les baguettes chinoises sont faites en bois, souvent en bambou. Comme il est malaisé de découper les aliments (il faut les maintenir avec les baguettes et utiliser ses dents), ceux-ci sont le plus souvents déjà coupés dans les plats.

En 2011, la production de baguettes en Chine est estimée à 45 milliards de paires par an, ce qui représente environ 25 millions d'arbres adultes. Une grande partie est exportée ; par exemple, 90 % des 25 milliards de paires utilisées chaque année au Japon viennent de Chine. Différentes actions ont été entreprises pour réduire l'impact environnemental de cette production : baguettes réutilisables, cultures plus durables, etc.

En ce qui concerne l'alcool, la Chine produit d'importantes quantités d'alcool de riz dont les marques les plus réputées sont Jian Nan Chun, Mao Tai et Wu Liang Ye ; leurs bouteilles se vendent jusqu'à 35 € pièce.

[Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Chine - Bouteille d'alcool à 52°. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Chine - Bouteille d'alcool à 52°. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Chine - Verres d'alcool. [Cliquez pour agrandir : 132 Kio] Huang Shan - Boutique d'alcool.

Les principales bières chinoises sont Harbin, Tsingtao et Yanjing. On trouve également des bières étrangères comme la Budweiser (américaine) et la Suntory (japonaise).

[Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Chine - Bières Tsingtao et Harbin. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Chine - Bière chinoise. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Chine - Bière Budweiser. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Chine - Bière Suntory.

Parmi les chaînes de restaurant très présentes en Chine, outre MacDonald's et Papa John's, on peut citer Wu Da Niang, une chaîne spécialisée dans les raviolis chinois et Ajisen Ramen, où l'on mange des pâtes japonaises.

Le chien est effectivement consommé, sans doute différemment selon les provinces : à Shanghai, on en voit parfois sur les étals ou séchant sur des supports.

[Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Shanghai - Viande de chien et d'oie sêchant en pleine rue.

Une des spécialités de Pékin est le délicieux canard laqué. Cependant, on peut trouver dans cette ville d'étranges brochettes, constituées des animaux les plus improbables : scorpions, étoiles de mer, hippocampes, mille-pattes, araignées, chrysalides...

[Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Chine - Brochettes de chrysalides. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Chine - Brochettes d'araignée et de salamandre. [Cliquez pour agrandir : 118 Kio] Chine - Brochettes d'hippocampes. [Cliquez pour agrandir : 131 Kio] Chine - Brochettes de myriapodes. [Cliquez pour agrandir : 123 Kio] Chine - Brochettes d'étoiles de mer. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Chine - Brochettes de salamandre. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Pékin - La rue Wangfujing : vente de grillades (scorpions vivants, étoiles de mer et hippocampes).

Enfin, la plus célèbre boisson chinoise est bien entendu le thé. Les principales variétés sont le thé vert, le thé rouge et le thé Oolong. On peut aussi citer le Milk tea, du thé en poudre, assez sucré, aromatisé avec différents parfums, dans lequel on met parfois des boules de gélatine ; il est vendu en dosettes ou dans des gobelets en carton à emporter...
Le thé vert est consommé à toute heure du jour, en feuilles entières, plongées dans des Tupperwares que les Chinois transportent partout avec eux et qui infusent plusieurs fois. On trouve d'ailleurs des distributeurs d'eau potable chaude et tiède dans toutes les institutions et des bouilloires électriques dans toutes les chambres d'hôtel, ce qui est très pratique puisque l'eau courante n'est pas potable.
Le marché au thé de Shanghai est un bâtiment comprenant trois étages de boutiques entièrement dédiées au thé.

[Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Shanghai - Le marché au thé de Tian Shan. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Shanghai - Le marché au thé de Tian Shan. [Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Shanghai - Le marché au thé de Tian Shan. [Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Shanghai - Le marché au thé de Tian Shan. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Shanghai - Le marché au thé de Tian Shan.

Les ethnies

L'État chinois reconnaît officiellement 56 ethnies ou « nationalités » vivant sur son territoire, l'ethnie principale étant celle des Han, qui constituent 92 % de la population. La nationalité en question est inscrite sur le document d'identité de chaque Chinois. L'appartenance à une des 55 minorités ethniques requiert d'avoir un grand-père de cette nationalité et permet dans certains cas de bénéficier d'une discrimination positive (avoir deux enfants, un avantage aux concours). L'État respecte des quotas ethniques dans les administrations de certaines villes ou régions.

Il existe également une dizaine d'ethnies non reconnues officiellement et une quinzaine, affirmant être des ethnies particulières, qui sont incluses dans les 56 officielles.

Malgré la discrimination positive qui leur est accordée, il a été constaté que l'égalité entre les Han et les minorités n'était pas toujours respectée, par exemple dans les tribunaux lors des violences interethniques au Xinjiang en juillet 2009 où les peines de mort ont surtout concernée les Ouïghours.

Le hukou

Le hùkǒu (户口) est un passeport interne qui existe depuis le IVe siècle avant Jésus-Christ et s'est généralisé sous la République populaire de Chine.

Ce document conditionne l'accès de son propriétaire aux services publics, notamment aux écoles et rend donc très difficile la vie dans une autre ville que celle autorisée par le gouvernement. L'État chinois peut ainsi contrôler l'exode rural ainsi que l'exode urbain en régulant le nombre de Chinois autorisés à déménager dans telle ou telle province.

Ce système est critiqué en raison de son caractère extrêmement injuste car les ruraux sont privés d'assistance sociale et de scolarisation des enfants en ville. Cependant, il semble plus que jamais nécessaire pour éviter que la croissance urbaine ne devienne incontrôlable, comme c'est le cas dans certaines capitales africaines, par exemple (Lagos...).

La calligraphie

La calligraphie est un art majeur en Chine, et ce, depuis de nombreux siècles. Le matériel indispensable au calligraphe inclut les pinceaux, l'encre, le papier et la pierre à encre.

Différents styles de calligraphie sont apparus. On peut ainsi distinguer cinq styles majeurs, nommés « Zhuan Shu », « Li Shu », « Kai Shu », « Xing Shu » et « Cao Shu ». Deux syles très anciens, « Jia Gu Wen » (ou « écriture ossécaille ») et « Jin Wen », ne sont plus utilisés.

En 1747, l'empereur Qianlong a fait rassembler à Pékin les principaux chefs-d'œuvres connus de la calligraphie chinoise et les a fait copier d'une part dans un livre intitulé Sanxitang shiqu baoji fatie et d'autre part dans le pavillon des travaux anciens du parc Beihai de Pékin.

[Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Chine - Matériel de calligraphie chinoise. [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Chine - Bureau et matériel de calligraphie. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Shanghai - Le Shanghai Museum : calligraphie chinoise. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Shanghai - Le Shanghai Museum : calligraphie chinoise. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Shanghai - Le Shanghai Museum : calligraphie chinoise. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Shanghai - Le Shanghai Museum : calligraphie chinoise. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Shanghai - Le Shanghai Museum : calligraphie chinoise. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Shanghai - Le Shanghai Museum : calligraphie chinoise.

La langue

[Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Shanghai - Le Shanghai Museum : calligraphie chinoise.

Page dédiée : Chinois

Diverses ressources pour l'apprentissage du mandarin standard, la langue officielle de la République populaire de Chine.

L'éducation

Le système éducatif chinois comporte un équivalent au baccalauréat français : le gaokao. L'entrée à l'université s'effectue sur concours. En 2006, la Chine comptait 25 millions d'étudiants inscrits dans l'enseignement supérieur et 56 000 doctorants. Chaque année, une dizaine de millions de nouveaux étudiants entrent en études supérieures.

Parmi les universités prestigieuses de Chine se trouve la Jiaotong university, célèbre pour son classement annuel des universités du monde (le « classement de Shanghai »).

VilleNomPhoto
PékinUniversité de Pékin [Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Pékin - Campus de l'Université de Pékin : l'entrée.
PékinUniversité Tsinghua [Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Pékin - Campus de l'Université de Tsinghua : portail d'entrée.
ShanghaiUniversité Fudan [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Shanghai - L'Université Fudan : l'entrée du bâtiment principal.
ShanghaiUniversité Jiaotong [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Shanghai - L'Université Jiaotong : le portail d'entrée.
ShanghaiUniversité Normale de la Chine de l'Est [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Shanghai - L'Université Normale de la Chine de l'Est : le campus de Putuo : le portail d'entrée.
Xi'anUniversité Jiaotong [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Xi'an - L'Université Jiaotong : l'entrée Nord.
SuzhouUniversité de Suzhou [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Suzhou - L'Université de Suzhou : l'entrée.
HangzhouUniversité Zhejiang [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Hangzhou - Université Zhejiang : le campus de Yuquan : le portail d'entrée.

Transports

Le réseau ferroviaire est très développé en Chine, avec des trains rapides sur de nombreuses lignes. Les gares sont souvent bondées.

[Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Chine - Intérieur d'un TGV chinois. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Chine - Intérieur d'un TGV chinois. [Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Chine - Intérieur d'un TGV chinois. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Shanghai - La gare Nord : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 123 Kio] Shanghai - La gare Nord : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Shanghai - La gare Nord : train CRH. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Shanghai - La gare Nord : train CRH. [Cliquez pour agrandir : 48 Kio] Shanghai - La gare Nord : train CRH. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Shanghai - La gare Sud : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Shanghai - La gare Sud : train en gare. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Shanghai - La gare Sud : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 122 Kio] Shanghai - La gare Sud : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 137 Kio] Shanghai - La gare Sud : l'intérieur.

La grande muraille

Il s'agit certainement du monument chinois le plus connu. Construite entre le IIIe siècle avant Jésus-Christ et le XVIIe siècle, elle mesure, selon les estimations, de 6700 à 8800 km de long pour une largeur de 5 à 7 m et une hauteur de 5 à 17 m.

Les sites les plus célèbres sont situés près de Pékin. Les principaux sont appelés Badaling, Mutianyu et Simatai.

Badaling

Ce site est le plus célèbre et il est situé à environ une heure de Pékin, en car. Il est très fréquenté et donne une impression de modernité à la suite d'importantes restaurations dans les années 1970.

[Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Badaling - La grande muraille : les montagnes. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Badaling - La grande muraille : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Badaling - La grande muraille : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 132 Kio] Badaling - La grande muraille : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 144 Kio] Badaling - La grande muraille : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Badaling - La grande muraille : tour.

La montée peut se faire à pieds ou en empruntant des wagons circulant dans un tunnel. Le même système peut être utilisé pour la descente, mais il est plus intéressant de parcourir la muraille jusqu'à la sortie.

[Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Badaling - La grande muraille : système de wagons pour les touristes. [Cliquez pour agrandir : 134 Kio] Badaling - La grande muraille : système de wagons pour les touristes. [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Badaling - La grande muraille : système de wagons pour les touristes.

Mutianyu

Ce site est plus éloigné de Pékin, mais il est tout de même accessible via un bus municipal. La muraille est bien moins restaurée qu'à Badaling et date réellement de la dynastie Ming. Contrairement au site de Badaling, il est possible d'y voir des canons.

[Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Mutianyu - La grande muraille : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Mutianyu - La grande muraille : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Mutianyu - La grande muraille : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Mutianyu - La grande muraille : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Mutianyu - La grande muraille : sommet du mur. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Mutianyu - La grande muraille : meurtrière. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Mutianyu - La grande muraille : escalier. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Mutianyu - La grande muraille : porte latérale. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Mutianyu - La grande muraille : canon. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Mutianyu - La grande muraille : intérieur d'une tour.

La montée peut se faire à pieds ou au moyen d'un des deux systèmes de télécabines disponibles. Pour la descente, faisable également à pieds, un toboggan à luges a été mis en place.

[Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Mutianyu - La grande muraille : le premier système de télécabines. [Cliquez pour agrandir : 49 Kio] Mutianyu - La grande muraille : le premier système de télécabines. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Mutianyu - La grande muraille : le deuxième système de télécabines. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Mutianyu - La grande muraille : le toboggan de descente.

Villes principales

Pékin - 北京

[Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Pékin - La porte Tian'anmen de la Cité interdite.

Page dédiée : Pékin

Une visite détaillée de la ville de Pékin (北京, Beijing), en Chine, et de ses principaux points d'intérêt : Cité interdite, palais d'été, temple du ciel, parcs Beihai et Yuanmingyuan...

Shanghai - 上海

[Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Shanghai - Le quartier Pudong vu depuis un parc près du Bund.

Page dédiée : Shanghai

Une présentation détaillée de la ville de Shanghai (上海), en Chine, et de ses principaux points d'intérêt : musées, temples, églises, parcs et quartiers de Pudong, Xintiandi, Qibao...

Xi'an - 西安

[Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Xi'an - Les remparts : vue générale.

Page dédiée : Xi'an

Une visite détaillée de la ville historique de Xi'an (西安) dans le Shaanxi, capitale de la Chine sous la dynastie Tang, de ses principaux monuments et musées et de l'armée de terre cuite de l'empereur Qin.

Hangzhou - 杭州

[Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Hangzhou - La ville et le lac de l'Ouest vus de la pagode Leifeng.

Page dédiée : Hangzhou

Une visite détaillée de la ville historique de Hangzhou (杭州), dans le Zhejiang, en Chine, de ses principaux monuments et musées et des attractions touristiques du lac de l'Ouest.

Suzhou - 苏州

[Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Suzhou - Panmen : vue générale depuis la porte Weng.

Page dédiée : Suzhou

Une visite détaillée de la ville historique de Suzhou (苏州), dans le Jiangsu, en Chine, de ses principaux monuments et musées et de ses canaux.

Nankin - 南京

[Cliquez pour agrandir : 140 Kio] Nankin - La porte de Chine : cour et jardin intérieurs.

Page dédiée : Nankin

Une visite détaillée de la ville historique de Nankin (南京, Nanjing), dans le Jiangsu, en Chine, de ses principaux monuments, musées et lacs.

Autres villes et sites

Liyang - 溧阳

Cette ville est située dans la province du Jiangsu et compte environ 780 000 habitants.

Le lac Tianmu

Cet immense lac de retenue comporte plusieurs îles, reliées à la terre ferme par différents bateaux. Le lac est protégé par la loi, ce qui garantit une certaine qualité de l'eau.

[Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Liyang - Le lac Tianmu. [Cliquez pour agrandir : 40 Kio] Liyang - Le lac Tianmu. [Cliquez pour agrandir : 32 Kio] Liyang - Le lac Tianmu. [Cliquez pour agrandir : 45 Kio] Liyang - Le lac Tianmu. [Cliquez pour agrandir : 33 Kio] Liyang - Le lac Tianmu. [Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Liyang - Le lac Tianmu.

Autour du lac, du thé est cultivé et l'on peut admirer la plus grande théière à couvercle du monde (2,7 m3, 3,5 mètres de haut et 980 kg).

[Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Liyang - Culture de thé près du lac Tianmu. [Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Liyang - Culture de thé près du lac Tianmu. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Liyang - La plus grande théière du monde.

La promenade sur les bords du lac permet de découvrir différentes machines hydrauliques traditionnelles (pompe actionnée avec les jambes, roue à aubes) ainsi que des sculptures, un pont suspendu et des bateaux traditionnels. La plupart de ces objets sont des reproductions modernes d'éléments traditionnels, et la visite est, dans l'ensemble, d'un intérêt très limité si l'on s'intéresse à l'histoire ou à la culture.

[Cliquez pour agrandir : 111 Kio] Liyang - Environs du lac Tianmu. [Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Liyang - Environs du lac Tianmu. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Liyang - Environs du lac Tianmu : la chute d'eau du dragon blanc. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Liyang - Environs du lac Tianmu. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Liyang - Pont dans les environs du lac Tianmu. [Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Liyang - Environs du lac Tianmu : machine hydraulique. [Cliquez pour agrandir : 143 Kio] Liyang - Environs du lac Tianmu : machine hydraulique. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Liyang - Environs du lac Tianmu : machine hydraulique. [Cliquez pour agrandir : 30 Kio] Liyang - Environs du lac Tianmu : bateaux traditionnels.

L'océan de bambous

L'océan de bambous de Nanshan est un parc de loisirs situé dans les environs du lac Tianmu. Il s'agit d'une petite vallée entourée de montagnes couvertes de bambous. Le sommet le plus haut est celui du mont Wuyuediyi, qui s'élève à 509 mètres. L'ascension se fait en télécabines ou au moyen d'un des deux escaliers de mille marches.

[Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Liyang - L'océan de bambous : l'entrée du parc. [Cliquez pour agrandir : 149 Kio] Liyang - L'océan de bambous : la forêt de bambous. [Cliquez pour agrandir : 135 Kio] Liyang - L'océan de bambous : la forêt de bambous. [Cliquez pour agrandir : 36 Kio] Liyang - L'océan de bambous : lac. [Cliquez pour agrandir : 137 Kio] Liyang - L'océan de bambous : promenade. [Cliquez pour agrandir : 153 Kio] Liyang - L'océan de bambous : ruisseau. [Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Liyang - L'océan de bambous : vue depuis l'abri proche du sommet. [Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Liyang - L'océan de bambous : vue depuis l'abri proche du sommet. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Liyang - L'océan de bambous : le mont Wuyuediyi. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Liyang - L'océan de bambous : l'arrivée des télécabines.

Au sommet se trouve un énorme gong, la « cloche de prière », qui pèse 2,18 tonnes. Au même endroit, les amoureux gravent leurs noms sur des cadenas et les accrochent à des chaînes pour symboliser leur attachement. Des tableaux sont couverts de rubans rouges censés porter bonheur à celui qui les attache, en particulier en ce qui concerne la santé, la famille, les études ou l'argent, selon le tableau choisi.

[Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Liyang - L'océan de bambous : La cloche de prière. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Liyang - L'océan de bambous : Cadenas d'amoureux. [Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Liyang - L'océan de bambous : Rubans porte-bonheur.

Le parc propose aussi la visite d'une volière regroupant plusieurs espèces d'oiseaux dont certains sont dressés en vue d'un spectacle. Enfin, une immense sculpture représentant une tête âgée symbolise le vœu de vivre vieux et de trouver la sagesse. Certains y brûlent des offrandes d'encens ou d'autres essences aromatiques.

[Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Liyang - L'océan de bambous : faisant. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Liyang - L'océan de bambous : perruches dressées pour un spectacle. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Liyang - L'océan de bambous : Sculpture immense en forme de tête. [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Liyang - L'océan de bambous : Sculpture immense en forme de tête.

Lishui - 丽水

La ville de Lishui compte environ 300 000 habitants en 2010 mais est la préfecture d'une zone comptant 2,5 millions d'habitants. Elle possède un centre-ville moderne traversé par la rivière Oujiang. Une promenade agréable a été construite pour se promener sur la rive, à proximité des remparts de la ville.

[Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Lishui - Le centre-ville, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Lishui - Le centre-ville, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Lishui - Le centre-ville, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Lishui - Le centre-ville, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Lishui - Pont à haubans sur la rivière Oujiang, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Lishui - Les remparts de la ville. [Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Lishui - Les remparts de la ville. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Lishui - Les remparts de la ville. [Cliquez pour agrandir : 36 Kio] Lishui - Promenade le long de la rivière Oujiang. [Cliquez pour agrandir : 36 Kio] Lishui - Promenade le long de la rivière Oujiang. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Lishui - Promenade le long de la rivière Oujiang. [Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Lishui - Le centre-ville. [Cliquez pour agrandir : 39 Kio] Lishui - La rivière Oujiang, en dehors de la ville.

Dans la banlieue de Lishui se trouvent de nombreux villages très ruraux et, plus loin, des parcs naturels. La région est connue pour la présence de la minorité ethnique She, qui possède ses propres traditions et culture.

[Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Baifeng - Maisons du village. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Baifeng - Maisons du village. [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Baifeng - Maisons du village. [Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Baifeng - Environs du village. [Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Baifeng - Environs du village. [Cliquez pour agrandir : 118 Kio] Baifeng - Environs du village. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Baifeng - Environs du village.

Le parc Dongxiyan

Le parc Dongxiyan se situe à une trentaine de kilomètres au Nord-Ouest de Lishui et couvre une superficie de 9 km². Certaines structures géologiques y sont remarquables, principalement d'énormes blocs aux couleurs rouges-orangées et une faille assez fine qui sépare deux autres blocs. Le parc compte plusieurs étendues d'eau et est entouré de collines sculptées en escaliers pour la culture d'arbres fruitiers.

[Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Lishui - Le parc Dongxiyan. [Cliquez pour agrandir : 131 Kio] Lishui - Le parc Dongxiyan. [Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Lishui - Le parc Dongxiyan. [Cliquez pour agrandir : 130 Kio] Lishui - Le parc Dongxiyan. [Cliquez pour agrandir : 173 Kio] Lishui - Le parc Dongxiyan. [Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Lishui - Le parc Dongxiyan.

Le parc du mont Dinghu

Le point d'intérêt principal de ce parc est un pic volcanique qui culmine à 170 mètres et qui date de plus de 100 millions d'années. L'empereur jaune y serait monté en chevauchant un dragon. Un temple lui est dédié au pied de cette montagne. L'accès au sommet peut se faire par télécabines et on peut alors admirer une très belle vue sur la ville en contrebas, construite sur les méandres de la rivière.

[Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Lishui - Le parc du mont Dinghu : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Lishui - Le parc du mont Dinghu : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Lishui - Le parc du mont Dinghu : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Lishui - Le parc du mont Dinghu : le temple de l'empereur jaune. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Lishui - Le parc du mont Dinghu : le temple de l'empereur jaune. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Lishui - Le parc du mont Dinghu : le temple de l'empereur jaune. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Lishui - Le parc du mont Dinghu : le temple de l'empereur jaune. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Lishui - Le parc du mont Dinghu : la ville vue du sommet. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Lishui - Le parc du mont Dinghu : la ville vue du sommet. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Lishui - Le parc du mont Dinghu : le pic volcanique. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Lishui - Le parc du mont Dinghu : le pic volcanique.

La montagne jaune - 黄山

Appelée Huang shan en Chinois, il s'agit d'un massif montagneux de la province d'Anhui, relativement proche de Shanghai. C'est également le nom d'une ville par laquelle il faut passer pour aller en train à la montagne jaune. Le massif montagneux classé a une superficie de 1200 km² et 154 km² sont accessibles aux touristes. Il se situe autour de la position 118°1' Est, 30°1' Nord. Le pic le plus haut est appelé « pic du Lotus » et s'élève à 1864,8 m. La végétation est constituée principalement de pins aux formes tortueuses et on y trouve quelques oiseaux.

[Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Huang Shan - Escalier. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Huang Shan - Pins. [Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Huang Shan - La vallée vue depuis la montagne. [Cliquez pour agrandir : 117 Kio] Huang Shan - Oiseau. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Huang Shan - Vue générale.

Le massif est très connu des Chinois et à présent également du monde entier pour avoir inspiré les graphistes du film Avatar, sorti en 2009.

[Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 145 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 142 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Huang Shan - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 139 Kio] Huang Shan - Vue générale.

Sur certains sommets se trouvent des antennes de télécommunications. La montée peut se faire en télécabines. Celles-ci ne semblent pas être utilisées pour monter la nourriture vendue aux touristes, qui est montée à dos d'homme !

[Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Huang Shan - Antenne. [Cliquez pour agrandir : 55 Kio] Huang Shan - Antenne. [Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Huang Shan - Antenne. [Cliquez pour agrandir : 53 Kio] Huang Shan - Télécabines. [Cliquez pour agrandir : 130 Kio] Huang Shan - Porteurs.

Le rocher Feilai est un énorme bloc de pierre presque cubique de 210 m³ et de plus de 500 tonnes. Il est posé au sommet d'une falaise. Comme aucun rocher n'est plus haut que lui dans les environs, rien n'explique à première vue comment il a pu arriver là. Une explication scientifique proposée est que les rochers plus petits qui l'entouraient se sont érodés et/ou sont tombés dans le vide ne laissant sur place que le bloc le plus gros. Un autre rocher, plus petit, dans la même configuration, rappelle vaguement la silhouette d'un singe assis. Il est donc surnommé le « singe regardant le vide ».

[Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Huang Shan - Le rocher Feilai. [Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Huang Shan - Le « singe regardant le vide ».

Le canyon Xihai est très impressionnant. Il offre un long parcours entre de hauts pics rocheux et les escaliers qui le composent sont accrochés aux flancs des montagnes : au-dessus et surtout en dessous d'eux se trouvent des à-pics hauts de plusieurs centaines de mètres. On a souvent l'impression de se promener au-dessus du vide !

[Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Huang Shan - Le canyon Xihai : escalier à flanc de montagne. [Cliquez pour agrandir : 126 Kio] Huang Shan - Le canyon Xihai : pics. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Huang Shan - Le canyon Xihai : escalier à flanc de montagne. [Cliquez pour agrandir : 157 Kio] Huang Shan - Le canyon Xihai : escalier à flanc de montagne. [Cliquez pour agrandir : 126 Kio] Huang Shan - Le canyon Xihai : escalier à flanc de montagne. [Cliquez pour agrandir : 117 Kio] Huang Shan - Le canyon Xihai : escalier à flanc de montagne.

Hongcun - 宏村

Hongcun est un petit village touristique et traditionnel, traversé par une rivière que franchissent plusieurs ponts. Il est très agréable de se promener dans ses ruelles et autour de ses plans d'eau.

[Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Hongcun - Rivière et abords du village. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Hongcun - Rivière et abords du village. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Hongcun - Vue générale du village. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Hongcun - Vue générale du village. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Hongcun - Plan d'eau au centre du village. [Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Hongcun - Maison du village.

Typique de la province d'Anhui, il a été classé par l'UNESCO avec d'autres villages et car il comprend plusieurs bâtiments et salles traditionnelles. Son architecture et magnifique, tant à l'intérieur des bâtiments qu'à l'extérieur.

[Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Hongcun - Architecture traditionnelle de l'Anhui. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Hongcun - Architecture traditionnelle de l'Anhui. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Hongcun - Ruelle typique du village. [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Hongcun - Bâtiments du village. [Cliquez pour agrandir : 152 Kio] Hongcun - Cloisons en bois sculpté. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Hongcun - Salle traditionnelle. [Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Hongcun - Lit traditionnel. [Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Hongcun - Tuiles décorées. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Hongcun - Peintre sur éventails.

La salle Chengzi, qui date de 1855, possède de très belles gravures en bas-relief réalisées sur des poutres et des cloisons.

[Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Hongcun - La salle Chengzi. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Hongcun - La salle Chengzi. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Hongcun - La salle Chengzi : bas-relief en bois. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Hongcun - La salle Chengzi : bas-relief en bois : détail. [Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Hongcun - La salle Chengzi : linteau sculpté. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Hongcun - La salle Chengzi : linteau sculpté : détail.

La salle de Lexu, de la dynastie Ming, est un exemple de l'architecture Hui.

[Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Hongcun - La salle Lexu : porte traditionnelle. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Hongcun - La salle Lexu : panneau en bois sculpté. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Hongcun - La salle Lexu : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Hongcun - La salle Lexu : portraits.

L'« académie du lac Sud » est une ancienne école composée de plusieurs salles, près du lac Sud. Ce lac est en fait un grand étang, proche du village, autour duquel il est agréable de se promener. Il est traversé par un pont aux formes traditionnelles et certains des chênes qui le bordent sont multi-centenaires.

[Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Hongcun - L'académie du lac Sud : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Hongcun - L'étang principal du village, dit le lac Sud.

Nantong - 南通

Le centre historique de cette ville est entouré d'un canal circulaire appelé « rivière Hao » qui servait autrefois de douves au rempart construit en l'an 958, sous la dynastie Zhou.

[Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Nantong - La rue Gongnong. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Nantong - La rue Gongnong. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Nantong - Le centre-ville, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 62 Kio] Nantong - Le centre-ville, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Nantong - Le centre-ville, de nuit.

Le musée

Le musée de Nantong est le premier musée public ouvert en Chine. C'est l'industriel Zhang Jian qui l'a fait ouvrir en 1905.

Il présente quelques collections de biologie et des objets rappelant la culture du Jiangsu, mais sans rien d'exceptionnel et quasiment sans explications en anglais.

[Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Nantong - Le musée : bâtiment récent : extérieur. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Nantong - Le musée : bâtiment historique : extérieur. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Nantong - Le musée : bâtiment historique : extérieur. [Cliquez pour agrandir : 140 Kio] Nantong - Le musée : buste de 张謇 (Zhang Jian). [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Nantong - Le musée : maquette de bateau traditionnel. [Cliquez pour agrandir : 125 Kio] Nantong - Le musée : maquette de la ville historique. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Nantong - Le musée : cerf-volant traditionnel. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Nantong - Le musée : monacanthus chinensis empaillé.

Le mont Langshan

Cette colline, dont le nom signifie « montagne du loup » est incluse dans un parc payant. On peut y voir plusieurs tombes, dont celles de Luo Bing Wang (駱賓王), poète de la dynastie Tang et de Bai Ya Yu (1912-1983).

[Cliquez pour agrandir : 166 Kio] Nantong - Langshan : tombe de 駱賓王 (Luo Bin Wang). [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Nantong - Langshan : tombe de 駱賓王 (Luo Bin Wang). [Cliquez pour agrandir : 143 Kio] Nantong - Langshan : tombe de Bai Ya Yu. [Cliquez pour agrandir : 139 Kio] Nantong - Langshan : jardin. [Cliquez pour agrandir : 135 Kio] Nantong - Langshan : jardin. [Cliquez pour agrandir : 158 Kio] Nantong - Langshan : jardin.

À son sommet se trouve une pagode bouddhiste, celle de Zhiyun. Elle date de la dynastie Song et mesure 35 m de haut. Elle est rectangulaire et faite de briques et de bois. Son toit est recouvert de tuiles vernissées jaunes.

[Cliquez pour agrandir : 124 Kio] Nantong - Langshan : la pagode de Zhiyun. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Nantong - Langshan : la pagode de Zhiyun. [Cliquez pour agrandir : 153 Kio] Nantong - Langshan : la pagode de Zhiyun. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Nantong - Langshan : la pagode de Zhiyun. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Nantong - Langshan : la pagode de Zhiyun. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Nantong - Langshan : la pagode de Zhiyun.

De là, la vue sur le Yangzi Jiang et les environs est remarquable.

[Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Nantong - Langshan : vue du Yangzi Jiang. [Cliquez pour agrandir : 53 Kio] Nantong - Langshan : vue du Yangzi Jiang. [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Nantong - Langshan : vue du Yangzi Jiang. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Nantong - Langshan : vue des environs.

Taïwan - 台湾

Le cas de Taïwan est particulier, cette île étant toujours revendiquée par la République Populaire de Chine, mais disposant de son propre gouvernement, celui de la République de Chine.

Sources et bibliographie


Cette page en français a été créée par Peter à partir de notes de voyage, 3 août 2009 et modifiée pour la dernière fois 25 août 2020. Son avancement est noté 3/3.