Espagne

Récit de deux voyages en Espagne, de Madrid à Aranjuez, Tolède, Ségovie, Burgos et Ávila et sur les traces de Don Quichotte de la Mancha.

    Parenté :
  1. Europe
  2. Espagne

Introduction

Cette page présente différentes villes espagnoles visitées au cours de deux voyages, dont un pélerinage et un voyage culturel et linguistique. Sont présentées les villes de : [Madrid] - [Aranjuez] - [Tolède] - [Burgos] - [Ségovie] - [Ávila] ainsi que la région de [La Mancha]

Ce récit commence par des repères [historiques] et [géographiques] sur l'espagne.

Histoire espagnole

Géographie espagnole

Le pays est composé de 17 régions (les « communautés autonomes » dont les archipels des îles Canaries et Baléares) possédant une certaine indépendance ainsi que deux villes sur le continent africain : Ceuta et Melilla qui se situent sur la côte marocaine.

Le Pays basque espagnol est présenté sur un article à part :

[Cliquez pour agrandir : 136 Kio] Saint-Sébastien - La ville : vue générale.

Page dédiée : Hegoalde

Un exposé détaillé sur le Pays Basque espagnol, sa culture, son patrimoine, sa géographie et ses sites touristiques typiques.

Madrid [carte]

D'abord ville romaine puis arabe mineure, Madrid a pris progressivement de l'importance avant de devenir la capitale de l'Espagne en 1561, sous le règne de Philippe II. Ses armoiries représentent un ours s'appuyant sur un arbousier. C'est actuellement une ville moderne et touristique de plus de 3 millions d'habitants. Elle a accueilli les Journées mondiales de la jeunesse en 2011.

[Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Madrid - L'hôtel de ville. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Madrid - La puerta Alcala. [Cliquez pour agrandir : 35 Kio] Madrid - Coucher de Soleil sur la ville. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Madrid - La ville et ses tours. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Madrid - Place et statue près du parc du Retiro. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Madrid - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Madrid - Canal.

La cathédrale Sainte-Marie

La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena (« Almudena » est un mot d'origine arabe qui signifie « citadelle ») est située juste à côté du palais royal. Elle mesure 102 m de long et 73 m de haut. Construite de 1883 à 1985, elle est de styles néoclassique et néogothique. Elle est remarquable par sa coupole dont la croix s'élève à une centaine de mètres de hauteur ainsi que par ses deux tours.

[Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : la façade. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : la façade. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : l'abside.

L'intérieur abrite de nombreuses œuvres d'art, dont un magnifique retable situé dans le transept Ouest (la nef est construite selon un axe Nord-Sud). Les plafonds, très originaux, ressemblent à des palmes de couleur verte accompagnées de motifs géométriques multicolores.

[Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : la nef. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : le transept. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : retable dans le transept. [Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : retable dans le transept. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : le blason de la ville porté par des anges. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : statue de la bienheureuse Mariana de Jésus. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : vitrail moderne. [Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Madrid - La cathédrale Sainte-Marie de la Almudena : plafond moderne.

Le Palais Royal

Ce palais fut construit par les arabes puis transformé au XVIe siècle. Il a ensuite brûlé avant d'être reconstruit par des artistes italiens. Le dernier roi à y avoir habité est Alphonse XIII. Il est actuellement le deuxième plus grand palais d'Europe et appartient à l'État. Il est entre les mains d'ateliers de restauration. Il comporte six étages dont trois sous-sols.

[Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Madrid - Le Palais Royal : la façade de la cour intérieure : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Madrid - Le Palais Royal : la façade de la cour intérieure : détail. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Madrid - Le Palais Royal : la façade côté jardins : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Madrid - Le Palais Royal : la façade côté jardins : détail. [Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Madrid - Le Palais Royal : fontaine et statue équestre de Philippe IV. [Cliquez pour agrandir : 131 Kio] Madrid - Le Palais Royal : les jardins. [Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Madrid - Le Palais Royal : les parcs Campo del Moro et Casa de Campo.

Les éléments remarquables de ce palais (outre ses 300 horloges !) sont :

Les places

La Plaza de España

Cette place est très connue pour son monument dédié à Miguel de Cervantes, l'auteur de Don Quichotte. Le monument comporte une statue de Cervantes, en pierre, accompagnée de statues équestres, en bronze, de Don Quichotte et Sancho Panza.

[Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Madrid - La Plaza de España : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Madrid - La Plaza de España : le monument à Miguel de Cervantes : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Madrid - La Plaza de España : le monument à Miguel de Cervantes : statue de Cervantes. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Madrid - La Plaza de España : le monument à Miguel de Cervantes : statues de Don Quichotte et Sancho Panza. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Madrid - La Plaza de España : le monument à Miguel de Cervantes : statues de Don Quichotte et Sancho Panza et Cervantes. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Madrid - La Plaza de España : le monument à Miguel de Cervantes : détail.

La Plaza de la Vila

Cette place magnifique abrite le siège de la mairie de Madrid, dans un bâtiment du XVIIe siècle. On y trouve également une statue de Don Álvaro de Bazán, un amiral du XVIe siècle qui a commandé l'Invincible Armada.

[Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Madrid - La Plaza de la Vila : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Madrid - La Plaza de la Vila : la mairie. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Madrid - La Plaza de la Vila : la mairie. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Madrid - La Plaza de la Vila : la mairie. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Madrid - La Plaza de la Vila : la statue de Don Alvaro de Bazan. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Madrid - La Plaza de la Vila : la mairie : détail. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Madrid - La Plaza de la Vila : la statue de Don Alvaro de Bazan.

La Plaza Mayor

Cette place est organisée comme un village, avec ses commerces. Elle est carrée et fermée avec des portes. En son centre se dresse une statue équestre de Philippe III.

[Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Madrid - La Plaza Mayor : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Madrid - La Plaza Mayor : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Madrid - La Plaza Mayor : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 125 Kio] Madrid - La Plaza Mayor : statue équestre de Philippe III et façade peinte.

La Plaza del Sol

Le bâtiment principal de cette place est la présidence de la Communauté de Madrid. Celui-ci affiche l'heure officielle de l'Espagne. Devant cette administration est sertie une plaque délimitant le « kilomètre zéro », point à partir duquel sont comptées toutes les distances du pays.

[Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Madrid - Plaza del Sol : Présidence de la communauté et kilomètre zéro de l'Espagne.

Les églises

Le séminaire

C'est un vaste bâtiment en briques, peu éloigné de la cathédrale.

[Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Madrid - Le séminaire. [Cliquez pour agrandir : 153 Kio] Madrid - Le séminaire.

Basilique royale Saint-François-le-Grand

De style néoclassique, elle date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

[Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Madrid - La basilique royale Saint-François-le-Grand. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Madrid - La basilique royale Saint-François-le-Grand.

Église de los Jéronimos

Cette église appartient à l'ancien monastère de l'ordre de Saint-Jérôme qui s'y trouvait. De styles néogothique, elle remonte au XVIe siècle.

[Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Madrid - L'église de los Jéronimos : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Madrid - L'église de los Jéronimos : la nef. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Madrid - L'église de los Jéronimos : vitrail représentant Saint Jean-Baptiste. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Madrid - L'église de los Jéronimos : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Madrid - L'église de los Jéronimos : retable.

Basilique hispano-américaine de la Merced

Cet édifice, très haut de plafond, est extrêmement moderne, tant par son architecture que par sa décoration.

[Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Madrid - La basilique hispano-américaine de la Merced : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Madrid - La basilique hispano-américaine de la Merced : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Madrid - La basilique hispano-américaine de la Merced : le chœur : détail. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Madrid - La basilique hispano-américaine de la Merced : le plafond.

Chapelle de la Communauté de l'Agneau

Elle fait partie du site qui abrite la Communauté de l'Agneau. Elle est remarquable par son retable.

[Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Madrid - La chapelle de la Communauté de l'Agneau : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 124 Kio] Madrid - La chapelle de la Communauté de l'Agneau : l'intérieur : retable. [Cliquez pour agrandir : 150 Kio] Madrid - La chapelle de la Communauté de l'Agneau : l'intérieur : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 150 Kio] Madrid - La chapelle de la Communauté de l'Agneau : l'intérieur : vitrail représentant le Christ. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Madrid - La chapelle de la Communauté de l'Agneau : l'intérieur : vitrail représentant la Vierge.

Église Sainte-Marie-Madeleine

Il s'agit d'une petite église moderne, en briques.

[Cliquez pour agrandir : 135 Kio] Madrid - L'église Sainte-Marie-Madeleine : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Madrid - L'église Sainte-Marie-Madeleine : l'intérieur.

Église Saint-Manuel-et-Saint-Benoît

De style néobizantin, elle date de la première décennie du XXe siècle. Elle est située près du parc du Retiro

[Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Madrid - L'église Sainte-Manuel-et-Saint-Benoît, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Madrid - L'église Sainte-Manuel-et-Saint-Benoît : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Madrid - L'église Sainte-Manuel-et-Saint-Benoît : croix.

Église de la paroisse Saint-Antoine de las Carcavas

Il s'agit d'une petite église, assez loin du centre-ville.

[Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Madrid - L'église de la paroisse Saint-Antoine de las Carcavas : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Madrid - L'église de la paroisse Saint-Antoine de las Carcavas : l'intérieur.

Église de la paroisse Saint-Martin-de-Porres

Il s'agit d'une petite église, en briques, près de la station Hortaleza.

[Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Madrid - L'église de la paroisse Saint-Martin-de-Porres : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Madrid - L'église de la paroisse Saint-Martin-de-Porres : l'intérieur.

Église de la paroisse Saint-Martin-de-Porres

Il s'agit d'une grande église, en briques qui comporte également une crypte.

[Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Madrid - L'église de la paroisse Sainte-Marie-Michèle-et-Saint-Enrique : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Madrid - L'église de la paroisse Sainte-Marie-Michèle-et-Saint-Enrique : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Madrid - L'église de la paroisse Sainte-Marie-Michèle-et-Saint-Enrique : le chœur.

Les parcs

Le parc du Retiro

Ce parc date du XVIIe siècle et couvre actuellement 118 hectares. Il comporte de nombreux bosquets, bâtiments et plans d'eau offrant des promenades agréables.

[Cliquez pour agrandir : 127 Kio] Madrid - Le parc du Retiro : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Madrid - Le parc du Retiro : bosquet. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Madrid - Le parc du Retiro : bosquet et statue. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Madrid - Le parc du Retiro : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Madrid - Le parc du Retiro : bassin et colonnade. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Madrid - Le parc du Retiro : bassin et colonnade : détail. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Madrid - Le parc du Retiro : bassin et jet d'eau. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Madrid - Le parc du Retiro : bâtiment.

Le palais de cristal a été construit pour l'exposition coloniale de 1887 et sert actuellement pour les expositions d'art.

[Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Madrid - Le parc du Retiro : le palais de cristal : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Madrid - Le parc du Retiro : le palais de cristal : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Madrid - Le parc du Retiro : le palais de cristal : détail.

Autres lieux

Le congrès des députés

Il s'agit de l'assemblée nationale espagnole, qui comporte 350 députés. Le Palais des cours, qui l'abrite, terminé en 1850, est de style néoclassique et orné de lions en bronze.

[Cliquez pour agrandir : 41 Kio] Madrid - Assemblée Nationale.

L'opéra

Donnant sur la place Isabelle II, ce théâtre royal a été rénové de 1991 à 1997 pour devenir une salle d'opéra.

[Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Madrid - L'opéra. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Madrid - L'opéra : la statue d'Isabelle II.

Le métro

Madrid dispose d'un métro qui existe depuis 1919. En 2011, il comporte 13 lignes et plus de 300 km de voies.

[Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Madrid - Le métro. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Madrid - Le métro.

La manufacture royale de tapis

Cette manufacture fut fondée par Philippe V en 1721. Elle enseigna l'art de la tapisserie dans toute l'Espagne. Suite à une crise, elle devient privée en 1895 et avec le but d'apprendre aux jeunes.

Actuellement, elle est spécialisée dans la fabrication artisanale, sur commande et la réparation de tapis. Les techniques utilisées sont :

Ces techniques sont le mêmes qu'à l'origine. Les ouvriers travaillent huit heures par jour dont 15 minutes de pause. La soie est dévidée à la main avec des outils du XVIIIe siècle.

Cette manufacture expose aussi des tapis anciens (du XVIIe siècle au XIXe siècle), prenant pour modèles des toiles de Raphaël, ainsi que des tapis créés par des étudiants.

Divers

Le monastère des déchaussées royales, fondé en 1559, abrite de nombreuses œuvres d'art, trousseaux des jeunes filles devenues religieuses.

L'église de San Antonio de la Florida possède une fresque de Francisco de Goya.

Le monastère-palais de l'Escurial, érigé par le roi Philippe II, est le lieu d'inhumation de six souverains et contient 7500 reliques.

Aranjuez [carte]

Aranjuez, placée entre Madrid et Tolède, est propice à l'agriculture (elle est particulièrement connue pour ses fraises) par sa bonne terre et son irrigation assurée par 2 fleuves. Sur l'un d'eux est construit un petit port fluvial. Le climat est continental, donc peu humide, très froid en hiver et très chaud en été. Les bâtiments logeant ses 50 000 habitants sont limitées à 2 étages. La structure de la ville est carrée et date de Charles III. Les arènes de cette ville sont remarquablement conservées.

Aranjuez a inspiré Joaquín Rodrigo, compositeur du célèbre Concerto d'Aranjuez.

Le Palais Royal

Ce palais fut construit sur l'ordre de Philippe II, de 1561 à 1778. Les salles visitables sont :

Une seconde partie présente la vie dans le palais, par une exposition d'uniformes, costumes royaux, robes des reines et infantes, peintures et photos du XIXe siècle, meubles et objets divers dont bicyclettes, fusils et même une « machine » à faire de la gymnastique, soi-disant portative !

Les jardins

Les premiers jardins furent construits en même temps que le palais, sous Philippe II, dans la dynastie des Habsbourg tandis que les jardins les plus récents datent de Charles III, dans la dynastie des Bourbons.

[Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Aranjuez - Le Palais Royal : Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Aranjuez - Le Palais Royal : Fontaine des jardins.

Schéma d'une statue des jardins du palais.

Tolède [carte]

Espagne : Tolède est une ville commune aux cultures juive, chrétienne et musulmane.

Cette ville a une histoire primordiale car elle a hébergé toutes les civilisations qui sont passées en Espagne :

Alphonse X dit « le Sage » y crée une école de traduction et en fait ainsi un centre culturel. Cette ville contient donc tous les styles architecturaux. L'Alcazar, restauré, domine la ville de ses quatre tours. La cathédrale est de style gothique. On trouve des bâtiments de la renaissance et un autre qui fut successivement mosquée, synagogue et église.

Cette ville est difficilement prenable car fortifiée par une barrière naturelle (l'eau) et artificielle (les remparts). Elle est bâtie sur une colline et contient donc beaucoup d'escaliers. Les Espagnols disent donc : « Calle arriba, calle abajo... » !

[Cliquez pour agrandir : 35 Kio] Tolède - Chapelle. [Cliquez pour agrandir : 53 Kio] Tolède - Le Tage. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Tolède - Le Tage.


Tolède : Vue générale en Panoramique Ultra Haute Définition.

La cathédrale Sainte-Marie

Elle regroupe différents styles et matériaux et est pourvue de créneaux. Elle avait donc une fonction militaire défensive.

[Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Tolède - La cathédrale. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Tolède - La cathédrale. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Tolède - La cathédrale. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Tolède - La cathédrale.

L'Artisanat

Pour réaliser les objets typiques de Tolède, en acier recouvert d'or, la méthode est traditionnelle : on rougit l'acier au feu puis on le bat pour lui donner la forme désirée. On le refroidit avec de l'eau ou de l'huile puis on le décore avec des pierres précieuses et de l'or : c'est le damasquinage. Cet art vient de Damas. L'or utilisé est très pur (23 ou 24 carats). On raye la pièce d'acier pour introduire dans les rainures les fils d'or. On passe ensuite l'objet au feu pour noircir l'acier qui ne peut alors plus s'oxyder. Il est conseillé de nettoyer ces objets une fois par an à l'huile d'olive. Le prix dépend de l'artisan : les plus beaux objets sont faits à la main par le maître, les autres avec une machine par les élèves.

Burgos

Burgos est située dans la communauté autonome de Castille-et-León. La ville possède environ 180 000 habitants.

Elle est connue notamment parce que Rodrigo Díaz de Vivar, surnommé El Cid Campeador, est né à proximité. Ce héros de la Reconquista est présent dans de nombreuses œuvres littéraires et artistiques comme la tragicomédie de Corneille, Le Cid.

[Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Burgos - La ville vue depuis la colline. [Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Burgos - La ville vue depuis la colline. [Cliquez pour agrandir : 118 Kio] Burgos - La ville et la cathédrale vues depuis la colline. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Burgos - L'église San Esteban. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Burgos - Le théâtre principal. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Burgos - La diputación provincial. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Burgos - Place et fontaine devant la cathédrale.

La cathédrale Sainte-Marie

Construite du XIIIe siècle au XVe siècle, la cathédrale Sainte-Marie, de style gothique, est actuellement classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Son architecture est remarquable, ainsi que son cloître du XIVe siècle.

[Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Burgos - La cathédrale : la façade. [Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Burgos - La cathédrale : le côté Sud-Est. [Cliquez pour agrandir : 125 Kio] Burgos - La cathédrale : la façade. [Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Burgos - La cathédrale : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Burgos - La cathédrale : le tympan. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Burgos - La cathédrale : l'abside. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Burgos - La cathédrale : le cloître. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Burgos - La cathédrale : le cloître.

Les plafonds du chœur et des chapelles sont sculptés avec une finesse incroyable qui les fait ressembler à de la dentelle !

[Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Burgos - La cathédrale : plafond sculpté d'une chapelle. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Burgos - La cathédrale : plafond sculpté du chœur. [Cliquez pour agrandir : 125 Kio] Burgos - La cathédrale : plafond sculpté du chœur. [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Burgos - La cathédrale : plafond sculpté d'une chapelle. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Burgos - La cathédrale : plafond sculpté d'une chapelle. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Burgos - La cathédrale : plafond sculpté. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Burgos - La cathédrale : plafond sculpté.

L'intérieur est magnifique, avec une quantité d'œuvres d'art très largement supérieure à celle des cathédrales françaises : tableaux, sculptures, retables, vitraux, stalles merveilleusement conservés.

[Cliquez pour agrandir : 137 Kio] Burgos - La cathédrale : retable. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Burgos - La cathédrale : retable avec la Vierge à l'Enfant. [Cliquez pour agrandir : 127 Kio] Burgos - La cathédrale : retable. [Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Burgos - La cathédrale : retable du chœur. [Cliquez pour agrandir : 129 Kio] Burgos - La cathédrale : retable. [Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Burgos - La cathédrale : retable. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Burgos - La cathédrale : escalier intérieur. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Burgos - La cathédrale : chapelle. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Burgos - La cathédrale : tombeau avec un bas-relief de la Nativité. [Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Burgos - La cathédrale : statues sur un pilier. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Burgos - La cathédrale : gisants en marbre. [Cliquez pour agrandir : 144 Kio] Burgos - La cathédrale : l'enfance du Christ. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Burgos - La cathédrale : l'enfance du Christ. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Burgos - La cathédrale : les stalles. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Burgos - La cathédrale : les stalles. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Burgos - La cathédrale : les stalles : détail. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Burgos - La cathédrale : les stalles : détail. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Burgos - La cathédrale : vitrail du Sacré-Cœur. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Burgos - La cathédrale : vitrail du baptême de Jésus. [Cliquez pour agrandir : 118 Kio] Burgos - La cathédrale : vitrail de l'Assomption. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Burgos - La cathédrale : vitrail.

L'édifice comporte, en outre, un musée où est exposé le trésor : calices, chasubles, ostensoirs, etc.

[Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Burgos - La cathédrale : chasuble. [Cliquez pour agrandir : 124 Kio] Burgos - La cathédrale : ostensoir et objets liturgiques.

L'église Saint-Gil

Saint Gilles l'Ermite est né à Athènes au VIIe siècle et a vécu dans le Languedoc-Roussillon. Il était anachorète et ami d'une biche grâce à laquelle il rencontrera le roi Wisigoth Wamba pendant une chasse royale. Ce roi le fera devenir abbé et Gilles conseillera alors les rois et même les papes.

L'église fut construite aux XIIIe et XIVe siècles, par les mêmes artisans que ceux qui ont fait la cathédrale. De riches marchands ont fait construire les chapelles latérales pour y être enterrés.

On peut y voir une statue du Christ d'où ont coulé 16 gouttes de sang en 1366. On lui attribue aussi d'autres miracles, comme la téléportation d'un prisonnier innocent de sa cellule de prison vers un couvent situé à plusieurs centaines de kilomètres.

[Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Burgos - L'église Saint-Gil : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 126 Kio] Burgos - L'église Saint-Gil : vitraux et crucifix. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Burgos - L'église Saint-Gil : la nef.

Le musée militaire régional

Inauguré en 1985, il présente 1260 m² de collections telles que des drapeaux, armes à feux, maquettes, etc. Il se trouve dans une caserne où l'on peut voir des chars de différentes guerres.

[Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Burgos - Le musée militaire régional : cour. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Burgos - Le musée militaire régional : char. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Burgos - Le musée militaire régional : canon. [Cliquez pour agrandir : 125 Kio] Burgos - Le musée militaire régional : canon. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Burgos - Le musée militaire régional : char. [Cliquez pour agrandir : 127 Kio] Burgos - Le musée militaire régional : char.

Le château

Des fouilles dans le château ont montré que le lieu est habité depuis la préhistoire. La première forteresse est érigée en 884, sous le règne d'Alfonse III. Plus tard, entre les XIe et XIIIe siècles, il a servi de prison.

Entre les XIVe et XVe siècles, il a appartenu à différentes familles nobles. Pendant la guerre de succession de 1475-1479, elle fut prise après 8 mois de siège puis fut abandonnée au XVIe siècle et brûla en 1736. Reconstruite par l'armée française, elle fut de nouveau abandonnée en 1813.

Elle fut restaurée au milieu du XXe siècle pour lui rendre son aspect originel. On peut ainsi admirer la cour d'armes, le palais d'Alphonse X et divers autres éléments dont un puits de 62 m de profondeur et des souterrains.

[Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Burgos - Le château. [Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Burgos - Le château.

Ségovie

Bâtie sur une colline, la ville existait déjà dans l'Antiquité comme en témoigne le magnifique aqueduc gallo-romain, parfaitement préservé, qui l'approvisionnait en eau.

Au Moyen-Âge, l'histoire de la ville est marquée par Juan Bravo qui y mène une révolte contre les troupes royalistes pendant la guerre des Communautés de Castille.

[Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Ségovie - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Ségovie - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Ségovie - La Plaza Mayor et l'église Saint-Martin. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Ségovie - La Plaza Mayor et l'hôtel de ville. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Ségovie - La Plaza Mayor et le théâtre Juan Bravo. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Ségovie - Une tour médiévale et la statue de Juan Bravo. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Ségovie - La statue de Juan Bravo. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Ségovie - Une rue devant l'église Saint-Martin et la cathédrale Sainte-Marie. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Ségovie - Façade décorée. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Ségovie - Porte ouvragée. [Cliquez pour agrandir : 111 Kio] Ségovie - L'église du centre Saint-Jean-de-la-Croix. [Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Ségovie - Le monastère Sainte-Marie del Parral.

La cathédrale Sainte-Marie

L'ancienne cathédrale, romane, très endommagée pendant la guerre des Communautés, fut remplacée au XVIe siècle par cette cathédrale gothique dont la construction a commencé en 1525. Elle possède un superbe cloître gothique.

[Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 122 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : vue générale depuis le cloître. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : la coupole. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : le clocher. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : le cloître. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : fenêtre du cloître. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : fenêtre du cloître. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : le cloître. [Cliquez pour agrandir : 128 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : le puits du cloître.

L'édifice est remarquable par ses très nombreuses chapelles remplies d'œuvres d'art telles que des retables, bas-relief, statues, vitraux, tableaux, etc.

[Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : triptyque de la descente de croix. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : statue de l'entrée du Christ à Jérusalem, sur un âne. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : retable. [Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : retable. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : retable de la Vierge. [Cliquez pour agrandir : 132 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : retable. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : retable. [Cliquez pour agrandir : 149 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : retable. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : vitraux.

Ses voûtes ne sont pas de simples croisés d'ogives comme dans d'autres cathédrales gothiques, mais des décors presque floraux faits de pierre.

[Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : plafond ouvragé. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : plafond ouvragé. [Cliquez pour agrandir : 111 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : plafond ouvragé. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : plafond ouvragé. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : plafond ouvragé.

La cathédrale possède également des stalles magnifiques et bien conservées.

[Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : les stalles. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : les stalles. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : les stalles : détail. [Cliquez pour agrandir : 125 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : les stalles : détail.

La chapelle du Saint-Sacrement est également remarquable. Elle contient un retable et est surmontée d'une coupole.

[Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : la chapelle du Saint-Sacrement : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 151 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : la chapelle du Saint-Sacrement : le retable. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Ségovie - La cathédrale Sainte-Marie : la chapelle du Saint-Sacrement : la coupole.

Les églises

Église de la Vraie Croix

Cette église, qui date du XIIIe siècle, a été construite par des Templiers ou par l'Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Sa nef s'inscrit dans un dodécagone que jouxte un clocher carré, le tout de style roman tardif.

[Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Ségovie - L'église de la Vraie Croix. [Cliquez pour agrandir : 127 Kio] Ségovie - L'église de la Vraie Croix. [Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Ségovie - L'église de la Vraie Croix.

Église Saint-Martin

Elle date du XIIe siècle mais a été transformée depuis, notamment par l'ajout d'une galerie protégée par une série de très belles arches posées sur des colonnes doubles.

[Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Ségovie - L'église Saint-Martin.

Église Saint-André

Elle est également de style roman et possède un beau clocher percé d'arcades sur trois étages.

[Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Ségovie - L'église Saint-André.

L'aqueduc

Ségovie possède un sublime aqueduc gallo-romain, datant de la fin du Ie siècle ou du début du IIe siècle. D'une longueur de 1,2 km, sa hauteur est comprise entre 28 m et 35 m et sa pente est de 1 %.

Une de ses particularités est que les blocs de granit, plus de 20 000 au total, ne sont pas liés entre eux par du mortier mais juste maintenus par leur propre poids.

[Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Ségovie - L'aqueduc. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Ségovie - L'aqueduc. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Ségovie - Maisons près de l'aqueduc. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Ségovie - Statue de la Vierge sur l'aqueduc.

L'Alcazar

Un alcazar est un palais fortifié. Celui-ci date du début du XIIe siècle et a été restauré plusieurs fois depuis.

[Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Ségovie - L'Alcazar.

Ávila

Ávila est située dans la communauté autonome de Castille-et-León. Fondée par les Romains, sur un site déjà habité auparavant, il s'agit actuellement de la plus haute capitale de province d'Espagne, située à 1182 m d'altitude.

[Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Ávila - L'hôtel de ville. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Ávila - Les environs. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Ávila - Les environs. [Cliquez pour agrandir : 53 Kio] Ávila - Les arènes. [Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Ávila - Façade ornée en pierre.

Cette ville, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, possède des murailles remarquables, construites pour résister aux assauts des Maures pendant la Reconquista. Ces murailles mesurent 2,5 km de long et possèdent 9 portes d'entrée et 88 tours.

[Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Ávila - Les remparts : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Ávila - Les remparts : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Ávila - Les remparts : détail. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Ávila - Les remparts : porte. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Ávila - Les remparts : tour. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Ávila - Les remparts : porte. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Ávila - Les remparts : la ville et sa muraille.

La cathédrale del Salvador

Elle est bâtie tout contre les remparts, en même temps qu'eux, de 1090 à 1099. Faite initialement avec de la pierre blanche et rouge, importée et donc très chère (la pierre étant rare dans la région), la fin de la construction est faite de granite, pour réduire les coûts.

[Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Ávila - La cathédrale : la façade. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Ávila - La cathédrale : la façade. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Ávila - La cathédrale : le côté Nord. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Ávila - La cathédrale : l'abside et les remparts. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Ávila - La cathédrale : détail des pierres.

Son style montre la transition entre le roman et le gothique. Le magnifique retable, dans le chœur, montre de nombreuses scènes bibliques, dont la Transfiguration, au centre. Un partie de ses vitraux furent détruits par un séisme en 1743.

[Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Ávila - La cathédrale : le chœur : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Ávila - La cathédrale : le chœur : le retable. [Cliquez pour agrandir : 111 Kio] Ávila - La cathédrale : la nef et le jubé. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Ávila - La cathédrale : extrémité du transept Sud. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Ávila - La cathédrale : statue de la Vierge.

Lieux thérésiens

Cette partie présente différents lieux d'Ávila liés à la vie de Sainte Thérèse d'Ávila, appelée localement Sainte Thérèse de Jésus. Cette grande sainte espagnole du XVIe siècle a fondé 20 couvents carmes.

Le couvent Saint-Joseph

Il s'agit du premier couvent carme fondé par Sainte Thérèse en 1562. Les carmels abritent au maximum 21 sœurs, selon la règle. Celui-ci était à l'origine une maison très pauvre, à deux étages. Sainte Thérèse et ses sœurs carmélites l'ont nettoyée et y ont installé un autel et une cloche (cassée, pour que cela coûte moins cher !). La petite chapelle, qui mesure environ 10 mètres par 5, ressemble à une crèche.

La fenêtre, armée de piques, est d'origine. Sainte Thérèse y a eu une expérience mystique de lévitation. Le tableau de Saint Paul est une huile sur toile du XVIIe siècle, de l'école castillanne et d'auteur inconnu.

La tombe au centre de la chapelle est celle d'un proche de Sainte Thérèse, qui a trouvé la maison et les y a installées en échange d'y être enterré. Veuf, il s'est fait prêtre et a donné son pouvoir et ses propriétés aux sœurs.

[Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Ávila - Le couvent Saint-Joseph : la façade. [Cliquez pour agrandir : 146 Kio] Ávila - Le couvent Saint-Joseph : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Ávila - Le couvent Saint-Joseph : la chapelle. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Ávila - Le couvent Saint-Joseph : la chapelle : tombe. [Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Ávila - Le couvent Saint-Joseph : la chapelle : tableau de Saint Paul et statues. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Ávila - Le couvent Saint-Joseph : l'église : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Ávila - Le couvent Saint-Joseph : l'église : le chœur : retable. [Cliquez pour agrandir : 117 Kio] Ávila - Le couvent Saint-Joseph : l'église : chapelle latérale.

Le musée de Sainte Thérèse

Il présente de nombreux objets liés à la vie de la Sainte et à son époque. On peut notamment y voir un lit dont l'oreiller est un simple pavé de bois brut !

[Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Ávila - Le musée de Sainte Thérèse : coffre et tableau de la Vierge à l'Enfant. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Ávila - Le musée de Sainte Thérèse : objets pieux et tableau. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Ávila - Le musée de Sainte Thérèse : statue de la Vierge. [Cliquez pour agrandir : 31 Kio] Ávila - Le musée de Sainte Thérèse : chambre de carmélite avec un morceau de bois comme oreiller !

La maison de Sainte Thérèse

Il s'agit de quelques salles visitables, dans un couvent de sœurs cloîtrées. Elles sont semblables à ce qu'elles étaient en 1535, lorsque Thérèse y est entrée, à 20 ans. Elle y est restée 40 ans.

La fresque de la flagellation date de 1569 et représente une vision qu'a eu Thérèse pendant qu'elle attendait un chevalier : le Christ lui a reproché de continuer à mener une vie mondaine dans le couvent et lui a fait comprendre que la vie que menaient alors les carmes n'était pas assez rigoureuse.

Avant la réforme proposée par Sainte Thérèse, les cellules des moniales étaient relativement spacieuses et comportaient une cuisine et une chambre. Le luxe, relatif, dépendait des possessions personnelles de la sœur, ce que Sainte Thérèse refusait. Après sa réforme, les cellules ont adopté une taille trois fois plus petite, avec simplement un lit, donc un dépouillement extrême. Elles n'ont jamais de chauffage, même lorsque les températures deviennent négatives.

À côté de la cellule se trouve un escalier où Thérèse a vu l'Enfant Jésus. Il lui a demandé qui elle était, ce à quoi elle a répondu : « Je suis Thérèse de Jésus » et lui : « Je suis le Jésus de Thérèse » !

Le pape Jean-Paul II y est venu en 1982 et a rencontré deux carmélites de chaque congrégation, soit environ 1500 religieuses. On peut encore admirer son fauteuil.

[Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Ávila - La maison de Sainte Thérèse : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Ávila - La maison de Sainte Thérèse : fresque représentant la flagellation vue par Sainte Thérèse. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Ávila - La maison de Sainte Thérèse : le fauteuil du pape Jean-Paul II. [Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Ávila - La maison de Sainte Thérèse : ancienne cellule de carmélite. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Ávila - La maison de Sainte Thérèse : représentation d'une apparition de l'Enfant Jésus à Sainte Thérèse. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Ávila - La maison de Sainte Thérèse : chasubles. [Cliquez pour agrandir : 54 Kio] Ávila - La maison de Sainte Thérèse : parloir de carmélite.

L'Église de la Santa

C'est là qu'est née Sainte Thérèse. La maison fut plus tard transformée en église. Un retable représente une vision de Sainte Thérèse : la Vierge et Saint Joseph lui donnent un collier de pierres précieuses.

Dans un petit jardin se trouvent les statues de Thérèse et de son frère Rodrigue enfants.

[Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Ávila - L'église de la Santa : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Ávila - L'église de la Santa : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Ávila - L'église de la Santa : la coupole. [Cliquez pour agrandir : 136 Kio] Ávila - L'église de la Santa : retable. [Cliquez pour agrandir : 153 Kio] Ávila - L'église de la Santa : retable : détail. [Cliquez pour agrandir : 138 Kio] Ávila - L'église de la Santa : statues représentant Sainte Thérèse et son frère. [Cliquez pour agrandir : 55 Kio] Ávila - L'église de la Santa : vitrail représentant Sainte Thérèse. [Cliquez pour agrandir : 54 Kio] Ávila - L'église de la Santa : vitrail représentant la vie de Sainte Thérèse. [Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Ávila - L'église de la Santa : vitrail représentant Sainte Thérèse priant. [Cliquez pour agrandir : 62 Kio] Ávila - L'église de la Santa : vitrail représentant une apparition de Sainte Thérèse.

La basilique Saint-Vincent

Construite entre les XIIe et XIVe siècles, cette église est de style roman. Elle abrite une statue de la Vierge du souterrain, patronne de la ville, ainsi que le cénotaphe de Saint Vincent, Sainte Sabine et Sainte Cristeta, très orné.

[Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Ávila - La basilique Saint-Vincent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Ávila - La basilique Saint-Vincent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Ávila - La basilique Saint-Vincent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Ávila - La basilique Saint-Vincent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Ávila - La basilique Saint-Vincent : statue de la Vierge. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Ávila - La basilique Saint-Vincent : la nef.

Les églises

Église Saint-André

De style roman, son chœur est en forme de quart de sphère.

[Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Ávila - L'église Saint-André : la nef. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Ávila - L'église Saint-André : le chœur.

Église Saint-Martin

De style roman, elle est située à l'extérieur des remparts.

[Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Ávila - L'église Saint-Martin.

Église Saint-Pierre

De style roman, elle est située près des remparts, au bout d'une vaste place.

[Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Ávila - L'église Saint-Pierre.

La Mancha [carte]

La devise de la Mancha : « Nueve meses de invierno, tres meses de infierno » !

La Mancha est un désert plat, un plateau agricole et sec. Les villages sont petits et éparpillés. Nous nous sommes arrêtés dans un village typique de la Mancha. Au temps de Don Quichotte, les maisons étaient blanches, d'un étage au maximum. On peut imaginer les habitants calmes et qui s'ennuient comme Don Quichotte, austères comme les paysages qui les entourent. L'influence architecturale est romaine pour les arcs arrondis et wisigothique pour le clocher octogonal. On y cultive des céréales, des vignes et des oliviers car ces cultures nécessitent peu d'eau. Les couleurs de la Mancha sont le rouge et le blanc.

Don Quichotte

[Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Madrid - La Plaza de España : le monument à Miguel de Cervantes : statues de Don Quichotte et Sancho Panza et Cervantes.

Page dédiée : Don Quijote

Unos elementos a proposito de la obra de Miguel de Cervantes y de sus protagonistas Don Quijote de la Mancha y Sancho Panza.

L'oeuvre et ses interprétations

On résume souvent Don Quichotte, œuvre mondialement connue, à certains épisodes ou à la silhouette caractéristique de ses protagonistes. Cependant, la fascination exercée par le héros et par le thème de l'idéal face à la réalité a inspiré de nombreux philosophes et écrivains : par son aptitude à s'adapter aux différentes époques, Don Quichotte s'est alors imposé comme un exemple universel.

Ainsi, à la fin du XVIIe siècle, de nouvelles interprétations de l'œuvre par les romantiques allemands ont révélé, derrière le côté burlesque, la symbolique de l'œuvre et ses puissances d'onirismes et d'irrationnel. Le chevalier devient ainsi l'emblème d'une lutte entre les forces, tantôt la nature et la réalité, tantôt la poésie et la prose, tandis que la réponse donnée à quantité de questions philosophiques sur la vie donne à l'œuvre une valeur de mythe moderne et universel, dont le sujet central est l'opposition entre réel et idéal, celui-ci, même abattu, triomphant toujours, malgré la bassesse des humiliations subies.

Sur la liberté du héros

À travers ses sorties dans la Mancha, Don Quichotte, lui-même âgé, veut faire renaître l'humanité. C'est ainsi qu'il se crée un nouvel espace de vie, qu'il croit de plus en plus large. En effet, dans son mouvement (parfois imaginaire et donc immobile), le héros pense voyager, en mer ou dans les airs, après l'immense étendue de la Mancha.

À la différence des protagonistes d'autres œuvres, il ne raconte pas ses aventures, mais les vit, dans le monde réel, malgré ses faiblesses, ou est persuadé de le faire, dans des espaces imaginaires, comme l'équateur ou encore les enfers. Il mourra finalement, dans son village, redevenu lucide.

[Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Madrid - La Plaza de España : le monument à Miguel de Cervantes : statue de Cervantes. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Madrid - La Plaza de España : le monument à Miguel de Cervantes : statues de Don Quichotte et Sancho Panza. [Cliquez pour agrandir : 122 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : effigie de Miguel de Cervantes.

Château de Consuegra

Cette forteresse militaire fut construite entre les IXe et XIIIe siècles, d'abord par les arabes, lors de la Reconquista. Il a subi des affrontements continuels jusqu'à la bataille des « nuevas de Tolosa » (1212). En cas d'attaque, la population du village s'y réfugiait. Au XIIe siècle, le château est cédé à une organisation religieuse et militaire : la confrérie de l'ordre de San Juan. Ses objectifs étaient de repeupler les villages et de construire un monastère avec une bibliothèque. Grâce aux impôts et donations, le château s'agrandit. À la Renaissance, en 1492, l'ordre déménage et le château est laissé à l'abandon avec les livres. On peut noter le passage de Napoléon en 1830. Actuellement, une école-atelier du village, avec des maçons, reconstruit le château. Celui-ci comportait, répartis dans 3 enceintes :

[Cliquez pour agrandir : 48 Kio] La Mancha - Le château de Consuegra.

Un moulin

Les moulins servaient à moudre le blé. Ils étaient placés en hauteur pour avoir le plus possible de vent. Des onze moulins construits sur la colline du château de Consuegra, cinq sont en état de marche. Ils comportent 3 étages : le magasin à farine de blé, à farine de son et la machine. Certaines machines sont d'origine, d'autres du XIXe siècle. Mode d'emploi :

[Cliquez pour agrandir : 45 Kio] La Mancha - Les moulins.

Le potier

Nous avons pu visiter l'atelier d'un potier. L'argile est préparé en juillet et en août, avec un mélange de terre argileuse, chargée en oxyde de fer et d'eau. Cet argile est ensuite modelée par l'artisan sur un tour. Celui-ci est actionné par un moteur électrique (il n'y a pas si longtemps, on l'actionnait avec les pieds). Les vases sont décorés avec des motifs traditionnels puis cuits dans un four à bois. La température étant très approximative, l'artisan récite une prière : « Que Dieu rajoute ce qui manque et enlève ce qui est en trop. », en traçant une croix sur la porte du four. La cuisson doit être lente pour éviter que l'argile n'éclate.


Cette page en français a été créée par Peter à partir de notes de voyage, 23 juin 2003 et modifiée pour la dernière fois 25 août 2020. Son avancement est noté 3/3.