Pays Basque

Un exposé détaillé sur le Pays Basque français, sa culture, son patrimoine, sa géographie et ses sites touristiques typiques.

    Parenté :
  1. Europe
  2. France
  3. Nouvelle-Aquitaine
  4. Pays Basque

Introduction

Le Pays Basque, à l'extrême Sud-Ouest de la France est une région fascinante. Elle a su d'une part conserver ses traditions, comme en témoignent ses villages historiques et son architecture typique largement observable, et d'autre part, dans le même temps, s'adapter à la modernité en restant attrayante et jeune, notamment grâce à l'univers du sport (spots de surf, rugby...).
Des plages de sable aux falaises abruptes, des bords de la Nive aux montagnes de l'intérieur des terres, les paysages sont riches et variés, très différents selon les saisons et véhiculent une atmosphère unique.

Pays Basque : Les sept provinces du Pays Basque.

Le Pays Basque (Euskal Herria en basque) est constitué de sept provinces :

On peut noter que ce que les Espagnols appellent « Pais Vasco » est simplement composé d'Álava, Vizcaya et Guipuscoa.


Cette page concerne le Pays Basque français. Pour découvrir le Pays basque espagnol, se référer à la page Hegoalde.

Sont présentés dans l'ordre :

Histoire

Généralités

Le peuple basque se distingue des autres peuples européens, notamment du point de vue hématologique. En effet, le groupe sanguin O, rhésus négatif y est présent à une fréquence bien plus élevée qu'ailleurs (alors qu'il s'agit de deux allèles récessifs) alors que le groupe B y est pratiquement absent. Les historiens attestent de la présence de cette ethnie en Navarre dès le VIIe siècle avant Jésus-Christ.

De nombreux sites préhistoriques témoignent d'une présence humaine dés -15 000 : les hommes de Néandertal et Cro-Magnon y ont laissé des silex et flûtes taillés ainsi que des peintures rupestres. Les principales grottes du Pays Basque français sont situées à Sare, Isturitz, Oxocelhaya et Erberua.

Le pays fut fortement marqué par la conquête anglaise durant la Guerre de Cent Ans. De nombreux mots sont alors entrés dans le vocabulaire et les noms de lieux. Ainsi, Sainte-Marie-de-Gosse et Saint-Laurent-de-Gosse, dans les Landes, doivent leur nom à la présence de nombreuses oies (goose en anglais).

L'arrivée d'Henri IV comme roi de France, en 1589 marque la fin d'une période longue de plusieurs siècles durant lesquels la Navarre fut conquise et reprise de nombreuses fois par les Arabes et les royaumes de France et d'Espagne. Ainsi, en 778, ce seraient des Vascons révoltés qui auraient attaqué l'arrière garde de l'armée de Charlemagne à Ronceveau. Plus tard, en 824, l'armée des Francs fut de nouveau écrasée par des Vascons menés par Eneko Arista qui devint roi de Pampelune. La Navarre fut ensuite impliquée dans les guerres entre la France et l'Angleterre, avant d'être rattachée au royaume de France, de Philippe le Bel à Louis X. Après une indépendance, une guerre civile et plusieurs tentatives de conquêtes, dont celle de Charles Quint en 1524, Henri IV, devient roi de France et de Navarre et intègre définitivement la province au Royaume de France.

L'influence de Napoléon III au XIXe siècle fut capitale, d'une part par la loi du 19 juin 1857, à l'origine de la plantation de la forêt des Landes et d'autre part par ses séjours à Biarritz qui ont fait connaître ce lieu à la France et aux souverains étrangers. Léopold de Folin est à l'origine de la création du musée de la mer de Biarritz.

La diaspora basque peut être divisée en deux phénomènes : l'émigration vers l'Amérique du Sud et celle vers l'Amérique du Nord. La première a commencé peu après la découverte de cette partie du continent américain et s'est grandement amplifiée au XIXe siècle, principalement en direction de l'Argentine, suite aux guerres napoléoniennes et au XXe siècle lors de la Guerre Civile Espagnole et de la Seconde Guerre Mondiale.
La seconde a surtout eu lieu lors de la ruée vers l'or. Cet événement a conduit au départ de beaucoup de Basques vers les États-Unis ; ces émigrants furent appelés par la suite amerikanoak, un terme péjoratif, par les Basques restés au pays.
Une autre émigration est celle vers Saint-Pierre-et-Miquelon, qui servaient de base aux Basques pour la chasse à la baleine et la pêche à la morue.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands ont investit toute la côte Atlantique pour construire le fameux « Mur de l'Atlantique ». On peut encore voir des restes de blockhaus sur certaines plages.

Le début du XXIe siècle laisse apercevoir d'importants changements. En effet, le Pays Basque voit le prix des terrains et des maisons augmenter à une vitesse vertigineuse (on parle d'au moins 10 % par an). Face à la demande croissante de logements, en particulier pour les 55 000 retraités attendus, de nombreux terrains, jusque-là forestiers ou cultivés sont détruits pour laisser la place à des milliers de construction dont beaucoup rompent avec le style basque. Parallèlement, le prix de l'immobilier devient si élevé que beaucoup de jeunes se voient forcés de quitter la région par manque de moyens pour acheter ou louer un logement.
Le bétonnage des lieux et la disparition progressive des espaces verts naturels, l'invasion des voitures, des immenses zones commerciales et des loisirs laissent craindre l'apparition d'une nouvelle côte d'Azur, accompagnée des débordements que l'on sait.

Personnages importants

Biographie de Napoléon III

Président puis empereur français né 20 avril 1808 à Paris ; décédé 9 janvier 1873 à Chislehurst (Angleterre).

Neveu de Napoléon Bonaparte, il fut empereur de la France de 1852 à 1870 et a beaucoup transformé ce pays, de l'aspect des villes à la création des réseaux ferroviaires et du système bancaire. Il a épousé en 1853 la future impératrice Eugénie, par amour (elle n'était pas issue d'une très haute noblesse). En 1870, il déclare et perd la guerre avec la Prusse. Il meurt l'année suivante, en exil en Angleterre.

Biographie de Léopold de Folin

Océanographe et malacologiste français né en 1817 à Tournus ; décédé en 1896 à Biarritz.

Léopold, marquis de Folin, a participé en tant que scientifique au tour du monde du HMS Challenger de 1872-1876, destiné à l'exploration des océans. En plus de ses études sur les mollusques et sur le Golfe de Gascogne, il est à l'origine de la création du musée de la mer de Biarritz, lequel lui a consacré une salle.

Basques célèbres

Voici une liste de quelques Basques dont à la renommée et au rayonnement importants. Ils sont classés par année de naissance croissante.

Biographie de Saint Ignace de Loyola

Fondateur de la Compagnie de Jésus né 15 décembre 1491 à Azpeitia ; décédé 21 juillet 1556 à Rome.

Ignace est le dernier d'une famille de 13 enfants. Leur mère décède lorsqu'il a trois ans. Il devient page à la cour et commence une vie mondaine, à la fois musicien, séducteur et soldat. Cependant, cette vie le laisse insatisfait. En 1521, il est blessé à la bataille de Pampelune : sa jambe est fracturée par un boulet de canon et il manque de mourir.

C'est pendant sa convalescence chez lui qu'il connaîtra sa première conversion, grâce notamment à la lecture de La vie du Christ et de La vie des saints. Ces lectures seront décisives pour lui. Dès lors, il consigne par écrit les états d'esprit que lui procure la lecture des œuvres de Dieu. Ces écrits, étonnamment modernes, le rapprochent des pionniers de la psychologie. Après sa conversion, il se rend au monastère de Montserrat, en Catalogne puis, avec la bénédiction du Pape Adrien VI, en Terre-Sainte. Il suit des études de théologie à Paris pendant dix ans puis fonde l'ordre des Jésuites à Rome, avec la bénédiction du Pape Paul III. Il est canonisé en 1622, en même temps que François-Xavier et Thérèse d'Ávila.

Par ailleurs, certaines personnalités, en particulier en Amérique du Sud, sont issue de l'émigration basque. On peut citer par exemple Simón Bolívar ou Ernesto Che Guevara...

[Cliquez pour agrandir : 196 Kio] Arcangues - Le cimetière : la tombe de Luis Mariano.

Géographie

Les communes

Depuis le 1er janvier 2017, les 158 communes du Pays Basque français sont regroupées en une communauté d'agglomaration unique, la communauté d'agglomaration du Pays Basque (CAPB). Celle-ci possède un conseil de 233 membres issus des conseils municipaux.

La côte

La côte basque est une partie de celle du Golfe de Biscaye (ou Golfe de Gascogne) qui s'est formé il y a environ 108 millions d'années. Elle présente tous types de reliefs : falaises, plages de sable (comme dans les Landes) ou de gravier fin voire de galets ou de rochers, ainsi que plusieurs criques et baies.

Ses vagues sont parfois impressionnantes, comme à Anglet ou Biarritz, ce qui permet aux sportifs de surfer sur l'Océan Atlantique. À environ 2,5 km au large d'Urrugne, une vague appelée Belharra-Perdun, mesurant jusqu'à 20 m, se produit sur un haut-fond, lorsque certaines conditions météorologiques sont réunies.

Par endroit, l'érosion produit des glissements de terrain qui font reculer la côte (de 20 à 50 cm par an) et parfois menacent des bâtiments ou des routes (Biarritz, Bidart, Urrugne...). Un drainage de l'eau stagnante peut réduire les risques d'effondrement.

Le climat

On peut presque parler de microclimat pour le Pays Basque. En effet, les montagnes jouent le rôle d'une barrière naturelle qui retient les nuages. Les précipitations y sont donc abondantes. Le proverbe suivant résume le rôle de l'Océan Atlantique dans la formation du climat : « La mer et la montagne jouent à la pelote avec les nuages » : les deux joueurs se renvoient la balle en permanence et un changement de marée s'accompagne fréquemment d'un changement de temps. On entend fréquemment dire « Quand on voit les montagnes, c'est qu'il va pleuvoir. Quand on ne les voit pas, c'est qu'il pleut ! ».

L'eau

Le Pays Basque comporte de nombreux lacs et étangs, parmi lesquels :

L'Adour est un fleuve navigable qui se jette dans l'océan Atlantique. Dans son embouchure actuelle se trouve le port de Bayonne. La position de cette embouchure a beaucoup varié au cours des derniers siècles : au Xe siècle, il se situait au niveau de Capbreton, dans les Landes puis de 1310 à 1578, l'Adour se jetait dans l'océan au lieu actuellement appelé « Vieux-Boucau ».

La Nive est un affluent de l'Adour, qu'elle rejoint à Bayonne.

La Nivelle n'est pas un affluent de la Nive mais une rivière côtière qui se jette dans le port de Saint-Jean-de-Luz.

[Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'embouchure de la Nivelle.

La Bidassoa est la rivière qui marque la frontière entre la France et l'Espagne. C'est sur cette rivière, près de l'île des Faisans, que François Ier a échangé sa liberté contre celle de ses fils, qu'il a donnés en otage à l'Espagne en 1526.

Alentours

Le Pays Basque est entouré de plusieurs régions : les Landes au Nord, puis le Béarn, les Pyrénées et enfin le Pays Basque espagnol.

Les Pyrénées sont une chaîne de montagnes qui matérialise la frontière entre la France et l'Espagne. Leur longueur est de 430 kilomètres. Les Pyrénées se sont formés entre -65 et -40 millions d'années. Les mouvements de cette chaîne ne sont pas terminés, comme en témoignent les séismes d'Arette en 1967 et Arudy en 1980.

Les trois sommets principaux sont espagnols :

Les Landes commencent au Nord de l'Adour.

[Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Landes - Le lac d'Hossegor à marée basse.

Page dédiée : Landes

Un exposé sur le département français des Landes, son patrimoine, sa gastronomie, ses spots de surf et ses principales villes, telles que Dax, Peyrehorade et Capbreton.

Le Béarn jouxte le Pays Basque à l'Est.

[Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Orthez - Le pont fortifié sur le gave de Pau.

Page dédiée : Béarn

Quelques informations sur la province historique du Béarn, ses montagnes et ses principales villes : Pau, Oloron-Sainte-Marie, Orthez...

Le Pays Basque espagnol est le pendant du Pays Basque français de l'autre côté de la frontière pyrénéenne.

[Cliquez pour agrandir : 136 Kio] Saint-Sébastien - La ville : vue générale.

Page dédiée : Hegoalde

Un exposé détaillé sur le Pays Basque espagnol, sa culture, son patrimoine, sa géographie et ses sites touristiques typiques.

Les montagnes

Les montagnes basques sont relativement peu hautes, comparées à d'autres des Pyrénées-Atlantiques comme le Pic d'Anie (2504 m) ou du Midi d'Ossau (2872 m). On y rencontre de nombreuses espèces animales et végétales ainsi que de superbes panoramas sur la campagne et la côte.

Hasparren : Panoramique des montagnes basques.

Certaines sont propices au modélisme, par leur orientation par rapport aux vents dominants et leurs pentes douces couvertes d'ajoncs et de fougères dont certaines atteignent les deux mètres de haut.

[Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Hasparren - Les montagnes basques. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Hasparren - Les montagnes basques.

Les peñas d'Ichusi

Sur la montée se trouve la grotte du Saint-qui-sue. C'est une grotte naturelle dans laquelle on peut voir une formation rocheuse composée d'un stalactite et un stalagmite dont la forme rappelle une statue (de « saint ») d'où suinte une eau qui guérirait les maladies de peau. On peut en effet trouver ne nombreux ex-voto dans la grotte.

[Cliquez pour agrandir : 136 Kio] Les Peñas d'Ichusi - Le Saint-qui-sue. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Les Peñas d'Ichusi - Paysage. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Les Peñas d'Ichusi - Paysage. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Les Peñas d'Ichusi - Paysage. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Les Peñas d'Ichusi - Les Peñas. [Cliquez pour agrandir : 45 Kio] Les Peñas d'Ichusi - Le Saint-qui-sue. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Les Peñas d'Ichusi - La première Peña. [Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Les Peñas d'Ichusi - La deuxième Peña. [Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Les Peñas d'Ichusi - La troisième Peña. [Cliquez pour agrandir : 123 Kio] Les Peñas d'Ichusi - La quatrième Peña.

La Rhune - Larrun

Son nom vient du basque « Larre on » : bon pâturage). Il s'agit certainement de la montagne basque la plus connue, avec son petit train. Ce sommet de 907 mètres était une montagne sacrée pour les Basques pour qui « Atlantikoaren sabel sakonetik, goizero jazartzen den erraldoia da Larrun » (de l'écrivain et poète basque Itxaro Borda). D'Ouest en Est, c'est le premier sommet français de la chaîne pyrénéenne. C'est aussi un massif de 12 kilomètres sur 6 et un territoire partagé entre cinq communes : Ascain, Sare, Urrugne, Biriatou et Bera. On peut voir des pierres marquant les limites de ces communes.

Sur l'un de ses flancs coule l'« Infernuko Erreka ». On trouve encore des cromlechs sur ses versants.

Les dernières carrières de la Rhune se situent à Ascain. On y extrait du grès et des lauzes, très solides, pour faire des dalles sur le sol, depuis 1920. Ces lauzes constituent le pavage de certaines rues d'Anglet et de Bayonne (50 000 mètres carrés !) mais également d'Angoulème et Saint-Brieuc en Bretagne. En Pays Basque intérieur, de nombreuses maisons les utilisent comme clôture car elles sont très décoratives. Elles constituent également certaines pierres tombales.

En 1966, l'émetteur TDF lui est ajouté. C'est une grande antenne de 58 mètres qui diffuse également le radiotéléphone, le GSM et la TNT.

Le petit train date de 1924. Grâce à sa crémaillère, il gravit la montagne à 8 km/h.

[Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Sare - Gare du petit train au pied de la Rhune. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Sare - Gare du petit train au pied de la Rhune. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Pays Basque - La Rhune vue depuis Saint-Jean-de-Luz. [Cliquez pour agrandir : 18 Kio] Pays Basque - La Rhune vue depuis Aïnhoa. [Cliquez pour agrandir : 50 Kio] Pays Basque - La Rhune vue depuis le Col d'Ibbardin. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] La Rhune - Le petit train à crémaillère.

Le Col d'Ibañeta

Le Col d'Ibañeta (1057 mètres) mène à Ronceveau. On peut y voir l'église de Santiago.

Autres monts

Parmi les montagnes basques, on peut aussi citer l'Artzamendi (926 m) avec ses radars, le Gorramendi, le Gorospil, l'Atxuria, l'Ibanteli, les Trois-Couronnes, les crêtes d'Iparla (1044 m), l'Ursuya (678 m), le Baïgura (897 m), le Zuhalmendi...

Certains flancs de montagnes ont servi de mines (mines d'or romaines au pied du Gorramendi : 1 à 2 g d'or par tonne de roche) ou de carrières de pierres (grès de la Rhune à Sare, gypse à Urrugne...).

[Cliquez pour agrandir : 37 Kio] Pays Basque - Antenne et mini station-météo sur le Zuhalmendi.

Patrimoine

Le patrimoine basque est très riche, surtout au niveau culturel : linguistique, sportif, gastronomique, musical et bien sûr historique.

Éléments culturels

La croix basque ou lauburu

Pays Basque : La croix basque.

Symbole très célèbre du Pays Basque, son lien avec la Svastika hindouiste ne laisse aucun doute. Elle est représentée tournant tantôt à droite, tantôt à gauche, a priori sans distinction.

Le mot « lauburu » signifie, en basque, « quatre têtes ».

On la retrouve absolument partout, principalement sur les étiquettes des produits alimentaires locaux, les devantures des restaurants et magasins, les maisons, portails et enseignes...


Le drapeau basque ou ikurrina

Pays Basque : Le drapeau basque.

Le drapeau basque est constitué d'une croix droite blanche, qui représente Dieu, posée sur une croix oblique verte qui représente la loi (l'autonomie de la province, symbolisée par l'arbre de Guernica), elle-même sur un fond rouge qui symbolise le peuple. Sa conception remonte à 1911. Il représentait alors la Biscaye.


Le mouton

Le Pays Basque est aussi symbolisé par le mouton, par exemple sur les autocollants à l'arrière des voitures. Ce symbole est l'écho de ceux utilisés par les Espagnols (le taureau) et les Catalans (l'âne).

Les costumes et tenues de fête

Un élément récurrent est le béret, qui est traditionnellement noir, rouge pendant les fêtes.

À Noël, on aperçoit dans certains villages le personnage d'Olentzero, le charbonnier, réputé distribuer des bonbons aux enfants sages et du charbon aux autres !

Les ventas

Avant la Révolution Française, les Basques disposaient de privilèges, les fueros, leur permettant entre autres de ventre des produits à taxe réduite des deux côtés de la frontière espagnole (la taxe s'appelait la tabla car les marchandises étaient disposées sur une table). Ces privilèges furent abolis le 29 octobre 1841 par un décret royal mettant en place les droits de douane aux frontières.

Cependant, des ventas ont alors obtenu des concessions annuelles qui leurs permettent de vendre en France des produits aux prix espagnols. On peut de nos jours y acheter du tabac ou de l'alcool moins taxé mais également profiter de leurs mini-supermarchés et boutiques souvenir et bien-sûr des auberges, qui proposent des plats simples comme des omelettes aux champignons.

Les principaux lieux où se trouvent les ventas sont le col d'Ibardin et Urdax.

La sorcellerie

Sous Henri IV, en 1609, deux clans rivaux de Saint-Jean-de-Luz s'accusant mutuellement de sorcellerie, le conseiller Pierre de Lancre fut envoyé résoudre le problème. Il fit arrêter et torturer des centaines de personnes et exécuter 600.

En même temps, l'Inquisition espagnole jugeait les sorcières du village de Zugarramurdi dont six furent exécutées durant un autodafé. Elles étaient accusées de se rendre au sabbat (« akelarre » en basque, composé de « aker » : bouc et « larre » : pré) pour vénérer le diable. En fait, il s'agissait probablement de fêtes célébrant d'anciennes divinités basques, certaines étant également représentées par un bouc.

L'art funéraire

Il consiste à placer sur le haut des tombes une stèle verticale, arrondie et gravée. Certains symboles sont récurrents sur ces stèles discoïdales :

Une stèle est composée d'un disque surmontant un carré (souvent décliné en trapèze ou en parallélogramme). Le carré représente la terre tandis que le disque figure l'infini du ciel. Ces deux éléments sont d'ailleurs en contact avec les zones qu'ils symbolisent. Le centre du disque est fréquemment mis en valeur par des motifs rayonnants (rayons, croix basque, colombes tournant autour de ce point...).

[Cliquez pour agrandir : 151 Kio] Arbonne - Le cimetière : stèles discoïdales. [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Arcangues - Le cimetière : stèles discoïdales. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Sare - Le cimetière : stèles funéraires. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Aïnhoa - La chapelle de l'aubépine : le calvaire et les stèles funéraires.

Les objets typiques

Le makhila est un bâton traditionnel, qui sert au bergers mais aussi pour marcher ou se défendre. Fait en bois de néflier, il se termine en effet par un pointe métallique.

Le chapelet basque est un autre nom du dizainier (sorte de petit chapelet en forme de bague).

La langue

L'origine de la langue basque reste assez énigmatique et ce dialecte ne fait pas partie des langues dites indo-européennes, contrairement à la quasi-totalité des langues européennes.

La langue se démarque par l'originalité de ses règles de construction (juxtaposition possible de plusieurs radicaux et suffixes), de grammaire (inexistence des genres, sauf pour les verbes lors du tutoiement) et de conjugaison (conjugaison de l'auxiliaire et accord avec les compléments en plus du sujet).

Pour mieux comprendre les noms des lieux, connaître quelques mots de la langue peut être utile :

Cette langue est encore enseignée et parlée par une partie de la population. En plus des noms propres, on peut la retrouver dans les chants basques et la littérature.

La musique

L'élément le plus notable en terme de musique dans la culture basque est constitué des chœurs d'hommes, absolument remarquables. On peut par exemple citer le groupe Oldarra, qui chante a capella de nombreux chants, surtout religieux.

Aux techniques basques de chant, on peut ajouter d'autres artistes, comme Luis Mariano qui a beaucoup chanté sa région d'origine et ses villes.

Le Bertsu est un chant d'improvisation, qui donne lieu à des compétitions entre les Bertsulari.

Enfin, les chansons des fêtes de Bayonne sont à présent connues dans toute la France et même sans doute au-delà.

[Cliquez pour agrandir : 196 Kio] Arcangues - Le cimetière : la tombe de Luis Mariano.

L'architecture

La célèbre maison basque est typique, avec son ou ses balcons. Elle est de couleur rouge basque ou vert basque et plus rarement bleue. Elle présente des poutres en bois, décoratives (des sortes de colombages) et un toit de tuiles couleur brique. Le linteau de la porte principale (atalburu) est souvent décoré, surtout en Basse-Navarre.

[Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Ciboure - Maisons basques. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Aïnhoa - La rue principale.

La plupart des églises basques possèdent des tribunes ou galeries, à raison d'un à trois niveaux. Traditionnellement, les hommes se plaçaient sur ces tribunes tandis que les femmes restaient dans la nef. La raison probable de cette spécificité régionale est l'accroissement de la population basque au XVIe siècle due à la culture du maïs arrivé d'Amérique du Sud. Les églises contiennent également des dalles gravées (jarleku) représentant les différentes maisons du village. On y brûlait des cierges filés en cire d'abeille (ezkoak) pendant les veillées funéraires. De tels cierges sont encore fabriqués par les moniales de l'abbaye de Belloc.

L'immense majorité des villages possèdent leur fronton. Celui-ci sert à pratiquer les sports locaux, en particulier la chistera. L'espace devant lui sert fréquemment de lieu de rassemblement pour des spectacles de danse basque.

[Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Arbonne - La place du fronton. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Bidart - Le fronton. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Sare - Le village : le fronton. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Sare - Le village : le fronton.

Sports

Le rugby

Le rugby est un sport assez répandu en Pays Basque depuis les années 1900. Les clubs de Biarritz (le Biarritz Olympique) et de Bayonne (l'Aviron Bayonnais) sont de niveau européen.

L'Aviron Bayonnais (club de sport et principalement de rugby qui a fêté ses 100 ans en 2004).

La pelote basque

Le sport le plus typique du pays est la Pelote Basque ou Chistera, où deux équipes se renvoient une balle grâce à un mur. La balle est attrapée soit avec la main (dans le cas du jeu à « mains nues » où la paume est alors protégée), soit avec une raquette en bois (la Pala ou la Paleta) soit avec un panier tressé (la Chistera, très impressionnante). Dans le dernier cas, la balle subit une accélération gigantesque et atteint des vitesse faramineuses (250 voire 300 km/h).

Selon les spécialités, la pelote se joue sur un « mur à gauche » (Cesta Punta, main nue), un fronton (grand Chistera, main nue, Rebot, Pala) ou un trinquet (Xare, Pasaka, Pala). Il existe aussi le Joko Garbi.

Le nom « pelote » vient du fait que la balle est constituée d'un enroulement de fil (de coton) autour d'un noyau central (en caoutchouc spécial). Le tout est recouvert de deux peaux de cuir et pèse entre 115 et 125 g pour un diamètre de 65 mm.

Les joueurs sont appelés « pelotaris ». Les plus connus sont Joseph Apesteguy, alias Chiquito de Cambo, Pampi Laduche et Michel Etcheverry.

[Cliquez pour agrandir : 54 Kio] Pays Basque - Une pala. [Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Pays Basque - Une chistera et des pelotes dans une vitrine. [Cliquez pour agrandir : 36 Kio] Pays Basque - Joueur de pala.

Le surf

Le surf et le body-board sont aujourd'hui très pratiqués sur les vagues basques. Plusieurs championnats de surf ont lieu chaque année à Anglet et Biarritz, spots reconnus mondialement, et rassemblent des sportifs du monde entier. Les vagues des Landes (Mimizan, Biscarosse...) sont elles aussi réputées pour les sports de glisse.

Le surf fut sans doute inventé dans les îles Hawaï, il y a plusieurs siècles. Il s'est ensuite développé aux États-Unis et en Australie. Il fut apporté au Pays Basque en 1956 par l'Américain Peter Viertel pendant le tournage du film Le Soleil se lève aussi. Cependant, on rapporte que les locaux surfaient déjà, sans planche, ou avec un « planky », sorte de planche en bois recourbée.

En 1959, des surfers australiens viennent à Biarritz et y apportent la technique. Les locaux commencent alors à fabriquer des planches.

En 1966, la grande digue de la Barre, à Bayonne est construite. La modification progressive des courants entraînera la disparition d'un spot de qualité à cet endroit en 1973.

En 1987, une section sport-études de surf est créée au collège et lycée de Biarritz. Aujourd'hui, les lycéens d'Aquitaine peuvent même passer l'option surf au baccalauréat.

Dans les années 1990, l'augmentation de la conscience écologique provoque une amélioration de la qualité de l'eau. Enfin, dans les années 2000 apparaissent les webcams permettant de connaître l'état des vagues depuis le Web, sans quitter son ordinateur.

[Cliquez pour agrandir : 55 Kio] Pays Basque - Planche de surf. [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Pays Basque - Surfer. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Pays Basque - Surfer. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Pays Basque - Surfer.

La force basque

La force basque peut réellement être qualifiée de « sport national ». Les épreuves ont lieu notamment pendant les fêtes des villages. On peut citer :

Les danses basques

Le mutxiko se danse en cercle et se compose de pas et de sauts.

Le fandango est d'origine andalouse, mais les Basques en ont développé une variante qui leur est propre.

Le golf

De nombreuses villes possèdent un mini-golf et certaines, comme Anglet, Bidart et Arcangues, un vrai terrain de golf.

[Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Arcangues - Le golf. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Arcangues - Le golf.

Les échasses

Les échasses servaient à l'origine pour ne pas se mouiller les pieds et étaient utilisées entre autres par les facteurs et les bergers. C'étaient des échasses basses (60 cm). Elles tenaient en place grâce à des guêtres tricotées par les bergers. Ceux-ci étaient vêtus d'une peau de mouton (qui pesait près de deux kilos) et d'une veste, en plus du traditionnel béret noir. Les échasses hautes (1,20 m) ont été inventées plus tard, en 1890 et servaient à... draguer !

Les courses de vaches

La course de vaches et de taureaux est traditionnelle. Les animaux sont lâchés dans les rues et le public y assiste protégé par des barrières que les plus téméraires peuvent franchir. Les accidents ne sont pas rares.

La corrida

La corrida, issue de la culture espagnole, est encore pratiquée. On trouve des arènes notamment à Bayonne.

Gastronomie

Les fromages

Le Chistera est un fromage fait de laits de vache et de brebis mélangés.

L'Ossau-Iraty est un fromage pur-brebis, à Appellation d'Origine Contrôlée, réalisé en plusieurs étapes :

On peut encore citer l'Etorki (au lait de brebis pasteurisé, affiné sept semaines).

Les viandes

Le jambon de Bayonne est réputé. Il est cru, salé et séché. Il est préparé traditionnellement avec du sel de Salies-de-Béarn. Le label précise que le séchage doit durer au moins 7 mois.

Le foie gras est un produit traditionnel dans tout le Sud-Ouest de la France, dans le Pays Basque, les Landes et la Dordogne. On y voit donc de nombreux élevages d'oies et de canards, ces volailles étant gavées pour obtenir le foie gras.

L'axoa est une recette faite à partir de viande de veau hachée.

Le lomo est de la viande de porc dont la surface est recouverte d'épices.

Les plats

La pipérade, à base de tomates, de poivrons et d'œufs se mange avec du jambon de Bayonne.

Le poulet basquaise est lui aussi à base de tomates et de poivrons.

Les pâtisseries

Le gâteau basque est un gâteau circulaire et plat, rempli de crème pâtissière, nature ou aux cerises.

[Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Pays Basque - Gâteau basque à la crême. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Pays Basque - Gâteau basque à la cerise. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Pays Basque - Gâteau basque à la crême.

Les mouchous de Saint-Jean-de-Luz sont de petit gâteaux dont le nom signifie « bisou » en basque. Parmi les pâtissiers qui les fabriquent, on peut citer les maison Adam, fondée en 1660, et Pariès, fondée en 1893.

[Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Pays Basque - Mouchous. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Pays Basque - Mouchou. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Pays Basque - Mouchous.

Les churros ne sont pas d'origine basque mais espagnole. Ces beignets longs et sucrés sont cependant très courants dans le Pays Basque (et dans toute la France). On peut en acheter dans de nombreuses manifestations culturelles ou commerciales ou bien les faire soi-même. Les churros achetés dans les foires sont souvent composés d'eau et de farine, mais les churros maison, faits avec une pâte à choux sont bien meilleurs :

Dans une casserole, faire chauffer sans bouillir 2 dL d'eau, 30 g de beurre et un peu de sucre. Y jeter d'un coup 90 g de farine tamisée. Rechauffer à feu modéré pour cuire lentement, en tournant sans arrêt, jusqu'à former une boule.
Sortir la casserole du feu et incorporer un à un 2 œufs et un jaune d'œuf en mélangeant à chaque fois, puis ajouter une pincée de levure en poudre.
Laisser refroidir la pâte puis la mettre dans une douille avec une ouverture en étoile d'environ 1 cm de diamètre moyen. Faire tomber des sections de pâte de quelques centimètres de long dans de l'huile chaude non bouillante en coupant la pâte avec des ciseaux.
Égoutter sur du papier absorbant. Saupoudrer de sucre glace. Servir tiède.

[Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Pays Basque - Matériel de cuisson des churros. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Pays Basque - Préparation des churros. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Pays Basque - Cuisson des churros. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Pays Basque - Les churros cuits. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Pays Basque - Les churros servis.

Les épices

Les piments d'Anglet sont des piments doux et consommés verts (donc non-totalement mûrs).

Les piments d'Espelette sont des piments forts, consommés rouges (mûrs), frais ou séchés. Le séchage se fait sur les façades des maisons (certaines en sont couvertes !). Les piments peuvent ensuite être réduits en poudre pour servir d'assaisonnements et être ainsi conservés. Ce piment bénéficie d'une AOC et d'une AOP. La récolte se fait à la main, à partir du mois d'août. La production est restreinte à 10 communes : Aïnhoa, Cambo-les-Bains, Espelette, Halsou, Itxassou, Jatxou, Larressore, Saint-Pée-sur-Nivelle, Souraïde et Ustaritz.

Bayonne était autrefois connue pour son sel de terre. Les salines ont maintenant fermé. L'essentiel de la production en sel de terre de la région se situe dès lors à Salies-de-Béarn (où se situe également un musée du sel).

[Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Aïnhoa - Piments sêchant sur une façade.

Les alcools

Le vignoble Irouléguy est un AOC, dont les origines remontent au XIe siècle, lorsqu'il était cultivé par les moines. Il s'étend sur environ 200 hectares et 15 communes autour du village d'Irouléguy et sa production s'élève à plus de 5000 hectolitres.

[Cliquez pour agrandir : 43 Kio] Saint-Jean-Pied-de-Port - Les vignobles d'Irouléguy sur la montagne Ardoy.

L'izarra est une liqueur à base de plantes qui peut être jaune ou vert.

Le patxaran est une liqueur à base de prunelles sauvages et d'alcool anisé.

Faune et flore

Le pottok

Le pottok est une sorte de cheval trapu (1,15 m à 1,45 m au garrot) et semi-sauvage : il est élevé en liberté dans les montagnes, souvent avec une cloche au cou mais a toujours un propriétaire. Présent dans la montagne basque depuis le quaternaire, sa petite taille lui a valu d'être utilisé dans les champs et les mines européens. Il est aujourd'hui élevé pour l'équitation. En 1971, les haras nationaux lui ont donné le statut de poney ce qui réglemente son élevage et limite ses croisements avec d'autres races, qui sont contrôlés par l'Association Nationale du Pottok.

[Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Pays Basque - Pottok. [Cliquez pour agrandir : 117 Kio] Pays Basque - Pottoks. [Cliquez pour agrandir : 175 Kio] Pays Basque - Pottok.

Les moutons

Les trois principales races locales de moutons sont :

On dénombre plusieurs centaines de milliers de brebis dans les Pyrénées-Atlantiques.

[Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Pays Basque - Mouton. [Cliquez pour agrandir : 36 Kio] Pays Basque - Moutons.

Les chiens

Les patous des Pyrénées sont réputés comme étant les seuls chiens pouvant faire fuir les loups. Ils étaient autrefois très utilisés comme chiens de berger. Ce sont des chiens blancs à poils longs et à la truffe noire. On peut aussi en voir un dans la série Belle et Sébastien.

Il ne faut pas les confondre avec les bergers des Pyrénées, chiens plus petits, à « face rase » ou à poil long.

Les oiseaux

Les vautours fauves sont d'excellents planeurs, profitant par leur envergure (qui peut atteindre 2,50 m) des courants ascendants pour voler sans se fatiguer. Ces oiseaux sont exclusivement charognards et jouent le rôle de nettoyeurs de la nature : ils se nourrissent des cadavres de moutons qu'ils repèrent de très haut grâce à leur vue extraordinaire. Ils vivent en colonies et nichent dans les falaises. Ils n'ont qu'un petit à la fois, qui naît en avril. Chassé jusqu'en 1962 (car considéré, à tort, comme nuisible), leur population a énormément diminué pour atteindre les 25 couples dans les années 1970. Le déplacement des cadavres d'animaux à proximité des falaises a aidé l'espèce à recoloniser les lieux pour atteindre 150 couples en France en 2000.

D'autres espèces remarquables ou rares sont : l'hirondelle de rochers, l'océanite tempête, le tournepierre à collier, le cormoran, l'huîtrier pie, le macareux moine, le guillemot de Troïl, le pingouin torda.

Les élevages d'oies et de canards sont nombreux, pour pouvoir produire du foie gras.

[Cliquez pour agrandir : 17 Kio] Pays Basque - Vautour en vol. [Cliquez pour agrandir : 14 Kio] Pays Basque - Vautour en vol. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Pays Basque - Gravelot au sol.

Le pin des Landes

Il s'étend assez au Sud sur la côte et on peut ainsi observer plusieurs forêts de pins à Anglet : la pignada, la forêt de Chiberta et la Pignada.

La forêt de la Pignada fut financée par Napoléon III : celui-ci a offert 90 000 francs-or qui ont servi à planter 300 ha de pins. Il en reste 250 ha aujourd'hui. On peut aujourd'hui s'y promener à pieds ou à vélo et y accomplir un parcours sportif dans les arbres.

Les espèces endémiques

La côte basque abrite aussi plusieurs espèces de plantes vivant dans les dunes qui n'existent nulle part ailleurs au monde et sont donc potentiellement en danger d'extinction.

Chasse et pêche

La chasse à la baleine

La chasse à la baleine était également pratiquée, notamment à Biarritz où l'on peut encore voir, face au Port Vieux, un grand rocher plat sur lequel elles étaient dépecées. Le commerce d'huile de baleine par les Basques est attesté dès l'an 670 et cette activité devient courante au cours du XIIIe siècle.

La raréfaction des baleines au XVe siècle pousse les Basques à s'aventurer plus au large, voire jusqu'en Terre-Neuve et au Labrador au tout début du XVIe siècle. Au XVIIe siècle, cette activité décline, car les Anglais et les Hollandais interdisent la chasse au Groenland. De plus, l'Espagne envahit le pays et s'empare des navires.

Finalement, ce sont les Américains qui règnent sur l'Atlantique Sud aux XVIIIe et XIXe siècles. Le dernier baleinier français cesse son activité en 1868. L'activité reprend au XXe siècle, suite à l'invention du harpon explosif. Les prises s'élèvent à 50 000 prises par an, toutes espèces confondues.

La Comission Baleinière Internationale naît en 1946 et le moratoire est déclaré en 1982.

La pêche

Il y a quelques siècles, la pêche à la morue, pratiquée par les Terre-neuvas tenait une place importante dans la vie de la côte basque.

La ville de Saint-Jean-de-Luz est aussi connue pour être un port de pêche au thon.

Les anciennes barques de pêche étaient les trainières. Elles servent aujourd'hui à faire la course.

La chasse à la palombe

La chasse à la palombe est une autre activité traditionnelle et populaire dans les montagnes basques. La méthode, appelée « pantière » et datant de plusieurs siècles, consiste à attirer les palombes dans des filets verticaux (mesurant jusqu'à 20×20 mètres) placés dans les cols et suspendus à des tours en bois (les pantières). Le vol de palombes est canalisé par des chasseurs qui tirent derrière elles des disques de bois leur faisant croire à l'attaque d'éperviers. Elles se précipitent alors dans le piège.

Une autre technique utilise les palombières, sortes de tours camouflées.

Villes et villages de la côte

Ces villes et villages sont classés en suivant la côte, du Nord au Sud : [Bayonne] - [Anglet] - [Biarritz] - [Bidart] - [Guéthary] - [Saint-Jean-de-Luz] - [Ciboure] - [Urrugne] - [Hendaye]

Bayonne - Baiona

Bayonne est construite autour d'une ancienne ville fortifiée, le Vieux Bayonne, dont on peut encore voir les remparts, les douves (qui sont bien sûr à sec) et le pont levis ainsi que plusieurs portes.

La ville est bâtie sur les deux rives de la Nive et de l'Adour, qui se rencontrent dans le centre-ville. Au milieu du Y formé par les deux rivières se trouve une petite échauguette fraîchement restaurée.

Le centre de la ville, à la confluence de la Nive et de l'Adour, était autrefois le port où les marchandises arrivaient par bateaux avant ce circuler dans de plus petits canaux, sur des barques. L'un des commerces les plus importants était celui du vin, mais Bayonne est aussi la capitale du chocolat depuis quatre siècles. C'est également là qu'a été inventée puis produite la baïonnette, lors de révoltes au XVe siècle, pendant lesquelles les paysans à court de poudre eurent l'idée de fixer leur couteau à leur mousquet.

[Cliquez pour agrandir : 58 Kio] Bayonne - L'échauguette à la confluence de la Nive et de l'Adour, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Bayonne - Les bords de la Nive. [Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Bayonne - Fèves de cacao dans une vitrine.

Le Château Neuf

Édifié au XVe siècle par Charles VII, il se trouve à côté d'un ancien arsenal.

[Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Bayonne - Le château neuf : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Bayonne - Le château neuf : vue générale.

Le Château Vieux

C'est le vicomte de Bayonne qui l'a fait construire à la fin du XIe siècle sur l'ancien castellum romain. Parmi les personnes connues qui y ont séjourné, on compte Du Guesclin, Louis XI, François Ier, Charles IX et Louis XIV.

[Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Bayonne - Le château vieux : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 146 Kio] Bayonne - Le château vieux : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Bayonne - Le château vieux : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Bayonne - Le château vieux : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Bayonne - Le château vieux : vue générale.

Le théâtre

Dans l'ancienne ville se trouve un théâtre, du balcon duquel on peut voir l'effigie du Roi Léon pendant les fêtes.

La citadelle

La citadelle, construite par Vauban, est située sur la rive droite, plus en hauteur.

La cathédrale

La cathédrale Sainte-Marie est d'architecture gothique (caractérisée par une voûte avec un croisé d'ogives qui repose sur des contreforts) rayonnant. Classée au patrimoine mondial de l'Humanité depuis 1998, sa construction remonte au XIIIe siècle et s'est terminée au XVIe siècle, des remaniements ayant eu lieu au XIXe siècle. On la repère de loin grâce à ses deux flèches pointues de 70 m de haut ; elle est placée sur la butte entre la Nive et l'Adour. Les deux flèches sont l'œuvre de Boeswilwald, disciple de Viollet-le-Duc et datent donc du XIXe siècle (1872 à 1880).

L'édifice mesure 80 mètres par 33 et sa hauteur sous voûte est de 26,5 mètres (contre 42 pour la cathédrale d'Amiens, la plus haute de France), en sept travées de trois étages. Les tympans, à l'extérieur, furent privés de leurs statues pendant la Révolution. L'anneau du heurtoir de la porte Nord est remarquablement travaillé et devait servir d'« anneau d'asile » : la protection de l'évêque était assurée à quiconque y mettait la main. Ce portail est bâti en calcaire blanc de Bidache.

[Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Bayonne - La cathédrale : la façade. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Bayonne - La cathédrale : l'une des flèches. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Bayonne - La cathédrale : les deux flèches. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Bayonne - La cathédrale : le côté Sud. [Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Bayonne - La cathédrale vue depuis les bords de l'Adour. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Bayonne - La cathédrale : flèche et gargouille. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Bayonne - La cathédrale : le portail Nord : l'anneau d'asile.

Son cloître, magnifique, est l'un des plus vastes de France. Il date du XIVe siècle mais fut remanié au XIXe siècle. Bâti sur un ancien cimetière, il servait également aux réunions de l'administration médiévale de la ville ainsi que des marchands et contient plusieurs tombeaux. Comme le reste de la cathédrale, il est fait principalement en grès ocre extrait à Bayonne, dans le quartier de Mousserolles.

[Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Bayonne - La cathédrale : le cloître. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Bayonne - La cathédrale : le cloître. [Cliquez pour agrandir : 124 Kio] Bayonne - La cathédrale : le cloître. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Bayonne - La cathédrale : le cloître. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Bayonne - La cathédrale : le cloître. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Bayonne - La cathédrale : le cloître : tombeau. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Bayonne - La cathédrale : vitrail vu du cloître.

Les vitraux de la cathédrale datent de la Renaissance et furent restaurés au XIXe siècle. Les clefs de voûte sont aux armes de l'Angleterre (qui tenait Bayonne jusqu'en 1451) et de la France.

Au-dessus de l'orgue, installé en 1865, se trouve une rose représentant les 7 jours de la création du monde, en 7 vitraux.

[Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Bayonne - La cathédrale : vitraux du déambulatoire. [Cliquez pour agrandir : 193 Kio] Bayonne - La cathédrale : vitraux du déambulatoire. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Bayonne - La cathédrale : vitraux du déambulatoire. [Cliquez pour agrandir : 130 Kio] Bayonne - La cathédrale : vitraux du déambulatoire. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Bayonne - La cathédrale : rose de la Création du monde. [Cliquez pour agrandir : 173 Kio] Bayonne - La cathédrale : vitraux. [Cliquez pour agrandir : 122 Kio] Bayonne - La cathédrale : chapelle de Saint Jérôme : vitrail de la Cananéenne. [Cliquez pour agrandir : 127 Kio] Bayonne - La cathédrale : chapelle de Saint Jérôme : vitrail de la Cananéenne : détail. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Bayonne - La cathédrale : chapelle de Saint Jean-Baptiste : vitrail.

Sous le chœur se trouvent les tombeaux de plusieurs évêques. Celui-ci est entouré d'un déambulatoire donnant l'accès à sept chapelles, dédiées, si on les parcourt du Nord au Sud :

Les chapelles du côté Nord sont dédiées (d'Est en Ouest) :

Du côté Sud se trouve une grande chapelle dédiée à Saint Léon, martyr et premier évêque de Bayonne (qui aurait transporté sa tête après sa décapitation).

[Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Bayonne - La cathédrale : la nef. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Bayonne - La cathédrale : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Bayonne - La cathédrale : la chapelle Saint-Martin. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Bayonne - La cathédrale : la chapelle Saint-Pierre. [Cliquez pour agrandir : 156 Kio] Bayonne - La cathédrale : clef de voûte.

L'église Saint-André

L'église Saint-André, construite de 1856 à 1862 à l'emplacement d'une église médiévale et d'un collège, est de style néo-gothique. L'un de ses deux architectes, Hippolyte Durand, a aussi commencé la réalisation de l'hôtel impérial, à Biarritz. Elle mesure 60 mètres de long et 22 de large. La hauteur sous voûte de sa nef est de 21 mètres.

Jusqu'en 1901, ses tours étaient surmontées de flèches s'élevant à 71 mètres (soit un mètre de plus que celles de la cathédrale !), mais en raison de leur fragilité, elles ont été démontées, diminuant la hauteur des tours à 37 mètres.

Elle a de beaux vitraux et un tympan montrant le Christ entouré des représentations symboliques des quatre évangélistes, au-dessus de la porte centrale qui comporte aussi une statue de Saint-André. Les grandes orgues ont été offertes à l'église par Napoléon III en 1862.

[Cliquez pour agrandir : 118 Kio] Bayonne - L'église Saint-André : la façade. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Bayonne - L'église Saint-André : le tympan, montrant les quatre évangélistes autour du Christ.

Le port

Le port de Bayonne était très important dans le passé. Il a connu une crise importante dans les années 1950/1960, puis son activité a de nouveau augmenté et il est actuellement le 9e port de commerce de France. Passent encore par lui des engrais, de la ferraille pour les Aciéries de l'Adour, du soufre, du maïs, du pétrole brut et du bois. Le soufre, provenant du site pétrolier, est stocké en une petite colline jaune avant d'être transporté par wagons vers le port puis dans des cargos. Le port est donc encore industriel.

Il est également de plaisance : de nombreux voiliers de particuliers y sont amarrés, en face du quai des cargos. On peut voir, sur les quais le long de l'Adour, des canons de l'Empire, plantés dans le sol qui servent maintenant à l'amarrage des bateaux.

Au niveau de la Barre se trouvent une longue digue et un sémaphore qui aident les bateau à entrer dans l'embouchure de l'Adour.

[Cliquez pour agrandir : 55 Kio] Bayonne - Le port industriel vu depuis la Barre. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Bayonne - Wagons transportant du soufre près du port industriel. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Bayonne - Chargement du soufre près du port industriel. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Bayonne - Le port industriel vu depuis le Lazaret. [Cliquez pour agrandir : 47 Kio] Bayonne - Feu à l'entrée du port. [Cliquez pour agrandir : 47 Kio] Bayonne - Bateau industriel dans le port. [Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Bayonne - Bateau de pêche dans le port. [Cliquez pour agrandir : 46 Kio] Bayonne - Bateau industriel et grues dans le port. [Cliquez pour agrandir : 50 Kio] Bayonne - Les grues du port. [Cliquez pour agrandir : 53 Kio] Bayonne - Bateau industriel et grue dans le port. [Cliquez pour agrandir : 43 Kio] Bayonne - L'embouchure du port. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Bayonne - Train de marchandises en gare.

L'hôpital Saint-Nicolas

Créé en 1663, il est ensuite devenu l'hôpital Saint-Léon. Il a recueilli les enfants abandonnés jusqu'en 1748 : il y a peu de temps, on pouvait encore observer un dispositif (une sorte de niche tournante dans un mur) permettant aux parents ne pouvant pas élever leur nourrisson de le confier anonymement à l'hôpital. Il est ensuite devenu le Musée Basque.

Les fêtes

Les fêtes de Bayonne, célèbres et anciennes, durent cinq jours (du premier mercredi d'août jusqu'au dimanche suivant) durant lesquels toute la population s'habille aux couleurs traditionnelles : chemise et pantalon blancs, béret, foulard et ceinture rouges. Les activités festives proposées font venir plus d'un million de personnes de toute la France et d'au-delà.
Cependant, il est sans doute regrettable qu'elles créent une telle affluence de touristes, en raison de certaines conséquences directes, comme la perte de certaines traditions, l'alcool qui coule à flots, les milliers de voitures qui dégradent les espaces verts, les rues sales et malodorantes encore plusieurs jours après les fêtes, qui constituent autant de désagréments pour les riverains.

[Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Bayonne - Les fêtes : le roi Léon

Le marché médiéval

Le marché médiéval a lieu tous les ans et rassemble des artisans, producteurs agricoles et acteurs autour du thème du Moyen-Âge. On y trouve (presque) de tout, des spécialités régionales aux bijoux originaux en passant par les cottes de maille et les instruments de musique médiévaux.

[Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Bayonne - Le marché médiéval : éléments d'armures. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Bayonne - Le marché médiéval : personnes costumées. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Bayonne - Le marché médiéval : atelier de fonderie. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Bayonne - Le marché médiéval : atelier de fonderie. [Cliquez pour agrandir : 123 Kio] Bayonne - Le marché médiéval : atelier de tir à l'arc.

La gare

Desservie par le TGV, il s'agit d'un bâtiment d'architecture néoclassique possédant une tour à horloge.

[Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Bayonne - La gare : la tour. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Bayonne - La gare : intérieur. [Cliquez pour agrandir : 117 Kio] Bayonne - La gare : intérieur. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Bayonne - La gare : vue générale.

Anglet - Angelu

Anglet, de son nom gascon, est une ville située à l'angle formé par l'Océan et l'Adour. Elle est également à la frontière de la Gascogne et du Pays Basque et peut être considéré comme gasconne de certains points de vue. Son rayonnement au cours des siècles passés était plutôt faible, surtout comparé à ceux de Biarritz et Bayonne qui l'entourent. Il s'agissait en effet d'une petite ville (6000 habitants au début du XXe siècle), très maraîchère. Toutefois, son importance s'est accrue pendant la seconde moitié du XXe siècle. La ville compte 35 000 habitants au début du XXIe siècle et a su profiter du développement de la côte basque et du tourisme lié.

[Cliquez pour agrandir : 58 Kio] Anglet - Les plages vues depuis le phare de Biarritz. [Cliquez pour agrandir : 161 Kio] Anglet - Parcours dans les pins de la forêt de Chiberta.

Le centre-ville

Dans le centre-ville d'Anglet, près du carrefour Saint-Jean, se trouve l'église Saint-Léon et sa fontaine. Face à elle, la mairie, a un style plus méditerranéen, avec son patio de style espagnol. Enfin, un jardin public très fleuri, situé derrière la mairie offre une promenade agréable.

[Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Anglet - La mairie vue depuis le parvis de l'église. [Cliquez pour agrandir : 55 Kio] Anglet - La mairie. [Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Anglet - La mairie.

L'église Saint-Léon

L'église Saint-Léon se trouve en centre-ville, près de la mairie. Sa façade a la forme d'un fronton, percé à son sommet où se trouvent deux cloches. Elle dispose de deux niveaux de tribunes.

[Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : la façade et la fontaine. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : les vitraux du chœur. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : les tribunes. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : l'entrée et l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : l'entrée et l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 62 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : le transept. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : vitrail du chœur. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : le transept. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Anglet - L'église Saint-Léon : tombeau sur le flanc de l'église.

L'église Sainte-Marie

Cette église possède deux niveaux de tribunes et un ex-voto en forme de bateau.

[Cliquez pour agrandir : 44 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : le chœur : mosaïque représentant la Vierge à l'Enfant. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : le transept Nord : mosaïque représentant le Christ ressuscité. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : le transept Sud : mosaïque. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : vitrail représentant la Crucifixion. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : vitrail représentant la Nativité. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : vitrail représentant Sainte Thérèse de Lisieux. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : vitrail représentant Sainte Jeanne d'Arc. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : les tribunes. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : ex-voto en forme de bateau. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : l'entrée et l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : statue de la Vierge. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Anglet - L'église Sainte-Marie : chapelle latérale.

Le couvent des Bernardines

Anglet compte deux communautés religieuses : celle des Bernardines et celle des Servantes de Marie.

[Cliquez pour agrandir : 144 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : oratoire. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : statue de la Vierge à l'Enfant. [Cliquez pour agrandir : 166 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : statue de la Pietá.

La chapelle des Bernardines date de la fin du XIXe siècle.

[Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : la chapelle. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : la chapelle. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : la chapelle : le chœur.

Dans le couvent se trouve un grand cimetière dont toutes les tombes sont faites de sable.

[Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : le cimetière. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : le cimetière : tombe d'Élise Cestac. [Cliquez pour agrandir : 145 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : le cimetière : tombe d'Élise Cestac. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : le cimetière : tombes en sable. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : le cimetière : tombes en sable.

Une chapelle primitive en paille et au sol de sable, construite en 1847 et reconstruite à l'identique en 2007 est celle où l'impératrice Eugénie et l'Empereur Napoléon III sont venus prier la Vierge Marie pour demander un héritier pour la France.

[Cliquez pour agrandir : 150 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : la chapelle en paille. [Cliquez pour agrandir : 134 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : la chapelle en paille. [Cliquez pour agrandir : 159 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : la chapelle en paille. [Cliquez pour agrandir : 136 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : la chapelle en paille : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 157 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : la chapelle en paille : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 173 Kio] Anglet - Le couvent des Bernardines : la chapelle en paille : l'intérieur.

La grotte de la Chambre d'Amour

On peut voir plusieurs grottes dans la falaise de la Chambre d'Amour. L'une d'elle est connue pour être celle où, selon la légende, se seraient réfugiés deux amoureux qui seraient ensuite morts noyés, surpris par la marée montante.

Sur le panneau destiné aux touristes, on peut lire qu'il s'agissait de Laorens, un pauvre orphelin, et de Saubade, la fille d'un riche cultivateur.

[Cliquez pour agrandir : 125 Kio] Anglet - La grotte de la Chambre d'Amour.

Le quartier de Chiberta

Le quartier de Chiberta est bâti dans une grande forêt, la Pignada, qui, comme celle des Landes fut demandée par Napoléon III pour assainir le lieu. On peut y voir la Villa Mauresque, maison grecque des années 1930, joliment décorée par des moulages.

Le quartier de Blancpignon

Le quartier de Blancpignon longe l'Adour. On y voit des épaves de bateaux finissant leur vie.

Le quartier de Brindos

Le quartier de Brindos est traversé par un petit ruisseau, la Polive, constitué des eaux de ruissellement de l'aéroport de Parme.

Le Lazaret

La forêt du Lazaret couvre un lieu où étaient autrefois mises en quarantaine les personnes qui arrivaient par bateau dans le port de Bayonne.

Dans le quartier de la Barre, on peut encore voir des blockhaus sur l'une des plages. Non-loin se trouvent d'immenses aires de promenade, entre le golf et la patinoire. La tour des signaux de la Barre date des années 1870.

La tour de Lannes

Cette ancienne tour se trouve non-loin du bord des pistes de l'aéroport de Biarritz-Parme. Il s'agit peut-être d'un ancien moulin à vent.

[Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Anglet - La tour de Lannes. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Anglet - La tour de Lannes.

Le lac de Brindos

Il se situe au Sud de l'aéroport de Parme et est entouré par une zone pavillonnaire.

Le lac de Chiberta

Il est entouré de pins et se trouve près du golf d'Anglet.

[Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Anglet - Le lac de Chiberta.

Les étangs du Boucau

Ces étangs sont situés sur le lieu d'un ancien hippodrome. Ils communiquaient autrefois avec l'Adour puis en ont été isolés. Des travaux entrepris entre septembre 2005 et octobre 2007 ont permis de réaménager ce site, dans un programme de restauration visant à lui rendre ses écosystèmes et sa biodiversité d'origine, par exemple par l'apport d'arbustes qui avaient disparu et par l'élimination de certaines plantes invasives. Le lac Nord communique donc de nouveau avec l'Océan et constitue ainsi un milieu marin littoral dont l'eau se renouvelle partiellement à chaque marée via une vanne. Le lac Sud, isolé hydrauliquement du premier, contient une eau plus saumâtre et abrite donc des espèces différentes.

Le site couvre aujourd'hui 14 ha et abrite le parc écologique « Izadia ». Celui-ci se compose d'une exposition permanente payante et d'expositions temporaires gratuites qui complètent un espace naturel dont la visite est guidée par un lecteur audio/vidéo. On peut y admirer quelques oiseaux (cormorans...) ainsi que de nombreuses espèces de fleurs, dont certaines sont rares (Orchidée des Sables, Gesse des Marais, Hélianthème...), voire endémiques : Petite centaurée à fleurs serrées (Centaurium chloodes) et Œillet de France (Dianthus hyssopifolus ssp. gallicus).

[Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Anglet - Le parc Izadia : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Anglet - Le parc Izadia : cormoran et cygne. [Cliquez pour agrandir : 46 Kio] Anglet - Le parc Izadia : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Anglet - Le parc Izadia : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Anglet - Le parc Izadia : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Anglet - Le parc Izadia : zone saumâtre. [Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Anglet - Le parc Izadia : le bâtiment d'accueil. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Anglet - Le parc Izadia : la vanne du lac Nord.

L'aéroport de Parme

L'aéroport de Parme se situe pour 3/4 sur Anglet et pour 1/4 sur Biarritz. Il date des années 1950. En 2016, il a accueilli 1,35 millions de passagers. En 2017, il est desservi par 22 liaisons de 13 compagnies, dont certaines sont saisonnières (Londres, Luxembourg, etc.).

Biarritz - Miarritze

L'hôtel impérial, construit pour Napoléon III est aujourd'hui un hôtel de luxe. Le bâtiment a une forme de E, comme l'initiale du prénom de l'impératrice Eugénie.

La population de Biarritz est en moyenne aisée voire très aisée et l'on y trouve de nombreux magasins de luxe ainsi qu'un casino.

[Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Biarritz - La côte des Basques. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Biarritz - La côte vue du phare. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Biarritz - Le phare vu de la Grande Plage. [Cliquez pour agrandir : 43 Kio] Biarritz - La roche percée, en face de la plage de Miramar. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Biarritz - Le palais impérial. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Biarritz - Le vieux port.

Le phare

Le phare de Biarritz mesure 44 mètres de haut. Construit au sommet d'une falaise, il culmine à 70 mètres au-dessus de l'océan. Sa lanterne est accessible via 248 marches, réparties en 3 escaliers (de 211, 18 et 19 marches). Sa construction a commencé en 1831 et son inauguration date du 1er février 1934. Le lieu où il se trouve s'appelait le cap Hainsart (du basque « Haritz » : chêne, arbre dont il était entouré et qui est à présent remplacé par des tamaris). Le site s'appelle maintenant la pointe Saint-Martin. Sa lanterne dioptrique éclaire à une quarantaine de kilomètres au large. Elle est faite d'anneaux concentriques, modèle créé par Augustin Fresnel et éclaire de deux faisceaux blancs séparés de 7 et 2 secondes. Avant d'être blancs, ces éclats étaient rouge et blanc. La rumeur veut que le changement de couleur ait constitué une des causes du naufrage, le 14 décembre 1907 au large de Miramar, du trois-mâts le Padosa.

Au pied du phare se trouve un cadran solaire original : c'est la personne qui se place au centre qui sert d'aiguille. À côté de lui se trouve l'hélice du Frans Hals. Ce brise-glace de 103 mètres, immatriculé au port de Mourmansk en Russie devait être remorqué vers Bilbao pour en faire de la ferraille mais le mercredi 20 novembre 1996, le câble qui le remorquait s'est cassé et le navire s'est échoué sur la plage de Miramar. Il faudra le secours des trois remorqueurs français, les Abeilles Flandre, Supporteur et Picardie pour pouvoir le tirer de là puis le couler dans la fosse de Capbreton le vendredi 13 décembre 1996.

En contrebas du phare, côté Sud, se trouve un grand rocher plat surnommé « la Frégate ». Il ressemble en effet à une coque de bateau.

[Cliquez pour agrandir : 38 Kio] Biarritz - Le phare : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Biarritz - Le phare : la lanterne dioptrique. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Biarritz - Le phare surplombant la falaise. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Biarritz - Rocher « la Frégate » en contrebas du phare. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Biarritz - L'hélice du Frans Hals, au pied du phare. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Biarritz - L'hélice du Frans Hals et le cadran solaire vus depuis le haut du phare. [Cliquez pour agrandir : 32 Kio] Biarritz - Le phare de nuit.

La plage de Miramar

Elle se situe au Nord de la Grande Plage. Son nom signifie en espagnol « vue sur la mer ».

L'église orthodoxe russe

L'église Saint-Alexandre-Nevsky-et-de-la-Protection-de-la-Mère-de-Dieu fut construite de 1890 à 1892 pour la communauté russe qui venait passer des vacances à Biarritz.

[Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Biarritz - L'église orthodoxe russe. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Biarritz - L'église orthodoxe russe, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Biarritz - L'église orthodoxe russe. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Biarritz - L'église orthodoxe russe.

La Grande Plage

La haut de la plage peut être parcouru sur une promenade où se trouvent un casino et une piscine d'eau salée.

L'église Sainte-Eugénie

L'église Sainte-Eugénie, nommée d'après le nom de la femme de Napoléon III : l'impératrice Eugénie, est une église néogothique en pierres grises qui domine le vieux port.

Sa construction a duré de 1898 à 1903. Auparavant s'élevait à cet endroit la chapelle Notre-Dame-de-Pitié. La construction du clocher a commencé en 1927 et les cloches y furent installées en 1931.

L'édifice possède des vitraux de Luc-Olivier Merson. Sa crypte a hébergé plusieurs expositions d'art de la ville.

La maquette de bateau en ex-voto est un trois-mâts de guerre armé de canons, à la coque bleue, noire et blanche : La Mathilde.

[Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie. [Cliquez pour agrandir : 49 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : projections lumineuses sur la façade. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vue latérale. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : la nef. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : ex-voto : la Mathilde. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : statue de Notre-Dame-du-Mont-Carmel. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vitrail représentant la Nativité. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vitrail représentant Jésus et les enfants. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vitrail représentant la vie de Jésus. [Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vitrail représentant Jésus. [Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vitrail représentant les disciples d'Emmaus. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vitrail représentant Jésus au temple. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vitrail représentant Jésus et Marie-Madeleine. [Cliquez pour agrandir : 122 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vitrail floral. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vitrail représentant l'Agneau de Dieu. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vitrail représentant l'évangéliste Saint-Matthieu. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : vitrail représentant l'évangéliste Saint-Jean. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : le portail : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 54 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : le portail : statue de Jeanne d'Arc. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : le portail : tympan représentant la Vierge à l'Enfant. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : le portail : médaillon représentant une barque et une baleine. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : le portail : médaillon avec un blason. [Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : la crypte. [Cliquez pour agrandir : 49 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : la crypte. [Cliquez pour agrandir : 54 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : la crypte. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : la crypte. [Cliquez pour agrandir : 62 Kio] Biarritz - L'église Sainte-Eugénie : la crypte.

La chapelle impériale

Elle fut fréquentée par l'impératrice Eugénie.

[Cliquez pour agrandir : 123 Kio] Biarritz - La chapelle impériale.

Le Vieux Port

... à ne pas confondre avec le Port Vieux.

Ce port est encore actif, pour la pêche et pour des activités touristiques, comme la plongée sous-marine.

Le Musée de la Mer

Biarritz possède un musée de la mer, avec de nombreuses espèces marines d'invertébrés et de poissons, parmi lesquels des requins et différents représentants de la faune atlantique.

Une animation assez célèbre est le bassin des quatre phoques gris, dont on peut voir les repas. Plusieurs naissances de phoques ont eu lieu au Musée, dont la dernière est celle de Naïa, née le 16 décembre 2005, qui pesait alors une quinzaine de kilos pour 80 cm.

L'une des salles présente des éléments sur l'étude de la mer à l'aide des nouvelles technologies, dont l'exploration spatiale. D'autres salles présentent le monde de la mer et l'histoire de la chasse à la baleine.

L'idée de sa création est due au marquis Léopold de Folin, qui l'a formulée en 1871.

[Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Biarritz - Le musée de la mer : vue générale, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Biarritz - Le musée de la mer : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Biarritz - Le musée de la mer : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 54 Kio] Biarritz - La musée de la mer : maquette du satellite Jason.

Le rocher de la Vierge

Le rocher de la Vierge est relié à la côte par une passerelle construite par les ateliers Eiffel.

À côté de lui se trouve un rocher surmonté de deux croix sur l'une desquelles est écrit « De la Surprise de Boulogne | 20 | 9 bre | 1895 | Priez pour eux » en mémoire d'un naufrage.

[Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Biarritz - Le rocher de la Vierge. [Cliquez pour agrandir : 36 Kio] Biarritz - Vague sur un rocher près du rocher de la Vierge un soir de tempête. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Biarritz - La croix rappelant le naufrage près du Rocher de la Vierge. [Cliquez pour agrandir : 53 Kio] Biarritz - La statue du Rocher de la Vierge.

Le Port Vieux

... à ne pas confondre avec le Vieux Port.

Face au Port Vieux, se trouve un autre rocher plat, sur lequel, dit-on, étaient dépecées les baleines du temps où les Basques les chassaient.

La côte des Basques

La descente jusqu'à la mer se fait par d'immenses escaliers qui zigzaguent sur la falaise.

Ilbarritz

Le château d'Ilbarritz fut construit pour le baron Albert de l'Espée (1852-1918), héritier de la famille de Wendel, passionné d'orgue. Le château contenait un orgue Cavaillé-Coll sur lequel le baron jouait Wagner de mémoire, fenêtres ouvertes ! Le baron possédait pas moins de quinze châteaux et villas partout en France. L'orgue est à présent dans la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Le château est inscrit aux Monuments historiques depuis 1990.

Le lac Marion

Il est possible d'en faire le tour au cours d'une agréable promenade bordée d'arbres de nombreuses espèces. On y trouve l'entrée d'un tunnel de l'ancienne voie ferroviaire de Biarritz-la Négresse.

[Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Biarritz - Le lac Marion : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Biarritz - Le lac Marion : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Biarritz - Un tunnel sur la ligne désaffectée de Biarritz-La Négresse.

Le lac Mouriscot

Parfois orthographié Morisco, autrefois « lac de la Moriscotte » (Marquis Léopold de Folin, 1887), ce lac de 15 ha se situe en contrebas de la gare de Biarritz. Il est entouré par 10 ha de marais dans lesquels vivent de nombreux oiseaux. Situé à 13 m au-dessus du niveau de la mer, sa profondeur atteint 15 m.

Au XIXe siècle, il était utilisé pour l'élevage de truites, perches, carpes et ombles chevaliers. Il fut ensuite utilisé comme base pour les hydravions puis pour le ski nautique. Une partie appartient aujourd'hui au Conservatoire du littoral et des rivages lacustres et est un espace naturel accessible aux promeneurs.

[Cliquez pour agrandir : 117 Kio] Biarritz - Le lac Mouriscot : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Biarritz - Le lac Mouriscot : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Biarritz - Le lac Mouriscot : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Biarritz - Le lac Mouriscot : les environs.

La gare de Biarritz-La Négresse

Elle est désservie par le TGV.

[Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Biarritz - La gare. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Biarritz - La gare. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Biarritz - La gare, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Biarritz - La gare, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Biarritz - La gare, de nuit.

L'ancienne gare

Située en plein centre-ville, elle était autrefois reliée à la gare de La Négresse.

[Cliquez pour agrandir : 62 Kio] Biarritz - L'ancienne gare.

Bidart - Bidarte

La place centrale est assez jolie. Elle est entourée par la mairie typique, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption et le fronton où l'on joue à la chistera.

[Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Bidart - La mairie. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Bidart - Le fronton.

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption

Comme beaucoup d'églises basques, elle contient un ex-voto en maquette de bateau. Ses fonts baptismaux sont remarquables, avec leur décor en bois et mosaïque.

[Cliquez pour agrandir : 58 Kio] Bidart - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Bidart - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption. [Cliquez pour agrandir : 46 Kio] Bidart - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Bidart - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : la nef. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Bidart - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Bidart - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : ex-voto en forme de bateau. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Bidart - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : les fonts baptismaux.

La côte

Une promenade, en haut des falaises, passe par la chapelle de la Madeleine près de laquelle on peut s'asseoir pour regarder la mer. Plus au Nord se situe l'escalier impérial.

Une falaise de Bidart montre la limite méso-cénozoïque, appelée également limite Crétacé-Tertiaire ou K/T qui est la limite géologique entre les roches des ères secondaire et tertiaire. Celle-ci marque un renouvellement important des fossiles et correspond à l'extinction de masse lors de laquelle les dinosaures ont disparu, il y a 65 millions d'années. Cette limite est constituée d'une couche d'argile sombre contenant une quantité anormalement élevée d'Iridium ainsi que des magnétites nickélifères qui sont des indices de l'entrée d'une météorite dans l'atmosphère à cette époque. D'autres indices peuvent également témoigner d'une activité volcanique importante sur toute la surface du globe. Ces indices aident à imaginer les causes de l'extinction de la fin du secondaire qui sont probablement multiples.

[Cliquez pour agrandir : 54 Kio] Bidart - La chapelle de la Madeleine.

Bidart : Vue panoramique de la côte Sud.

Le moulin de Bassilour

Il s'agit d'un ancien moulin, qui date de 1741, est encore en activité. Il utilise la force motrice de l'eau de l'Uhabia, une rivière côtière qui se jette dans l'Océan Atlantique à Bidart, pour moudre le grain.

Comme la plupart des moulins basques, ses roues à aubes, appelées rouets, sont à axe vertical.

[Cliquez pour agrandir : 145 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 153 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 158 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : l'Uhabia. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : les deux moulins. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : les deux moulins. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : le rouet. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : les deux rouets, non alimentés. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : les deux rouets, dont un est alimenté. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : le trémie, le baille blé, l'auget et le babillard. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Bidart - Le moulin de Bassilour : vue générale du moulin en fonctionnement.

Guéthary - Getaria

L'économie de ce village était autrefois tourné vers la pêche et la chasse à la baleine. La ville est aujourd'hui plus balnéaire, en partie grâce au surf. On peut admirer sa côte rocheuse et ses criques. La façade de la Poste est faite en grès de la Rhune.

[Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Guéthary - La côte. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Guéthary - La côte et des rochers en piles d'assiettes.

L'église Saint-Nicolas

Cette église existe depuis au moins 1577 et fut rénovée en 1859. Sa tribune est inscrite aux Monuments historiques.

Elle est située tout en haut de la ville, sur une colline qui fut creusée pour y faire passer l'autoroute.

[Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Guéthary - L'église Saint-Nicolas : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Guéthary - L'église Saint-Nicolas : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 47 Kio] Guéthary - L'église Saint-Nicolas : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 44 Kio] Guéthary - L'église Saint-Nicolas : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Guéthary - L'église Saint-Nicolas : l'entrée. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Guéthary - L'église Saint-Nicolas : porte latérale.

Saint-Jean-de-Luz - Donibane Lohizune

C'est Napoléon III qui a lancé la mode des vacances à Saint-Jean-de-Luz, en 1854, ce qui entraînera la création du premier chemin de fer en 1864. Au XVIIe siècle, la ville comptait 12 000 habitants.

La ville compte de très belles maisons, comme, par exemple, les maisons contigües appelées « Alexandrenia » et la « maison des trois-canons ». La première est de style basque et fut rénovée en 1690. La seconde, refaite au XVIIIe siècle, est décorée de trois canons en terre cuite servant de gargouilles. Son escalier date du XVIIe siècle.

[Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Saint-Jean-de-Luz - La plage. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Saint-Jean-de-Luz - La baie vue depuis Sainte-Barbe. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'embouchure de la Nivelle. [Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Saint-Jean-de-Luz - La gare. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Saint-Jean-de-Luz - Coucher de Soleil sur la baie.

La baie et la pointe Sainte-Barbe

Vers les années 1670, le quartier de la Barre est régulièrement dévasté par les tempêtes. Vauban conseillera donc des travaux en 1686 mais ceux-ci ne seront pas réalisés faute d'argent. Sous Louis XVI, une digue de 175 mètres de long est donc créée mais les tempêtes restent très destructrices. En 1707, un mur de 400 mètres sera mis en place mais devra être reconstruit tous les ans. La mer détruit beaucoup en 1749 et 1782 si bien que de nombreux Luziens quittent leur ville : la population se réduit de deux tiers en 25 ans.
En 1822, un quart de la ville est détruit par les eaux et la côte recule d'un à trois mètres par an ! Napoléon III fait donc fermer la baie en 1853 par trois digues (celles de Socoa, de l'Artha et de Sainte-Barbe), dont la construction durera de 1864 à 1876, d'une longueur totale de 325 mètres. La digue de l'Artha, construite en 30 ans avec plus de 3000 blocs de pierre de 50 tonnes ajoutera 250 mètres de protection. Cette digue fait 6 à 14 mètres de profondeur et il faudra 10 ans pour réaliser sa maçonnerie. Depuis, chaque année, 50 blocs de 50 tonnes sont ajoutés. Enfin, la digue de Sainte-Barbe, de 180 mètres, sera construite de 1873 à 1883.

En 1843, un établissement de bains de mer en bois est créé. Il sera remplacé en 1880 par un autre « en dur », la Pergola, qui durera jusqu'en 1928, année de la construction du bâtiment actuel, du même nom. Dans les années 1980, ses jardins seront remplacés par un hôtel.

Saint-Jean-de-Luz : La baie en panoramique.

Sur le flanc de la colline de Sainte-Barbe, côté océan, on peut admirer un pli géologique exceptionnel accessible seulement à marée basse.

Un peu plus au Nord, la crique des Motels Basques montre d'autres plis remarquables. Jusqu'au début du XXe siècle, une « pile d'assiettes » (superposition de couches de flysch), se trouvait en contrebas des falaises. Elle est à présent quasi-totalement érodée.

Près de la pointe Sainte-Barbe se trouvent la chapelle et la crypte du chevalier Firmin van Bree, un riche industriel et mécène bruxellois, citoyen d'honneur de Saint-Jean-de-Luz pour les développements qu'il y a produits (à savoir la contruction de trois villas et des Motels basques) et qui repose en ces lieux.

[Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Saint-Jean-de-Luz - La colline Sainte-Barbe. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Saint-Jean-de-Luz - La colline de Sainte-Barbe et son pli géologique. [Cliquez pour agrandir : 150 Kio] Saint-Jean-de-Luz - Le pli géologique en contrebas de la colline de Sainte-Barbe.

L'église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste fut mentionnée pour la première fois en 1186. Certaines parties de l'édifice datent des XIVe et XVe siècles. Trop petite, elle fut reconstruite en 1649. Aujourd'hui, elle mesure 50 mètres de long, 17 de large et 20 de haut. Son clocher mesure 35 mètres. Elle disposait d'un cimetière jusqu'en 1825.

On peut y voir des tableaux du XVIIe siècle représentant Saint Michel et Saint Martin ainsi qu'un remarquable buffet d'orgue placé sur des tribunes typiques du Pays Basque. Elle possède également un ex-voto sous la forme d'une maquette de bateau à aubes et à vapeur.

Il s'agit du lieu du mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne Marie-Thérèse d'Autriche, fille ainée du roi espagnol Philippe IV, le 9 juin 1660.

[Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 128 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : la porte murée. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 136 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : le chœur et son retable. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : le chœur et son retable. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : le chœur et son retable. [Cliquez pour agrandir : 134 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : l'entrée. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : l'entrée. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : l'orgue et l'ex-voto en forme de bateau. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : ex-voto en forme de bateau. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : la nef vue des tribunes. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Saint-Jean-de-Luz - L'église Saint-Jean-Baptiste : la nef vue des tribunes.

Les maisons de Louis XIV et de l'Infante

Les maisons du futur couple royal donnent toutes deux sur le port de Saint-Jean-de-Luz. La maison où résida Louis XIV est aujourd'hui la mairie de la ville. Devant elle se trouve la place Louis XIV, avec son kiosque à musique.

[Cliquez pour agrandir : 62 Kio] Saint-Jean-de-Luz - La maison de l'infante. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Saint-Jean-de-Luz - Maison où résida Louis XIV, aujourd'hui la mairie. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Saint-Jean-de-Luz - Statue de Louis XIV sur la place du même nom.

Le port

C'est dans le port de Saint-Jean-de-Luz que débouche la Nivelle. Il s'agit d'un port de plaisance et d'un important port de pêche.

[Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Saint-Jean-de-Luz - Le port. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Saint-Jean-de-Luz - Le port.

La chasse à la baleine à Saint-Jean-de-Luz

La Baleine des Basques (ou Baleine de Biscaye, ou Baleine franche de l'Atlantique Nord : Eubalaena glacialis) était chassée depuis le XIe siècle. Elle passait l'hiver dans le Golfe de Gascogne pour mettre bas. Des guetteurs la signalaient depuis l'Atalaye (tour de guet) par des feux ou des sons de cloche. Après sa capture, la baleine était découpée et sa langue, très prisée, était offerte aux personnalités importantes.

En 1600, on compte à Saint-Jean-de-Luz une soixantaine de navires baleiniers de 50 à 60 hommes, ce qui signifie que cette activité faisait vivre au moins 3000 hommes à cette époque.

Ciboure - Ziburu

Église Saint-Vincent

Cette église possède un clocher en bois.

[Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Ciboure - L'église Saint-Vincent. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Ciboure - L'église Saint-Vincent.

La maison natale de Maurice Ravel donne directement sur le port de Saint-Jean-de-Luz et abrite l'office de tourisme.

[Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Ciboure - La maison natale de Maurice Ravel. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Ciboure - Maisons basques.

Socoa - Zokoa

À Socoa, qui est un quartier de Ciboure, se trouve un fort, destiné autrefois à surveiller la baie de Saint-Jean-de-Luz. C'est Vauban qui l'a fait construire au XVIIe siècle.

[Cliquez pour agrandir : 46 Kio] Socoa - Le fort vu de Saint-Jean-de-Luz. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Socoa - Le fort. [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Socoa - Le fort.

Urrugne - Urruña

Le château d'Urtubie date de 1341.

Le panorama, avec vue sur l'Océan, y est remarquable : on voit la baie de Saint-Jean-de-Luz et la côte jusqu'à Bayonne et même au delà.

À Urrugne se trouve également une carrière de calcaire noir et une carrière de gypse. Près du hameau de Béhobie se trouve un glissement géologique géant datant de -90 millions d'années.

La montagne de Ciboure (411 m) offre une jolie randonnée jusqu'à une chapelle.

[Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Urrugne - Le superbe panorama. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Urrugne - La mairie. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Urrugne - Le village et l'église Saint-Vincent.

L'église Saint-Vincent

Le village possède une église typique. Sur son cadran solaire est écrit « Vulnerant omnes ultima necat. », en référence aux heures.

[Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : la porte. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : le cadran solaire. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : croix en fer forgé.

Elle dispose de tribunes à trois niveaux.

[Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : la chaire. [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : la voûte du chœur. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : les trois tribunes et l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : la voûte. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Urrugne - L'église Saint-Vincent : vitrail.

La chapelle Notre-Dame-de-Sokorri

Aussi appelée « Notre-Dame-du-Bon-Secours », cette chapelle est entourée de stèles funéraires et située au-dessus d'un chemin de croix.

Elle fut construite en 1627 par des marins d'Urrugne, en remerciement à la Vierge qui avait exhaucé leurs prières. Ils avaient en effet obtenu un vent favorable lorsque, sur l'ordre de Richelieu, ils étaient partis libérer la ville de La Rochelle, prise par les Anglais.

La chapelle, détruite vers 1793, puis reconstruite au début du XIXe siècle par des dons de la municipalité et de particuliers, a bénéficié de plusieurs restaurations, notamment en 1847, 1954 et 1996.

On peut y voir un tableau de la Vierge à l'Enfant chassant le serpent. De nombreux ex-voto y sont placés, pour remercier la Vierge.

[Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Urrugne - La chapelle de Sokorri : statue de la Vierge. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Urrugne - La chapelle de Sokorri : statue de la Vierge. [Cliquez pour agrandir : 147 Kio] Urrugne - La chapelle de Sokorri : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Urrugne - La chapelle de Sokorri : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Urrugne - La chapelle de Sokorri : statue de la Vierge.

Hendaye - Hendaia

Hendaye est connue pour sa grande plage et ses sites naturels. Les rochers dits « jumeaux » de la plage ont été formés à partir de la falaise par l'érosion.

[Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Pays Basque - La côte près d'Hendaye. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Hendaye - Le château d'Abbadia. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Hendaye - Les rochers jumeaux. [Cliquez pour agrandir : 42 Kio] Hendaye - Les rochers jumeaux. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Hendaye - La baie. [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Hendaye - La Cène sculptée en sable sur la plage.

Le château d'Abbadia

Ce château, classé comme monument historique, fut construit en style néo-gothique par Eugène Viollet-le-Duc et Edmond Duthoit à la demande de l'astronome Antoine d'Abbadie, pour qui il a servi d'observatoire.

La corniche basque

Il s'agit d'une zone naturelle située en haut des falaises disposant d'une faune (oiseaux, lézards...) et d'une flore (lande) intéressantes. Elle est gérée par le Conservatoire du littoral.

La baie de Loya

Cette baie, gérée par le Conservatoire du littoral, présente des formations géologiques intéressantes (îlot, dépôts marno-calcaires et conglomérats de -86 à -66 millions d'années), y compris au niveau de l'anse Sainte-Anne.

La baie de Chingoudy

Au niveau de l'estuaire de la Bidassoa se trouve une vasière qui accueille de nombreux oiseaux, sédentaires ou migrateurs de passage. On peut voir dans cette réserve naturelle que constitue la baie de Chingoudy : chevaliers, cormorans, martin-pêcheurs, aigrettes et bergeronnettes, en plus des habituels mouettes et goélands.

[Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Hendaye - La baie de Chingoudy : oiseaux. [Cliquez pour agrandir : 118 Kio] Hendaye - La baie de Chingoudy : maison.

Villes et villages de l'intérieur

Cambo-les-Bains - Kambo

Cette ville doit son nom à son statut de ville thermale.

Les établissements de bain existent toujours et sont situés le long de la Nive, séparés d'elle par un chemin de promenade très fleuri.

[Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Cambo-les-Bains - Les thermes. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Cambo-les-Bains - Les thermes : promenade. [Cliquez pour agrandir : 162 Kio] Cambo-les-Bains - Les thermes : promenade. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Cambo-les-Bains - Les thermes : promenade. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Cambo-les-Bains - Les thermes : fontaine.

La villa Arnaga

On peut y admirer la villa Arnaga, qu'Edmond Rostand a fait construire entre 1903 et 1906. La villa et les jardins furent financés uniquement avec les droits d'auteurs de Cyrano de Bergerac ! L'auteur s'est installé à Cambo en 1900 pour des raisons de santé. Pour choisir le nom « Arnaga », il s'est inspiré d'un ruisseau, l'Arraga, qui coule en contrebas et sur lequel se trouve un beau moulin.

Edmond Rostand a fait bâtir sa villa avec tout le confort moderne : un chauffage à air pulsé, dont on peut voir les grilles dans certaines pièces et même l'électricité, produite par une turbine alimentée avec l'eau de l'Oursouya.

En 1922, la propriété est vendue à des armateurs portugais qui la vendront en 1946 à des couturiers français qui ne changeront pas la décoration. La mairie de Cambo rachète la propriété dans les années 1960 et y transfère la musée Edmond Rostand. La villa sera inscrite aux Monuments Historiques en 1995 et son parc est le seul en 2006 à porter le label « Jardin remarquable » dans toute l'Aquitaine. La villa était rouge à l'origine comme l'attestent plusieurs documents d'époque mais a été peinte en vert au cours du XXe siècle. À l'occasion de son centenaire, en 2005-2006, sa couleur initiale lui est rendue. Elle attire 65 000 visiteurs par an.

Les jardins sont à l'anglaise d'un côté, avec des Cornouillers de Floride, magnifiques arbres aux fleurs blanches et à la française de l'autre côté. On y trouve trois bassins ainsi que les bustes des trois plus grands auteurs du monde, décorés de citations :

NomNationalitéDatesCitationPhoto
William ShakespeareAnglais1564-1616...elements so mix'd in him... [Cliquez pour agrandir : 122 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : effigie de William Shakespeare.
Victor HugoFrançais1802-1885...et tranquille, il prit la grande Lyre... [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : effigie de Victor Hugo.
Miguel de CervantesEspagnol1547-1616...Dios sabe si hay Dulcinea o no el el mundo... [Cliquez pour agrandir : 122 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : effigie de Miguel de Cervantes.

Ces jardins abritent enfin un festival de théâtre qui a lieu tous les ans pendant quelques jours à la mi-août. J'ai eu le plaisir d'y voir jouer Don Quijote de Cervantes et Le Misanthrope de Molière.

[Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : la façade. [Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : la façade. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : la façade fleurie. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : les jardins. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : la pergola. [Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : la pergola. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 146 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : la glycine. [Cliquez pour agrandir : 156 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : cournouiller de Floride en fleurs (Cornus florida). [Cliquez pour agrandir : 24 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : paon bleu (Pavo cristatus). [Cliquez pour agrandir : 177 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : paon bleu (Pavo cristatus). [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Cambo-les-Bains - La villa Arnaga : faisant.

Biographie d'Edmond Rostand

Écrivain français né 1 avril 1868 à Marseille ; décédé 2 décembre 1918 à Paris.

L'auteur de Cyrano de Bergerac, L'Aiglon et Chantecler a été reçu à l'Académie Française le 4 juin 1903. Marié le 8 avril 1890 à Rosemonde Gérard, il a eu d'elle deux garçons : Maurice, poète resté dans l'ombre de son père et mort célibataire et Jean, célèbre biologiste, académicien et passionné par les batraciens (le pommeau de son épée d'académicien représente une grenouille !), dont l'unique fils est mort sans descendance en 2003. Rosemonde encourageait énormément son mari dans son écriture et allait même jusqu'à récupérer des pages de brouillon dans la poubelle pour y rechercher des idées ! Lassée de cette vie, elle quittera Edmond en 1914 pour vivre à Paris. Edmond y décèdera de la grippe espagnole.

Aïnhoa - Ainhoa

L'un des plus beaux villages de France. C'est de là que part le chemin pour monter à la chapelle de l'Aubépine.

[Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Aïnhoa - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 129 Kio] Aïnhoa - Vue générale. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Aïnhoa - La rue principale. [Cliquez pour agrandir : 142 Kio] Aïnhoa - Le lavoir.

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption

Elle est entourée d'un cimetière et son cœur est richement décoré, en bleu et or.

[Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Aïnhoa - L'église : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Aïnhoa - L'église : le cœur.

Le Col de l'Aubépine

Le Col de l'Aubépine abrite la chapelle de l'Aubépine et un calvaire. On peut également y voir des stèles caractéristiques de l'art funéraire basque.

On peut en partir pour monter vers l'Erebi, l'Axulegi et le Mondarrain (750 m).

[Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Aïnhoa - La chapelle de l'aubépine : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Aïnhoa - La chapelle de l'aubépine : le calvaire et les stèles funéraires. [Cliquez pour agrandir : 36 Kio] Aïnhoa - La chapelle de l'aubépine : le calvaire au coucher du Soleil.

La Bastide-Clairence - Bastida

Il s'agit d'une bastide, c'est-à-dire une ville-neuve, fondée en 1312 par Louis Ier de Navarre, futur roi Louis X.

On peut voir dans ce village agréable la maison-vieille, de style navarrais, ainsi qu'un cimetière israélite datant d'entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle. On a répertorié 62 tombes datant de 1610 à 1785. Les Juifs de ce village étaient réfugiés d'Espagne et du Portugal et ont constitué jusqu'à 20 % de la population. Ils étaient en de bons termes avec les Chrétiens, sous la protection du Duc de Gramont, possédaient une synagogue, et devaient fournir un médecin et un apothicaire à chaque génération.

[Cliquez pour agrandir : 90 Kio] La bastide Clairence - Une rue. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] La bastide Clairence - La Maison-vieille. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] La bastide Clairence - Le cimetière israëlite.

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption

Consacrée en 1315 par l'évêque de Pampelune Arnaud de Puyana, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption fut reconstruite en grande partie de 1776 à 1779. Faite de grès ferrugineux et de calcaire de Bidache, elle mesure 42 m de long pour 24 de large et son clocher s'élève à 20 m. L'église a accueilli les États généraux du Royaume de Navarre aux XVIIe et XVIIIe siècles, jusqu'en 1789. Pendant la Révolution, les armoiries de Navarre qui figuraient sur la façade sont martelées.

[Cliquez pour agrandir : 106 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : la façade. [Cliquez pour agrandir : 141 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : vue latérale. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : le clocher. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : vue latérale et cimetière. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : la façade : statue de la Vierge. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : la façade : statue de saint Michel. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : la façade : statue. [Cliquez pour agrandir : 108 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : dalles funéraire du cimetière-préau. [Cliquez pour agrandir : 140 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : le cimetière-préau. [Cliquez pour agrandir : 127 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : le cimetière-préau. [Cliquez pour agrandir : 149 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : la porte des cagots. [Cliquez pour agrandir : 149 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : le cimetière-préau.

Elle possède un porche roman du XIVe siècle et une nef à trois tribunes. Son cimetière-préau, pavé de dalles funéraires, est unique en Pays Basque. La voûte comporte 72 caissons sur lesquels figurent des blasons. La porte des cagots se trouve sous l'escalier extérieur. Les trois grands tableaux du chœur représentent saint Jean-Baptiste, l'Assomption de la Vierge et saint Nicolas.

[Cliquez pour agrandir : 143 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 130 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 128 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : la tribune à trois niveaux. [Cliquez pour agrandir : 140 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : la tribune à trois niveaux et la voûte à caissons. [Cliquez pour agrandir : 132 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : la tribune à trois niveaux. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : tableau et crucifix. [Cliquez pour agrandir : 123 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : tableau représentant l'Assomption. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : tableau. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : tableau représentantsaint Jean-Baptiste. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : tableau représentant saint Nicolas. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : tableau représentant l'Assomption. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : tableau représentant sainte Thérèse d'Avilá. [Cliquez pour agrandir : 179 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : vitrail représentant saint François-Xavier. [Cliquez pour agrandir : 178 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : vitrail représentant saint Isidore. [Cliquez pour agrandir : 143 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : détail d'un décor. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] La Bastide-Clairence - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : détail de la voûte du chœur.

Chapelle Notre-Dame de Clairence

Cette chapelle fut bâtie en 1886 par un habitant. Elle recouvre une fontaine réputée miraculeuse censée soigner les maladies de la peau et des yeux.

Urt - Ahurti

La ville d'Urt est située au bord de l'Adour, fleuve sur lequel elle disposait autrefois d'un port fluvial important et qu'un pont permet de traverser. La gare est desservie par le TER.

On peut y faire une belle promenade au bord de l'Aran, qui est un affluent de l'Adour.

[Cliquez pour agrandir : 41 Kio] Urt - L'Adour. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Urt - L'Adour. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Urt - Promenade sur les bords de l'Aran. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Urt - Promenade sur les bords de l'Aran. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Urt - Train le long de l'Aran.

L'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie

Cette église fut construite en 1675 et contient un ex-voto en forme de bateau.

[Cliquez pour agrandir : 54 Kio] Urt - L'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie.

Communautés bénédictines

À Urt se trouvent le monastère Notre-Dame de Belloc, de l'ordre des Bénédictins et le couvent Sainte-Scholastique de l'ordre des Bénédictines.

[Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Urt - L'abbaye de Belloc : extérieur. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Urt - L'abbaye de Belloc : intérieur de l'église. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Urt - L'abbaye de Belloc : l'autel.

Saint-Jean-Pied-de-Port - Donibane Garazi

Cette ville fortifiée est l'ancienne capitale de la Basse-Navarre, construite au confluent des trois Nives (d'Arnéguy, de Béhérobie et de Lauribar) où vivent de nombreuses truites bien visibles depuis l'un des ponts. Sa construction date de 716, par Garcia Ximènes, sur l'emplacement d'une ancienne ville brûlée par les Maures. Le Chevalier Deville y a fait construire un citadelle en 1668 que Vauban améliorera plus tard. On peut en parcourir le chemin de ronde (en empruntant la poterne puis l'escalier de la poterne).

Ce lieu est stratégique : la place forte devait autrefois protéger Bayonne et Orthez. En effet, elle est située juste en dessous des ports des Pyrénées, c'est-à-dire des cols, menant en Espagne.

Les vignobles d'Irouléguy sont situés sur la montagne Ardoy.

La ville est située sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, qui s'arrêtaient à l'église Saint-Jean.

Un célèbre bâtiment est la « prison des évêques ». Ce surnom est curieux car certains évèques ont bien séjourné dans la ville mais pas dans la prison.

[Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Saint-Jean-Pied-de-Port - La Nive. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Saint-Jean-Pied-de-Port - Le village, sur la Nive. [Cliquez pour agrandir : 128 Kio] Saint-Jean-Pied-de-Port - L'église Saint-Jean. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Saint-Jean-Pied-de-Port - L'église Saint-Jean. [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Saint-Jean-Pied-de-Port - L'église Saint-Jean : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 43 Kio] Saint-Jean-Pied-de-Port - Les vignobles d'Irouléguy sur la montagne Ardoy. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Saint-Jean-Pied-de-Port - Les douves des fortifications de Vauban. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Saint-Jean-Pied-de-Port - La prison des évêques. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Saint-Jean-Pied-de-Port - Sur la route des pélerins de Compostelle.

Sare - Sara

C'est un des plus beaux villages de France. Sur le parcours de l'une des promenades, on peut trouver des fossiles. Ses carrières de calcaire sont encore exploitées. Les grottes de Sare, dont certaines sont visitables, ont été occupées par l'homme pendant la préhistoire, entre -35 000 et -10 000 ans.

[Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Sare - Le village : la place du fronton et l'église Saint-Martin. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Sare - Le village : le fronton. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Sare - Le village : la place du fronton et l'église Saint-Martin. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Sare - Le village : le fronton. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Sare - Le village : rue. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Sare - Le village : maison. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Sare - Le village vu du Zuhalmendi. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Sare - Le village vu du Zuhalmendi. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Sare - Le village vu du Zuhalmendi.

C'est également à Sare que ce situe la gare d'où partent les touristes qui empruntent le petit train à crémaillère pour monter la Rhune.

[Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Sare - Gare du petit train au pied de la Rhune. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Sare - Gare du petit train au pied de la Rhune.

L'église Saint-Martin

L'église Saint-Martin, récemment restaurée, comporte une tribune à trois niveaux.

[Cliquez pour agrandir : 44 Kio] Sare - L'église Saint-Martin, de nuit. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Sare - L'église Saint-Martin : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Sare - L'église Saint-Martin : la tribune. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Sare - L'église Saint-Martin : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Sare - L'église Saint-Martin : le chœur.

Le cimetière

Il entoure l'église et comporte des stèles qui sont des exemples de l'art funéraire basque.

[Cliquez pour agrandir : 127 Kio] Sare - Le cimetière : le monument aux morts. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Sare - Le cimetière : stèles funéraires. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Sare - Le cimetière : décor de caveau en forme de chauve-souris.

Saint-Pée-sur-Nivelle - Senpere

L'église Saint-Pierre

Construite à la fin du XVe siècle et remaniée au XVIIIe siècle, cette église mesure 30 m de long, 15 m de large et 15 m de haut. Elle possède un imposant clocher-tour, comparable à ceux d'Ascain et Sare, mais avec des contreforts. À l'extérieur, on remarque un cadran solaire et deux gargouilles. Un petit cours d'eau passe sous l'église.

[Cliquez pour agrandir : 111 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le clocher. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le clocher. [Cliquez pour agrandir : 131 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : l'entrée latérale. [Cliquez pour agrandir : 146 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : cadran solaire. [Cliquez pour agrandir : 142 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : gargouille. [Cliquez pour agrandir : 143 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : gargouille. [Cliquez pour agrandir : 156 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : porte latérale. [Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : ancienne porte. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : dalles funéraires. [Cliquez pour agrandir : 165 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : cours d'eau passant sous l'église.

La nef est entourée d'une tribune en bois sur trois niveaux. Les vitraux représentent saint Paul, saint Pierre, saint Marc et saint Luc. L'orgue fut construit par Joseph Merklin vers 1886 et modifié par Hervé de Bonnault en 1977. Le sol est pavé de 83 dalles funéraires dont une de 1507.

[Cliquez pour agrandir : 123 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 184 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : porte. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : entrée et orgue. [Cliquez pour agrandir : 166 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : entrée et orgue. [Cliquez pour agrandir : 139 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : statue de Notre-Dame-de-Lourdes. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : statue du Sacré-Cœur. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : statue de saint Blaise. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : statue de sainte Marie-Madeleine. [Cliquez pour agrandir : 143 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : fresque représentant un ange. [Cliquez pour agrandir : 153 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : l'ambon et le cierge pascal. [Cliquez pour agrandir : 135 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : vitrail représentant saint Luc. [Cliquez pour agrandir : 143 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : vitrail représentant saint Paul. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : vitrail représentant saint Pierre. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : vitrail représentant saint Marc.

Dans le chœur se trouve un grand retable du XVIIIe siècle portant, au centre, une statue de saint Pierre entourée de deux bas reliefs représentant deux scènes de sa vie (le coq et les liens). Au sommet est représentée le Christ en croix. Dans la partie de gauche se trouvent les statues de saint Jean-Baptiste, de la Vierge à l'Enfant et de saint François d'Assise. À droite, saint Joseph est entouré de deux autres saints. La voûte de ce retable a une forme de coquille Saint-Jacques, en référence aux pélerins qui passaient par Saint-Pée pour rejoindre Compostelle.

[Cliquez pour agrandir : 151 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le retable. [Cliquez pour agrandir : 183 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le retable. [Cliquez pour agrandir : 178 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le retable : détail : la Crucifixion. [Cliquez pour agrandir : 195 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le retable : détail : saint Pierre. [Cliquez pour agrandir : 151 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le retable : détail : le tabernacle. [Cliquez pour agrandir : 129 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le retable : détail : saints Pierre et Grégoire. [Cliquez pour agrandir : 136 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le retable : détail : saints Pierre, Ambroise et Augustin. [Cliquez pour agrandir : 201 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le retable : détail : statues. [Cliquez pour agrandir : 214 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le retable : détail : saint Jean-Baptiste, Virge à l'Enfant et saint François. [Cliquez pour agrandir : 165 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le retable : détail : stautes. [Cliquez pour agrandir : 198 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - L'église Saint-Pierre : le retable : détail : saint Joseph et deux autres saints.

Le lac

Il comporte une base nautique, avec des pédalos, un toboggan à eau et des jeux pour les enfants. Les plages sont payantes pendant la journée.

C'est un lac artificiel datant du milieu des années 1960. Au début des années 2000, on lui a ajouté une tyrolienne grâce à laquelle on peut survoler le lac à près d'une centaine de kilomètres/heure.

[Cliquez pour agrandir : 52 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - Le lac en hiver. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - Le lac en hiver. [Cliquez pour agrandir : 62 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - Le toboggan à eau. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Saint-Pée-sur-Nivelle - La tyrolienne.

Itxassou - Itsasu

Le village d'Itxassou est situé à proximité de la Nive. On peut le longer lors d'une agréable promenade.

On rencontre alors le « Pas de Roland », nom donné au lieu où se situe un impressionnant rochers percé. Selon la légende, Roland aurait creusé le rocher avec son épée Durandal pour y faire passer son armée. D'autres sources racontent qu'au moment de rendre l'âme, Roland a voulu briser son épée sur le roc.

[Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Itxassou - Le pas de Rolland. [Cliquez pour agrandir : 141 Kio] Itxassou - Le pas de Rolland. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Itxassou - La Nive. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Itxassou - La Nive. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Itxassou - La Nive devant le village.

L'église Saint-Fructueux

Sa tribune est inscrite aux Monuments historiques.

[Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Itxassou - L'église Saint-Fructueux. [Cliquez pour agrandir : 55 Kio] Itxassou - L'église Saint-Fructueux.

L'aéroport

Itxasu dispose d'un petit aéroport d'où décollent des planeurs, tirés par un avion qui les largue après leur avoir fait prendre de l'altitude. Le pilote du planeur peut alors admirer les montagnes du Pays Basque et profiter des courants ascendants pour prolonger son vol.

[Cliquez pour agrandir : 58 Kio] Itxassou - Avion tireur de planeurs. [Cliquez pour agrandir : 58 Kio] Itxassou - Planeurs.

Arbonne - Arbona

La commune est située sur la rivière Uhabia.

[Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Arbonne - La place du fronton. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Arbonne - Maisons. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Arbonne - La benoîterie. [Cliquez pour agrandir : 151 Kio] Arbonne - Le cimetière : stèles discoïdales.

L'église Saint-Laurent

L'église Saint-Laurent date du XIIe siècle et a évolué aux XVe et XVIIe siècles.

[Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 50 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : porte du narthex. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : la nef. [Cliquez pour agrandir : 53 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : vitrail du chœur. [Cliquez pour agrandir : 44 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : vitrail du chœur. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : les tribunes. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : partie Nord du chœur. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : partie Sud du chœur. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : les tribunes. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : la nef. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : le narthex. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : la pieta. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Arbonne - L'église Saint-Laurent : les fonts baptismaux.

Arcangues - Arrangoitze

Ce joli village dispose d'un golf et d'une très belle salle des fêtes.

[Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Arcangues - La mairie et le fronton. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Arcangues - La place du fronton. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Arcangues - La salle des fêtes. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Arcangues - Le golf. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Arcangues - Le golf.

L'église Saint-Jean-Baptiste

Son clocher carré est inscrit aux Monuments historiques.

[Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Arcangues - L'église Saint-Jean-Baptiste : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Arcangues - L'église Saint-Jean-Baptiste : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Arcangues - L'église Saint-Jean-Baptiste : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Arcangues - L'église Saint-Jean-Baptiste : le narthex.

Le cimetière

C'est dans son cimetière que se trouve la tombe de Luis Mariano.

[Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Arcangues - Le cimetière : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Arcangues - Le cimetière : stèles discoïdales. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Arcangues - Le cimetière : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 196 Kio] Arcangues - Le cimetière : la tombe de Luis Mariano.

Ascain - Azkaine

Le village est doté de deux frontons dont l'un date de 1932.

[Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Ascain - Façade décorée d'outils.

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption

Cette église fut construite au XIVe siècle mais fut détruit et reconstruite aux XVIIe et XVIIIe siècles et inaugurée en 1626. Elle mesure 40 m par 11,4 m. Sa nef s'élève à 11 m et son clocher-porche à 22 m. Celui-ci possède quatre étages et trois arcs dits en plein-cintre. La plus grosse des quatre cloches, qui date de 1904, mesure 1,20 m et pèse 1300 kg !

Sa tribune, qui comporte trois niveaux, date du XVIe siècle et est inscrite aux Monuments historiques. Le chœur est surélevé et la sacristie se trouve en-dessous. Le retable, de style baroque, est remarquable. On y trouve une statue de la Vierge en son Assomption, entourée de saint Joseph et saint Jean l'Évangéliste et surmontée d'une colombe. De part et d'autre du tabernacle se trouvent les statues de saint Pierre et saint Paul.

Les retables latéraux contiennent les statues du Sacré-Cœur et une Vierge à l'Enfant. L'étroite porte des cagots se trouve sur le côté gauche, comme la chaire.

L'orgue, construite par la maison paloise Pesce en 1987, dispose de 20 jeux et deux claviers.

On y trouve également un ex-voto long de 1,10 m, en forme de trois-mâts nommé Assomption. Il rappelle le passé portuaire et maritime du village, réputé pour ses chantiers navals.

[Cliquez pour agrandir : 47 Kio] Ascain - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Ascain - L'église Notre-Dame-de-l'Assomption : le chœur et le retable.

Saint-Étienne-de-Baïgory - Baigorri

Le nom basque de ce village signifie « rivière rouge ».

L'église Saint-Étienne

L'église Saint-Étienne contient un superbe orgue.

[Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Saint-Étienne-de-Baïgory - L'église Saint-Étienne. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Saint-Étienne-de-Baïgory - L'église Saint-Étienne : l'orgue.

Autres villages

Bidarray - Bidarrai

L'église Notre-Dame de Bidarray est romane et située non-loin du fronton. La pisciculture (ici pour élever des truites) y est pratiquée.

[Cliquez pour agrandir : 44 Kio] Bidarray - L'église Notre-Dame.

Ustaritz - Uztaritze

Ustaritz était la capitale du Labourd jusqu'en 1790. Son église Saint-Vincent date du XIXe siècle.

Le collège Saint-François-Xavier, construit en 1926, est l'ancien petit séminaire.

Hasparren - Hazparne

On peut y faire des promenades au calme, entre les ronces, les fougères et les ajoncs.

[Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Hasparren - Les montagnes basques. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Hasparren - Les montagnes basques.

Espelette - Ezpeleta

Ce village est connu pour ses piments, que l'on voit sécher sur les façades.

Bidache - Bidaxune

La ville est située sur la Bidouze. Un bâtiment important est le château des Ducs de Gramont, actuellement en ruines.

[Cliquez pour agrandir : 58 Kio] Bidache - Le château des Ducs de Gramont. [Cliquez pour agrandir : 58 Kio] Bidache - La Bidouze.

Mouguerre - Mugerre

Près de la croix de Mouguerre, on peut contempler un superbe panorama à près de 300° sur le Pays Basque, des Pyrénées à Bayonne la campagne, en passant par l'Océan Atlantique, la Nive et l'Adour ; la table d'orientation se trouvant 113 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le site se trouve à côté d'un monument aux morts rappelant les batailles de Napoléon Ier durant la guerre de 1813-1814.

[Cliquez pour agrandir : 49 Kio] Mouguerre - Le monument aux morts, près du panorama. [Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Mouguerre - La croix, près du panorama.

Sainte-Engrâce - Santa-Grazi

Son église Sainte-Engrâce est classée monument historique depuis 1841. C'est dans ce village que se situent les gorges d'Ehujarre et les gorges de Kakuetta. Ces dernières sont une sorte de canyon d'une profondeur de 30 à 350 m, comportant une grotte et une cascade. Elles ne sont accessibles que de mi-mars à mi-novembre.

Sources et références


Cette page en français a été créée par Peter à partir de notes de voyage, 13 février 2006 et modifiée pour la dernière fois 11 juin 2023. Son avancement est noté 3/3.