Lille

Un exposé sur l'agglomération lilloise, notamment l'histoire et les monuments de la ville de Lille et des communes alentour : Roubaix, Tourcoing, Marcq-en-Barœul et Villeneuve-d'Ascq.

    Parenté :
  1. Europe
  2. France
  3. Nord-Pas-de-Calais
  4. Lille

Présentation

Éléments historiques

Les principaux événements ayant marqué l'histoire de Lille sont :

Événements culturels

Lille 2004

Lille : Schéma du logo officiel.

Lille était en 2004 la capitale européenne de la culture. Voici quelques éléments remarquables caractéristiques de cet évènement :

[Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Lille - Les constructions en bambou devant la gare pour Lille 2004. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Lille - La maison japonaise pour Lille 2004. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Lille - La Chambre de commerce et d'industrie pendant Lille 2004. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Lille - Immeuble près de la place du théâtre pendant Lille 2004. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Lille - La construction de bambou de la place du Général de Gaulle pour Lille 2004. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Lille - Intérieur de la gare de Lille-Flandres pendant Lille 2004.

Lille 3000

L'une des curiosités de Lille 3000 était la présence, dans la rue qui fait face à la gare Lille-Flandres, de sculptures d'un goût esthétique douteux. De grande taille et de couleur noire, elles représentaient des bébés ayant certaines caractéristiques morphologiques de dragons (cornes, queue...).

[Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Lille - Bébés-dragons devant la gare pour Lille 3000.

L'agglomération

Économie et chiffres

Lille compte 214 000 habitants, et son agglomération en rassemble 1,1 million. La ville représente le premier pôle européen en termes de vente par correspondance et de grande distribution.

Structures universitaires

Lille compte quatre structures universitaires, dont trois publiques, situées en banlieue Sud-Est et une privée, en centre-ville. L'ensemble représente 100 000 étudiants.

La Catho

Créée en 1875, l'Université catholique de Lille est une institution privée qui regroupe 6 faculté, une vingtaine d'écoles et instituts et enseigne à plus de 20 000 étudiants en 2010, dans tous les domaines (sciences, économie, médecine, lettres, théologie...).

[Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Lille - L'Université catholique : le bâtiment principal : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 153 Kio] Lille - L'Université catholique : le bâtiment principal : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Lille - L'Université catholique : le bâtiment principal : la façade. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Lille - L'Université catholique : le bâtiment principal : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Lille - L'Université catholique : le bâtiment principal : détail. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Lille - L'Université catholique : le bâtiment principal : détail. [Cliquez pour agrandir : 29 Kio] Lille - L'Université catholique : le bâtiment principal : détail. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Lille - L'Université catholique : le bâtiment principal : détail. [Cliquez pour agrandir : 124 Kio] Lille - L'Université catholique : bâtiment. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Lille - L'Université catholique : bâtiment : détail. [Cliquez pour agrandir : 132 Kio] Lille - L'Université catholique : bâtiment. [Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Lille - L'Université catholique : bâtiment : détail. [Cliquez pour agrandir : 155 Kio] Lille - L'Université catholique : bâtiment. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Lille - L'Université catholique : bâtiment à coupole. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Lille - L'Université catholique : bâtiment à coupole. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Lille - L'Université catholique : bâtiment à coupole. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Lille - L'Université catholique : bâtiment.

Lille-I

Située à Villeneuve-d'Ascq, cette université est dédiée aux sciences et techniques et accueille plus de 20 000 étudiants.

Lille-II

Cette université propose des formations en droit, politique et surtout en médecine et pharmacie. Elle est située à Ronchin.

Lille-III

Située elle aussi à Villeneuve-d'Ascq, son enseignement concerne les sciences humaines : lettres, arts, histoire, langues et philosophie.

[Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Lille - L'Université Lille-III : bâtiments. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Lille - L'Université Lille-III : bâtiments. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Lille - L'Université Lille-III : bâtiments. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Lille - L'Université Lille-III : bâtiments. [Cliquez pour agrandir : 128 Kio] Lille - L'Université Lille-III : bâtiments. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Lille - L'Université Lille-III : bâtiments.

Les transports

Le tramway

L'agglomération lilloise est desservie par deux lignes de tramway, qui relient respectivement Roubaix et Tourcoing aux gares de Lille-Flandres et Lille-Europe.

[Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Lille - Le tramway Lille-Roubaix. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Lille - Le tramway Lille-Roubaix.

Le métro

En 1983, Lille se dote du premier métro entièrement automatisé au monde, le VAL (initialement acronyme de Villeneuve-d'Ascq-Lille, puis de « Véhicule automatique léger »). Ce système de métro possède aujourd'hui deux lignes. La seconde, la plus longue, couvre aussi Roubaix et Tourcoing.

Une des principales limitations de ce réseau et de ne pas desservir l'aéroport de Lesquin.

[Cliquez pour agrandir : 62 Kio] Lille - Le métro VAL. [Cliquez pour agrandir : 42 Kio] Lille - La station de métro « Quatre Cantons », de nuit. [Cliquez pour agrandir : 53 Kio] Lille - La station de métro « Quatre Cantons », de nuit. [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Lille - La station de métro « Quatre Cantons ». [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Lille - La station de métro « Quatre Cantons ». [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Lille - La station de métro « Cité scientifique ». [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Lille - La station de métro « Porte de Douai ».

La gare de Lille-Flandres

On peut y prendre, entre autres, le TGV pour Paris.

[Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Lille - La gare de Lille-Flandres. [Cliquez pour agrandir : 141 Kio] Lille - La gare de Lille-Flandres. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Lille - La gare de Lille-Flandres.

La gare de Lille-Europe

On peut y prendre, entre autres, le TGV pour Paris et l'Eurostar pour la Grande Bretagne.

[Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Lille - La gare de Lille-Europe.

Roubaix

L'hôtel de ville et l'église Saint-Martin se trouvent de part et d'autre de la grand'place.

[Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Roubaix - L'école nationale supérieure des arts et industries textiles. [Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Roubaix - La gare. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Roubaix - L'hôtel de ville : vue générale.

Le musée de la piscine

Ce musée est situé dans l'ancienne piscine de la ville, qui servait aussi de bains public. Y sont exposées des œuvres de diverses natures (statues, tableaux, bronzes, mode, dessins...) et époques.

Le bâtiment, œuvre d'Albert Baert, construit de 1927 à 1932, est de style art-déco. Des détails de son architecture révèlent des symboles maçonniques.

[Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Roubaix - Le musée de la piscine : la façade. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Roubaix - Le musée de la piscine : l'entrée. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Roubaix - Le musée de la piscine : la piscine entourée d'œuvres d'art. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Roubaix - Le musée de la piscine : la piscine entourée d'œuvres d'art. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Roubaix - Le musée de la piscine : l'ancien accès aux baignoires. [Cliquez pour agrandir : 51 Kio] Roubaix - Le musée de la piscine : symboles maçonniques. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Roubaix - Le musée de la piscine : fontaine. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Roubaix - Le musée de la piscine : statues de Lully et Haendel. [Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Roubaix - Le musée de la piscine : maquette de la façade de l'hôtel de ville. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Roubaix - Le musée de la piscine : l'ancienne chaufferie.

L'église Saint-Martin

Elle est située sur la grand'place.

[Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Roubaix - L'église Saint-Martin : vue générale.

Tourcoing

Dans le centre-ville se trouvent la Chambre de commerce et d'industrie, l'église Saint-Christophe et l'hôtel de ville.

[Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Tourcoing - La chambre de commerce et d'industrie : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Tourcoing - La chambre de commerce et d'industrie : le beffroi. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Tourcoing - Une rue débouchant sur l'église Saint-Christophe. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Tourcoing - Une rue. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Tourcoing - L'hôtel de ville : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Tourcoing - L'hôtel de ville : détail. [Cliquez pour agrandir : 51 Kio] Tourcoing - L'hôtel de ville : détail.

L'église Saint-Christophe

Cette église néogothique est située près de l'hôtel de ville. Son origine remonte au XIe siècle mais son aspect actuel est du XIXe siècle, suite à sa reconstruction entre 1857 et 1865 par l'architecte lillois Charles Leroy. Le porche date du XIIIe siècle ; les murs en briques et les colonnes du XVIe siècle.

Longue de 60 m, son clocher mesure 80 m et contient un escalier de 255 marches ; son carillon compte 62 cloches et un bourdon de 6 tonnes.

[Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : l'abside.

L'intérieur est lumineux et les clés de voûte peintes de rouge et de vert.

[Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : la nef. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : le transept. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : l'entrée et l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : la chaire. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : clef de voûte. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : clef de voûte. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : clef de voûte. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : clef de voûte. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : crucifix.

L'église comporte plusieurs tableaux.

[Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : tableau. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : tableau.

Ses confessionnaux sont remarquablement ouvragés, avec des statuettes en bois sculpté. Ils datent de 1730.

[Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : confessionnal. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : confessionnal. [Cliquez pour agrandir : 125 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : confessionnal : détail. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : confessionnal : détail. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : confessionnal : détail. [Cliquez pour agrandir : 124 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : confessionnal : détail. [Cliquez pour agrandir : 125 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : confessionnal : détail.

Plusieurs vitraux sont remarquables.

[Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : le chœur et ses vitraux. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : vitrail du chœur : détail. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : vitrail du chœur : détail. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : vitrail des Rameaux : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 128 Kio] Tourcoing - L'église Saint-Christophe : vitrail des Rameaux : détail.

La maison du Broutteux

Cette maison de style alsacien est fut donnée par les habitants de la ville à Jules Watteeuw, dit « le Broutteux », écrivain local et auteur des « Pasquilles du Broutteux ». La maison est ornée de personnages issus de ce recueil de pièces de théâtre et de chansons, écrites en picard tourquennois.

[Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Tourcoing - La maison du Broutteux : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Tourcoing - La maison du Broutteux : détail. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Tourcoing - La maison du Broutteux : tête de bœuf. [Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Tourcoing - La maison du Broutteux : tête de lion. [Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Tourcoing - La maison du Broutteux : bas-relief. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Tourcoing - La maison du Broutteux : bas-relief.

Marcq-en-Barœul

L'église Saint-Vincent

L'édifice actuel date du XVIe siècle et ses dernières restaurations de 1985 pour l'intérieur et 2000 pour l'extérieur. Il comporte trois nefs reliées par un transept, ainsi qu'un clocher carré. Cette église comporte de nombreux vitraux, de magnifiques stalles représentant 14 fondateurs d'ordres religieux et deux tableaux (Les Saintes femmes au tombeau et L'Adoration des bergers) du peintre local Pharaon de Winter.

[Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : la nef. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : la nef. [Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : l'entrée et l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : vitraux du chœur. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : vitrail représentant le mariage de la Vierge et de Joseph. [Cliquez pour agrandir : 140 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : vitrail représentant les noces de Cana. [Cliquez pour agrandir : 123 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : vitrail représentant le martyre de Saint Vincent. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : l'autel de la Vierge. [Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : l'autel de Saint Vincent. [Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : autel. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : la nef. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : les stalles : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 111 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : les stalles : détail. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : les stalles : détail. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : l'ambon et son bouquet. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Marcq-en-Barœul - L'église Saint-Vincent : l'autel et son bouquet.

Villeneuve-d'Ascq

C'est dans cette ville, très étendue, que se situent les campus des universités de Lille-I et Lille-III.

[Cliquez pour agrandir : 130 Kio] Villeneuve-d'Ascq - La maison Roméro, aumônerie catholique. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Villeneuve-d'Ascq - La maison Roméro, aumônerie catholique. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Villeneuve-d'Ascq - La maison Saint-Marc, oratoire. [Cliquez pour agrandir : 138 Kio] Villeneuve-d'Ascq - Ancien tramway. [Cliquez pour agrandir : 131 Kio] Villeneuve-d'Ascq - Ancien tramway.

L'église Saint-Pierre d'Ascq

Le chœur et la nef de l'église Saint-Pierre-en-Antioche datent respectivement des XVe et XVIe siècles, mais l'édifice fut profondément modifié aux XIXe et XXe siècles.

Un des éléments remarquables de l'église est la tapisserie des Noces de Cana accrochée dans le chœur.

[Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'église Saint-Pierre d'Ascq : la nef. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'église Saint-Pierre d'Ascq : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'église Saint-Pierre d'Ascq : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'église Saint-Pierre d'Ascq : la nef et l'entrée. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'église Saint-Pierre d'Ascq : le transept. [Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'église Saint-Pierre d'Ascq : le transept. [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'église Saint-Pierre d'Ascq : la voûte du chœur. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'église Saint-Pierre d'Ascq : tapisserie du chœur. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'église Saint-Pierre d'Ascq : crêche.

La Cité scientifique

Il s'agit du nom du campus de l'Université de Lille-I. On y trouve de nombreux laboratoires de sciences et des structures d'enseignement comme l'École Centrale de Lille, l'École Normale Supérieure de Chimie de Lille, Polytech'Lille, etc.

L'École centrale de Lille a été fondée en 1854 par Frédéric Kuhlmann sous le nom d'« École des arts industriels et des mines » puis rebaptisée « Institut industriel du Nord » en 1872 et finalement « École centrale de Lille » en 1991. Elle était située dans l'Hôtel des Lombards jusqu'en 1875 puis rue Jeanne-d'Arc et a déménagé vers la Cité scientifique en 1969.

Polytech'Lille, à ne pas confondre avec l'École Polytechnique de Palaiseau, possède une salle de TP de robotique équipée en robots ABB.

[Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Polytech'Lille : robot ABB. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Polytech'Lille : robots ABB. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Polytech'Lille : robots ABB. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Polytech'Lille : robot ABB. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Polytech'Lille : robot ABB : pupitre de commande.

L'Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie (IEMN) est un laboratoire de micro et nanotechnologies situé sur le campus. Il est parfois possible aux étudiants de l'Université de visiter ses salles blanches.

[Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'IEMN : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'IEMN : salle grise de traitement post-salle blanche pour le découpage et l'amincissement. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'IEMN : machine Leica de masquage électronique, dans une salle blanche. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'IEMN : salle blanche de métallisation et de pulvérisation cathodique. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'IEMN : bâti d'épitaxie dans une salle blanche. [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'IEMN : salle blanche de gravure et de dépôt par plasma. [Cliquez pour agrandir : 58 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'IEMN : machine pour l'atomic layer deposition dans une salle blanche. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'IEMN : machine à faisceau d'ions focalisé pour la nanostructuration dans une salle blanche. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'IEMN : « boîtes à gants » pour la chimie des polymères dans une salle blanche. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'IEMN : implanteur d'ions dans une salle blanche. [Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'IEMN : implanteur d'ions dans une salle blanche.

Le Grand Stade

Le Grand Stade Lille Métropole est le stade du LOSC, le Lille Olympique Sporting Club. D'une capacité de 50 000 places, il fut contruit entre 2009 et 2012. Il est situé en bordure du campus de Lille-I, ce qui implique la fermeture à la circulation de la Cité scientifique les soirs de match et complique fortement la vie de ceux qui étudient ou travaillent sur le campus.

Son toit, composé de deux immenses panneaux situés à une trentaine de mètres au-dessus du sol, est amovible : il peut être ouvert ou fermé en une demi-heure.

[Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Villeneuve-d'Ascq - Le Grand Stade : chantier de construction. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Villeneuve-d'Ascq - Le Grand Stade : chantier de construction. [Cliquez pour agrandir : 55 Kio] Villeneuve-d'Ascq - Le Grand Stade : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Villeneuve-d'Ascq - Le Grand Stade : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Villeneuve-d'Ascq - Le Grand Stade : vue générale.

L'école Saint-Adrien

Il s'agit d'une école privée située près de l'église Saint-Sébastien. Dans le jardin près de sa chapelle se trouve une réplique de la grotte de Lourdes.

[Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Saint-Adrien : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Saint-Adrien : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Saint-Adrien : la façade. [Cliquez pour agrandir : 128 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Saint-Adrien : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Saint-Adrien : la façade. [Cliquez pour agrandir : 128 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Saint-Adrien : statue de Saint-Jean-Baptiste de la Salle. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Saint-Adrien : statue de Saint-Jean-Baptiste de la Salle. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Saint-Adrien : la chapelle. [Cliquez pour agrandir : 123 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Saint-Adrien : la grotte de Lourdes. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Villeneuve-d'Ascq - L'école Saint-Adrien : la grotte de Lourdes : statue de la Vierge.

Lille

Le centre-ville

La Grand'Place, aussi appelée « Place du Général de Gaulle » (dont la maison natale se trouve rue Princesse), elle contient notamment la Vieille-Bourse et le Théâtre du Nord. En son centre se trouve une fontaine surmontée de la « bonne déesse », qui symbolise l'héroïsme des Lillois lors du siège autrichien de 1792.

Juste derrière la Vieille-Bourse se trouve la Place du Théâtre, entourée de l'opéra, qui date du XIXe siècle, et de la Chambre de commerce et d'industrie. On peut y voir, incrustés dans les façades, des boulets de canon qui dateraient de 1792. En réalité, ils ont certainement été rajoutés symboliquement par la suite, une telle inclusion semblant fort improbable.

[Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Lille - La place du Général de Gaulle : la vieille bourse. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Lille - L'ancien bâtiment du Furet du Nord. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Lille - Le théâtre du Nord. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Lille - La Chambre de commerce et d'industrie. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Lille - L'opéra : vue générale.

La cathédrale

La cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille est une cathédrale privée, à la charge du diocèse de Lille. Elle est de style néogothique, avec une façade moderne.

Histoire

Il existe plusieurs hypothèses quant à l'origine de son nom : le mot « treille » pourrait venir du fait que la statue originale de la Vierge était entourée d'un treillis où étaient placés les ex-voto. Il pourrait aussi faire référence à une ancienne vigne autrefois présente sur les lieux et datant d'un ancien domaine mérovingien. Une dernière possibilité serait la référence à la treille qui sépare magistrats dans un tribunal, car Marie intercède pour nous auprès de Dieu.

Pendant la Révolution, la statue, sauvée, fut donnée à l'église. La découverte d'une autre statue et la reprise des pèlerinages lors de l'industrialisation de Lille, à la fin du XIXe siècle, conduira au projet d'ériger Lille en diocèse.

L'on souhaite alors une cathédrale française, c'est-à-dire bâtie dans un style n'ayant pas subi les influences des pays étrangers. C'est pour cela que le choix se porte sur le style gothique, issu du XIIIe siècle. Les grandes familles et les riches industries acceptent de financer le projet.

Le lieu est difficile à trouver en raison de la présence de canaux. La construction commence comme à Venise, par la construction d'une cave étanche en 1854. L'assainissement engloutit déjà 50 % du budget.

Seul le chœur est achevé lorsque Lille devient un diocèse, en 1913. Suivent deux conflits mondiaux où Lille deviendra allemande. Les travaux sont interrompus. Il sera finalement décidé de finir l'ouvrage avec du béton. Par manque de fonds, seule la moitié de la nef est construite et la moitié restante de terrain est revendue pour financer la façade.

La cathédrale est inaugurée en 1995.

[Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : le beffroi. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : le beffroi : détail. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la maquette du projet original. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la maquette du projet original.

La façade

Elle est très moderne et sobre, grise à l'extérieur et orange à l'intérieur. Elle a une forme d'ogive qui contient un vitrail circulaire dans sa partie supérieure.

Elle est assez surprenante et n'est pas appréciée par tout le monde. Certains de ses admirateurs la considèrent au contraire adaptée au XXIe siècle et ouverte au monde. En effet, elle a une apparence légère et ne pose pas de conflit, comme c'est le cas avec les tours, qui sont la marque d'un pouvoir.

L'ogive est faite de marbre veiné. Lorsqu'il y a du Soleil, elle paraît comme « transfigurée » et son éclat orange peut rappeler le buisson ardent.

[Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la façade vue de l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la façade vue de l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la façade vue de l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la façade vue de l'intérieur : le vitrail.

La nef

On peut y voir une maquette du projet initial ainsi qu'une statue de Saint-Pierre très semblable à celle de la cathédrale Saint-Pierre de Rome.

Les vitraux constituent un armorial des souverains pontifes.

[Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la nef. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la nef. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la statue de Saint Pierre. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la statue de Saint Pierre.

Le retable

Il semble à première vue traditionnel, mais il s'agit en fait d'une mosaïque typique de l'art-nouveau.

Sont représentés Pie IX et Henri V en costume de sacre, ce qui est ouvertement légitimiste et montre qu'à l'époque, l'Église soutenait la monarchie.

[Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : le retable. [Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : le retable.

La chapelle de Jeanne-d'Arc

Elle est antérieure à 1921, date de la canonisation de Jeanne d'Arc. On peut y voir les armoiries des grandes provinces de l'Ancien Régime. La statue de la sainte porte une épée d'honneur.

Les vitraux, divisés en trois verrières, racontent la vie de Sainte Jeanne d'Arc, tandis que le pavage en mosaïque comporte des fleurs de lys et des couronnes royales et en son centre l'ampoule du sacre des rois de France.

L'autel en forme de château fort est en marbre rose des Pyrénées. Au milieu se trouve un tabernacle dont la porte en bronze doré montre le Bon Pasteur. Le tombeau réprésente par un bas-relief la consécration de la France à Notre Dame par Louis XIII en 1638.

Les mosaïques du mur représentent six hommes (Saint Martin, Clovis, Charlemagne, Hugues Capet, Saint Louis, Louis XVI) et six femmes (Sainte Aurélie, Blanche de Castille, Me Elisabeth, Sainte Geneviève, Sainte Clotilde, Hildegarde).

[Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Jeanne-d'Arc. [Cliquez pour agrandir : 122 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Jeanne-d'Arc. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Jeanne-d'Arc : la statue.

La chapelle de Saint Jean

Son symbole est l'aigle, et l'on dit qu'il voit la vérité en face. On peut y voir des images des différents arts et sciences.

[Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Saint Jean. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Saint Jean.

La chapelle de Notre-Dame-de-la-Treille

Sa statue fut brisée en 1692 et le Duc de Bourgogne l'a faite restaurer. Celle visible aujourd'hui est une réplique, l'originale ayant été volée dans les années 1970.

Les reliques seraient les cheveux de la Vierge, à gauche, et un morceau de la crèche à droite.

[Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Notre-Dame-de-la-Treille. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Notre-Dame-de-la-Treille. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Notre-Dame-de-la-Treille : la statue.

La chapelle de Sainte Anne

Elle a été financée par les syndicats. On peut y voir des représentations (vitraux et mosaïques) des différentes congrégations. L'« évêque rouge », puis cardinal, Monseigneur Liénard était très populaire et a beaucoup soutenu les ouvriers.

L'autel au centre représente Sainte Anne, la Vierge Marie et Jésus au centre ; Anne enseignant le tissage à Marie à gauche et la présentation de Marie au temple à droite.

Le sol est décoré d'une mosaïque comportant de nombreux blasons des villes environnantes.

[Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Sainte Anne. [Cliquez pour agrandir : 134 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Sainte Anne : mosaïque. [Cliquez pour agrandir : 205 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Sainte Anne : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 194 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Sainte Anne : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Sainte Anne : mosaïque au sol.

La chapelle de Charles le Bon

Elle représente le pouvoir politique. Elle contient un reliquaire sous forme d'un tube transparent contenant un ossement de Saint Louis.

[Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Charles le Bon. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle de Charles le Bon : la relique de Saint Louis.

La chapelle du Sacré Cœur

On y voit une image de tous les peuples en dévotion. Quatre peuples sont représentés, accompagnés de plantes : quatre Africains avec un palmier, quatre Européens avec un chêne, quatre Amérindiens avec des fougères et quatre Asiatiques avec des bambous. Il ne s'agit pas d'une vision raciale : ces personnages symbolisent simplement les quatre points cardinaux et tous les âges de la vie.

[Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : la chapelle du Sacré Cœur : mosaïque.

L'orgue

Le nouvel orgue est celui du studio 104 de Radio France, cédés pour un euro symbolique, à condition qu'ils servent. Le montage est fait en 2007 et 2008 par un facteur d'orgues allemand, pour un coût de plus d'un million d'euros. Les orgues sont finalement bénis le 1er juin par Monseigneur Ulrich.

[Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Lille - La cathédrale Notre Dame de la Treille : l'orgue.

Les églises

Église Saint-Michel

Elle fut construite de 1869 à 1874. Elle comporte une coupole octogonale et son orgue date de 1896.

[Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Lille - L'église Saint-Michel. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Lille - L'église Saint-Michel. [Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Lille - L'église Saint-Michel : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Lille - L'église Saint-Michel : le chœur : vitraux. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Lille - L'église Saint-Michel : le transept : vitraux. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Lille - L'église Saint-Michel : le transept : vitraux. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Lille - L'église Saint-Michel : le fond : orgue.

Église du Sacré-Cœur

Construite de 1875 à 1898, son clocher de 75 m ne date que du milieu du XXe siècle. Elle mesure 90×24 m et 22 m sous voûte.

[Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Lille - L'église du Sacré-Cœur. [Cliquez pour agrandir : 135 Kio] Lille - L'église du Sacré-Cœur : détail.

Église Saint-Maurice

Construite du XIVe siècle au XIXe siècle, elle possède une magnifique abside, une nef en forme de halle, avec quatre alignements de piliers et de nombreux et beaux vitraux.

[Cliquez pour agrandir : 142 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : l'entrée. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : le tympan. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : l'abside. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : autel. [Cliquez pour agrandir : 111 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : le déambulatoire. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : la nef. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : la nef. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : chapelle. [Cliquez pour agrandir : 129 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Lille - L'église Saint-Maurice : vitrail.

Église Saints-Pierre-Paul

L'église Saint-Pierre-Saint-Paul se trouve sur la place du marché de Wazemmes.

[Cliquez pour agrandir : 142 Kio] Lille - L'église Saint-Pierre-Saint-Paul : vue générale.

Église Saint-André

Située à l'intersection de la rue Royale et de la rue Princesse, le Général de Gaulle (dont la maison natale se trouve rue Princesse) et le Général Faidherbe y ont été baptisés.

[Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Lille - L'église Saint-André : la façade et le clocher.

Le Palais des Beaux-Arts

Histoire

Imaginé par le peintre Watteau en 1792, le Palais des Beaux-Arts de Lille fut inauguré en 1892, date correspondant à l'agrandissement de la ville après la révolution industrielle, sa superficie étant alors multipliée par trois. À cette époque, la ville est riche et elle le montre en faisant construire ce monument en face de la préfecture. Le musée fut fermé entre 1991 et 1997 pour des rénovations et une modernisation respectant le travail de Bérard et Delmas, les architectes du XIXe siècle.

Les rénovations

Le bâtiment est très vaste et compte près de 550 tableaux, des sculptures du XIXe siècle et des céramiques. Ses caves, aménagées dans les années 1990 (à l'origine, elles n'étaient pas prévues pour être visitées) recueillent des objets d'art du Moyen-Âge et des plan-reliefs des XVIIe siècle et XVIIIe siècle.

Un immense escalier est supprimé dans les années 1990, pour libérer de la place et ouvrir davantage le musée à l'extérieur. À sa place, au rez-de-chaussée, se trouve à présent un immense atrium ouvert au public et accueillant des événements ponctuels comme des réceptions et des expositions temporaires mettant en scène de très grandes œuvres.

De telles adaptations étaient nécessaires, les besoins du musée et des visiteurs n'étant plus les mêmes au XXIe siècle qu'au XIXe siècle. L'espace d'exposition est par ailleurs passé de 15 000 m² à 22 000 m².

[Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : l'atrium. [Cliquez pour agrandir : 62 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : escalier intérieur. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : vue générale.

Le second bâtiment

Lors des rénovations, les architectes Jean-Marc Ibos et Myrto Vitart ont ajouté à l'édifice un second bâtiment constitué d'une lame de six mètres de profondeur destinée à l'administration (bureaux et restaurant). Ces architectes ont reçu l'Équerre d'Argent pour leur bâtiment qui tente de créer un lien entre la modernité de la fin du XXe siècle et le siècle précédent. La nouvelle construction utilise en effet une peinture rouge et or et crée un effet de miroir car le premier bâtiment s'y réfléchit. Cet effet fait référence au projet initial de bâtiment, au XIXe siècle : il s'agissait d'un musée double, divisé par une cour. L'état actuel est donc une représentation virtuelle de ce qui aurait pu être réalisé un siècle plus tôt.

[Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : le second bâtiment. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : le second bâtiment. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : le second bâtiment. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : la cour entre les deux bâtiments.

Les expositions temporaires

L'ancien et le nouveau bâtiment sont actuellement séparés par une verrière au niveau du sol. Celle-ci fournit une source d'éclairage à une salle pour les expositions temporaires se trouvant au sous-sol. La disposition de cette salle est renouvelée à chaque nouvelle exposition.

Fin 2007, la salle mettait en scène des tableaux de l'atelier de la Monnaie (groupe d'artistes installés dans un hôtel privé transformé en atelier). L'organisation des œuvres était faite en différents cercles de manière à ce que les artistes récents se rajoutent autour des fondateurs. Près de 120 tableaux était présents, à raison de trois par fondateur et un par artiste supplémentaire.

Les plan-reliefs

En 1985, Pierre Mauroy, maire de Lille et Premier ministre souhaite que le plan-relief de la ville de Lille soit déménagé vers cette ville. Jack Lang, alors ministre de la culture, accepte que toute la collection soit déplacée vers le Palais des Beaux-Arts, ce que refusera le ministre suivant. Finalement, seuls 15 plan-reliefs, correspondant à la région du Nord-Pas-de-Calais, sont déplacés et l'État prend en charge les frais de restauration. Les autres plans sont donc restés aux Invalides, à Paris.

Ces œuvres sont en fait des maquettes de guerre, réalisées en partie sous Louis XIV et Vauban, lorsque les villes étaient prises. Si en effet il fallait conquérir à nouveau la ville quelques années plus tard, en avoir une image précise aidait énormément. Depuis 1680, c'est l'échelle 1/600 qui est utilisée. La surface couverte correspondait à la distance maximale des tirs de l'artillerie ennemie et incluait souvent la ville et ses faubourgs.

Cependant, les maisons étant réalisées en papier, il n'est pas possible de les éclairer à plus de 50 lux. Les champs en soie exigent de rester derrière des vitrines avec une température et une humidité constantes, sous peine de les abîmer.

Après la chute de l'Empire en 1815, les Prussiens se sont emparés de 19 plans qui ont été conservés dans de mauvaises conditions à Berlin jusqu'en 1948. Parmi eux, seul celui de Lille a été jugé digne d'être remis en état et les autres ont été détruits. Le plan de Lille, considérablement raccourci par rapport à ce qu'il était à sa création, comporte 23 bâtiments en plomb, peu détaillés, qui datent de cette restauration.

[Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : plan-relief. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : plan-relief de la ville de Maastricht. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : plan-relief de la ville de Calais. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : plan-relief de la ville de Lille.

Les caves

Les caves, constitué de trois galeries autour de la salle des plan-reliefs, disposent de magnifiques voûtes en brique, bien qu'elles n'aient pas été destinées à être vues par le public, à l'origine. Elles accueillent des œuvres du Moyen-Âge. Leur sol a été relevé de moitié dans les années 1990 et doit être asséché en permanence, car la zone est très humide. Ce nouveau plancher crée un effet d'écrasement, heureusement compensé par les niches entre les colonnes, le long des murs, qui servent aussi à recueillir l'eau en cas d'inondation.

La muséographie se compose de piliers de bois supportant les œuvres. Certains ont été changés car leur humidité faisait noircir les œuvres en laiton. De plus, le musée a préféré s'organiser en départements plutôt qu'en salles, pour inciter le public à revenir et lui éviter l'impression d'avoir « fini » le musée. Les œuvres sont séparées les unes des autres pour éviter l'effet « brocante ».

[Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : les caves. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : les caves. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : les caves : Vierge à l'Enfant.

Le rez-de-chaussée

Il présente des sculptures et des céramiques. Les premières porcelaines sont apparues en Europe en 1709. Avant cette date, le procédé de fabrication à partir du kaolin n'était pas connu.

L'étage

Les murs de l'étage sont peints en rouge, ce qui peut sembler choquant, mais la couleur est celle du XIXe siècle. Dès cette époque, l'éclairage adopté était zénithal pour éviter les reflets. De même, les fenêtres sont partiellement masquées.

Cette partie du musée est organisée en deux couloirs concentriques tournant autour de l'atrium. Dans certaines zones, les époques sont mélangées pour mieux relier les œuvres entre elles. Ainsi, un tableau de Van Gogh est placé à côté d'un autre, classique, représentant des vaches, dont il s'inspire.

L'accès à l'étage se fait par un escalier monumental du XIXe siècle, qui comprend des sculptures, vitraux et mosaïques.

Les lustres

Leur origine est une critique faite au musée : celle de ne pas accueillir d'art contemporain. Une demande est alors faite à un artiste italien qui a réalisé ces lustres de trois tonnes chacun, en verre coloré, dont l'un représente un visage souriant.

[Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Lille - Le palais des Beaux-Arts : lustre.

Autres services

Le Palais dispose d'une bibliothèque d'Histoire de l'Art, en accès libre ainsi que des ateliers pour les enfants.

Un auditorium permet de mettre en place des conférences, en lien avec les expositions ou pour des entreprises.

L'hospice comtesse

Fondé en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandres, cet hôpital se chargeait des malades et des soins palliatifs de l'époque. Au XIXe siècle, il accueillait de 100 à 150 malades. L'hôpital a fermé en 1940 et a laissé place à un musée qui présente dans ces bâtiments datant des XVe siècle au XVIIIe siècle (les plus anciens ayant été détruits dans plusieurs incendies) divers objets et du mobilier d'époque. Les bâtiments sont réalisés en brique, matériau qui accepte mieux les mouvements du terrain, et de la pierre blanche est utilisée pour la décoration. Il s'agit de calcaire (poreux) recouvert de chaux et peint à l'ocre. Le grès est utilisé pour les soubassements.

Au XVe siècle, Lille est dominée par la Bourgogne. Les bâtiments visibles actuellement, commencés à cette époque, suivent donc le modèle des hospices de Beaune.

[Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Lille - L'hospice comtesse : bâtiment vu de la cour intérieure. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Lille - L'hospice comtesse : bâtiment vu de la cour intérieure. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Lille - L'hospice comtesse : bâtiment vu de la cour intérieure. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Lille - L'hospice comtesse : l'horloge.

La salle des malades

Elle date du XVe siècle et pouvait contenir jusqu'à 150 lits. Les règles d'hygiène du lieu imposaient la limite d'un malade par lit, ce qui n'était pas toujours le cas à l'époque. Les malades étaient pris en charge par la communauté, formée d'une quinzaine de religieuses, qui célébrait les offices dans la même salle, de l'autre côté du jubé.

La charpente, en châtaignier, ressemble à une carène de bateau retournée. Les murs de sont pas perpendiculaires, car la forme du bâtiment s'adaptait aux canaux qui passaient juste derrière ses murs. Le sol est en pente pour permettre l'évacuation des eaux de lavage.

La salle des malades se prolonge par une chapelle dont le plafond est décoré de nombreux blasons de nobles de différentes époques.

[Cliquez pour agrandir : 69 Kio] Lille - L'hospice comtesse : la salle des malades. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Lille - L'hospice comtesse : la chapelle : l'autel. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Lille - L'hospice comtesse : la chapelle : le plafond décoré.

Le jardin médical

On y cultivait toutes sortes de plantes médicales, dans des espaces séparés par de petites haies de buis.

[Cliquez pour agrandir : 126 Kio] Lille - L'hospice comtesse : le jardin médical.

Le bâtiment d'habitation

La cuisine est carrelée pour des raisons d'hygiène. Il s'agit sans doute de faïence de Lille. Les dessins bleus, représentant des scènes de la vie quotidienne, avec différents animaux, sont faits à l'oxyde de Cobalt. Le portrait du chien et du chat, violet, est de l'oxyde de Manganèse.

La salle à manger date de 1650. Les motifs de la cheminée sont originaires d'Anvers. Le mobilier servait à l'époque à montrer sa richesse. Ici, même l'intérieur est sculpté ! Les motifs sont à la fois religieux, avec les quatre Évangélistes et profanes, avec les cinq sens.

Le parloir était le salon de la supérieure, où elle recevait. Les tableaux au mur représentent des enfants et sont des ex-voto, c'est-à-dire des remerciements, offerts après une guérison. Ces enfants ont été peints hors de leur présence, sur commande. Ils sont donc stéréotypés et ont tous les mêmes proportions, qui sont des proportions d'adultes. Les éléments communs aux différents tableaux sont la Vierge à l'enfant dans un coin en haut, le chien, symbole de fidélité, la tenture et le cierge avec, parfois, un bouquet de fleurs.

La pharmacie contient différents pots dans les rayonnages d'armoires en marqueterie. Certains sont en porcelaine de Chine, bleue et blanche.

La presse est l'une des salle contient une presse à vêtements. Celle-ci ressemble tout à fait à une presse à imprimer et servait à plier les draps et le linge pour éliminer les plis avant de le ranger dans les armoires. L'armoire visible est de type coffre et de style renaissance.

Le dortoir ne contient plus de lits mais des peintures de la ville à différentes époques, comme la Grand Place au XVIIe siècle. Certains tableaux sont de Watteau. On peut également y admirer des représentations des comtes de Flandres. Ce ne sont pas des portraits : ils ont été réalisés parfois longtemps après leur mort.
Les pots-trompeurs exposés sont assez étonnants : leurs parois présentent des ouvertures et il semble donc impossible de s'en servir. En réalité, il suffit d'aspirer par le bec de l'objet et le liquide passe dans l'anse !
Enfin, deux globes terrestre et céleste, sont des réductions de ceux offerts par Coronelli à Louis XIV. Ils sont constitués de bandes plâtrées et de papier gravé le tout posé sur des arceaux de bois. Leur but était de développer l'esprit de conquête. La position des astres et celle du jour de la naissance du roi. On n'y a représenté que ce qui était considéré comme certain à l'époque de la réalisation et certaines courbes restent donc ouvertes.

[Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Lille - L'hospice comtesse : les mosaïques de la cuisine. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Lille - L'hospice comtesse : un buffet en marqueterie. [Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Lille - L'hospice comtesse : le globe terrestre.

L'opéra

Le précédent théâtre, qui datait de 1785, fut détruit par un incendie en 1903. C'est l'architecte Louis-Marie Cordonnier qui a construit ce nouveau bâtiment néo-classique entre 1907 et 1913. L'inauguration aura lieu en 1923.

[Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Lille - L'opéra : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Lille - L'opéra : la façade : détail.

L'intérieur

Il a subi une importante remise en état entre 1998 et 2003. Tout l'intérieur est richement décoré.

[Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Lille - L'opéra : aménagements intérieurs. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Lille - L'opéra : aménagements intérieurs. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Lille - L'opéra : l'intérieur : détail d'un plafond. [Cliquez pour agrandir : 125 Kio] Lille - L'opéra : aménagements intérieurs. [Cliquez pour agrandir : 111 Kio] Lille - L'opéra : l'intérieur : détail d'un plafond. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Lille - L'opéra : aménagements intérieurs. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Lille - L'opéra : l'intérieur : détail d'une vasque. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Lille - L'opéra : aménagements intérieurs.

La salle de spectacle

Elle dispose de quatre étages de gradins au-dessus du niveau principal. Elle est ornée de dorures, de nombreuses sculptures et d'un immense lustre.

[Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Lille - L'opéra : la salle de spectacle. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Lille - L'opéra : la salle de spectacle. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Lille - L'opéra : la salle de spectacle. [Cliquez pour agrandir : 118 Kio] Lille - L'opéra : la salle de spectacle : le plafond. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Lille - L'opéra : la salle de spectacle : le lustre. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Lille - L'opéra : la salle de spectacle : détail des décors. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Lille - L'opéra : la salle de spectacle : détail des décors. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Lille - L'opéra : la salle de spectacle : détail des décors.

L'Institut Pasteur

Cet institut existe depuis 1894, date à laquelle une importante épidémie de diphtérie frappa l'Europe. Cependant, il ne fut fut inauguré qu'en 1899. Son premier directeur fut Albert Calmette. Louis Pasteur n'y a jamais travaillé, mais fut doyen de la faculté des sciences de Lille de 1854 à 1857.

On y créa un sanatorium car l'environnement, des quartiers pauvres, était propice au développement de la tuberculose. Cet établissement eut donc un rôle social, en offrant du pain et du linge. Son financement se faisait et se fait encore par souscriptions volontaires (des mairie, région et particuliers via certains journaux).

Ce centre occupe maintenant 2 hectares et 1000 personnes, dont 650 pour la recherche fondamentale, y travaillent. Il existe 24 instituts Pasteur dans le monde, répartis sur les cinq continents (principalement dans les anciennes colonies françaises). Ils dépendent alors de l'Institut de Paris et ont un but humanitaire.

Les rôles de l'Institut Pasteur de Lille sont actuellement : la recherche, l'enseignement et la médecine préventive (vaccination et bilan médical) mais ce n'est pas un centre hospitalier. Il est privé, mais d'utilité publique.

[Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Lille - L'institut Pasteur : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Lille - L'institut Pasteur : buste de Pasteur.

Biographies

Biographie d'Albert Calmette

Scientifique français né 12 juillet 1863 à Nice (Alpes-Maritimes) ; décédé 19 octobre 1933 à Paris.

C'est le second directeur de l'Institut Pasteur de Lille, nommé en 1895. Il y mit au point le BCG entre 1904 et 1928 avec l'aide de Camille Guérin. Il a également travaillé sur les venins de serpents, dans une serre, et créé la première station d'épuration.

[Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Lille - L'institut Pasteur : buste de Pasteur.

Biographie de Louis Pasteur

Scientifique français né 27 décembre 1822 à Dole (Jura) ; décédé 28 septembre 1895 à Marnes-la-Coquette (Seine-et-Oise).

Malgré ses dons artistiques (et son sens de l'observation) et son désir de devenir peintre, son père le força à faire des études et une carrière scientifiques à Strasbourg. Il déplaça l'Académie des sciences de Douai à Lille et reçu des caricatures sévères de la part de la presse. Il était cependant protégé par Napoléon III qui, en plus de ce mécénat, créa des villes universitaires dont Lille. Malgré son hémiplégie, il découvre les micro-organismes grâce à la fermentation, qu'il utilise d'abord pour fabriquer des alcools. Il découvre ensuite, à Paris, le vaccin contre la rage, en 1848. Il mourut en 1895 et eu droit à des funérailles nationales et à un tombeau à l'intérieur de l'Institut Pasteur de Paris.

Rues remarquables

La rue des Brigittines

Elle est caractéristique du quartier tel qu'il était il y a plus d'un siècle, avec ses ruelles étroites qui constituaient un labyrinthe mal famé, difficile à contrôler par la police. Ce quartier insalubre a depuis été détruit.

La rue de la Clef

Elle est bordée de maisons ayant gardé les éléments architecturaux de différentes époques :

La rue de la monnaie

C'est une des rues du XVIe siècle les mieux conservées. On y trouve l'hospice comtesse.

Autres monuments

L'hôtel de ville

Il a été construit dans le quartier de l'hôpital Saint-Sauveur. Ce quartier fut rasé dans les années 1970 pour cause d'insalubrité.

Le beffroi est le symbole de la puissance de la municipalité, en opposition à la puissance seigneuriale (en ville, les serf ne subissaient pas le pouvoir féodal). Les rois de France utilisaient cette autonomie des villes pour restreindre le pouvoir seigneurial (à Lille, celui des Comtes des Flandres et des Ducs de Bourgogne).

[Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Lille - L'Hôtel de Ville. [Cliquez pour agrandir : 54 Kio] Lille - L'Hôtel de Ville.

L'observatoire

Robert Jonckhèere, né en 1888 à Roubaix et passionné d'astronomie, notamment de la recherche d'étoiles doubles, fonde l'observatoire de Hem et l'inaugure en 1909. Ce premier observatoire possède une coupole de 9 m de diamètre et une lunette de 35 cm de diamètre et de plus de 6 m de distance focale. Il s'occupe également des relevés météorologiques et du service de l'heure.

Lors de la Première guerre mondiale, Hem est occupée et Robert Jonckhèere se réfugie en Angleterre et travaille à l'observatoire de Greenwich. À son retour, faute de moyens, il doit vendre ses équipements à l'Université de Lille ainsi que le terrain et les bâtiments qui seront rasés en 1934.

Dans le même temps, le maire de Lille, Roger Salengro, fait construire plusieurs bâtiments scientifiques dans le quartier de Lille-Moulins, dont un nouvel observatoire, qui contiendra désormais la lunette de 35 cm. Robert Jonckhèere revient à l'observatoire en 1940 et y continue ses travaux jusqu'en 1962 et découvre un total de 3350 étoiles doubles.

L'observatoire poursuit son activité et aura pour directeurs successifs : et Vladimir Kourganoff, Pierre Bacchus, Luc Duriez, Irène Stellmacher et Alain Vienne. En 2012, il s'occupe notamment de l'étude des comètes et des débris spatiaux.

[Cliquez pour agrandir : 44 Kio] Lille - L'observatoire : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Lille - L'observatoire : la coupole : la lunette. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Lille - L'observatoire : la coupole : la lunette. [Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Lille - L'observatoire : la coupole : la lunette. [Cliquez pour agrandir : 46 Kio] Lille - L'observatoire : la coupole : la lunette. [Cliquez pour agrandir : 66 Kio] Lille - L'observatoire : la coupole : la lunette. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Lille - L'observatoire : la coupole : la lunette. [Cliquez pour agrandir : 36 Kio] Lille - L'observatoire : la coupole : la lunette. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Lille - L'observatoire : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Lille - L'observatoire : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Lille - L'observatoire : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Lille - L'observatoire : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 126 Kio] Lille - L'observatoire : vue générale.

L'observatoire comporte également un musée qui présente divers objets scientifiques utilisés en météorologie et en astronomie : anémomètres, baromètres, sextants, micromètres, postes récepteurs et de nombreuses horloges.

[Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Lille - L'observatoire : le musée : horloge. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Lille - L'observatoire : le musée : micromètre à fils de 1909. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Lille - L'observatoire : le musée : astrographe des années 1960. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Lille - L'observatoire : le musée : baromètre enregistreur. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Lille - L'observatoire : le musée : anémomètre girouette enregistreur. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Lille - L'observatoire : le musée : théodolite de Breithaupt, de 1873. [Cliquez pour agrandir : 56 Kio] Lille - L'observatoire : le musée : anémomètre. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Lille - L'observatoire : le musée : sextants de 1950 et 1788. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Lille - L'observatoire : le musée : poste récepteur de signaux horaires des années 1920. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Lille - L'observatoire : le musée : poste de radio des années 1940-1950.

La préfecture

Elle date de 1862 et son style est inspiré de celui du Louvre, à Paris.

[Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Lille - La préfecture. [Cliquez pour agrandir : 118 Kio] Lille - La préfecture.

Le palais Rihour

Il a appartenu aux ducs de Bourgogne.

Sur son mur Nord se trouve le monument aux morts des deux guerres mondiales.

[Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Lille - Le palais Rihour. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Lille - Le palais Rihour. [Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Lille - Le palais Rihour : le monument aux morts.

La citadelle de Vauban

Elle est encore occupée par l'armée et n'est pas visitable. On peut néanmoins admirer l'entrée très décorée portant encore les fleurs de lys et l'emblème de Louis XIV.

[Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Lille - La citadelle de Vauban. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Lille - La citadelle de Vauban. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Lille - La citadelle de Vauban.

Le théâtre Sébastopol

Ce théâtre avait 2000 places lors de son inauguration, en 1903. En 1996, ce nombre a été réduit à 1450, pour une plus grande convivialité.

[Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Lille - Le théâtre Sébastopol : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Lille - Le théâtre Sébastopol : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Lille - Le théâtre Sébastopol : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Lille - Le théâtre Sébastopol : le lustre. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Lille - Le théâtre Sébastopol : décor au-dessus de la scène.

Le musée de Gaulle

La maison natale du Général de Gaulle est située au 9 rue Princesse. Charles de Gaulle y est né le 22 novembre 1890. Cette maison, classée aux monuments historiques depuis 1989 abrite un musée consacré au Général.

[Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Lille - La maison natale du Général de Gaulle : la façade. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Lille - La maison natale du Général de Gaulle : la cour intérieure.

La Porte de Paris

Elle a été édifiée de 1685 à 1692 pour commémorer le rattachement de Lille à la France, par le traité d'Aix-la-Chapelle, sous Louis XIV. Elle mesure 29 m de haut et est décorée notamment de statues de Mars et d'Hercule. Tout autour, en contrebas, se trouve un jardin.

[Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Lille - La porte de Paris : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Lille - La porte de Paris : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Lille - La porte de Paris : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Lille - La porte de Paris : le faîte. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Lille - La porte de Paris : détail. [Cliquez pour agrandir : 62 Kio] Lille - La porte de Paris : statue de Mars. [Cliquez pour agrandir : 61 Kio] Lille - La porte de Paris : statue d'Hercule. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Lille - La porte de Paris : le jardin.

Le grand séminaire

Il a été contruit au début du XXe siècle et a ouvert en 1931. Il dispose d'une petite et d'une grande chapelle et d'un jardin intérieur.

[Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Lille - Le grand séminaire : la façade. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Lille - Le grand séminaire : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Lille - Le grand séminaire : le jardin.

La grande chapelle est de style art-déco. Dans le chœur se trouve un « trône de sagesse », c'est-à-dire une représentation de la Trinité ; elle est entourée de fresques représentant les sept Sacrements. Les huit vitraux de la nef représentent différents épisodes de l'Évangile.
Dans sa forme originelle, la nef formait une fosse entourée de gradins. La disposition actuelle est plus classique, avec un sol d'un seul niveau. Derrière le chœur se trouvent les chapelles de Saint Pierre, de Saint Paul et la chapelle des souvenirs, consacrée aux prêtres et séminaristes morts pour la France pendant la première guerre mondiale.

[Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : la nef et l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : maquette de l'ancienne configuration. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : la chapelle de Saint Paul. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : la chapelle des souvenirs. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : la chapelle de Saint Pierre. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 103 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Lille - Le grand séminaire : la grande chapelle : vitrail.

Le couvent des Dominicains

Sa construction a commencé en 1955 et les Dominicains y habitent depuis 1957. C'est un édifice remarquable par sa conception, sa réalisation en briques et son cloître à trois côtés.

[Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Lille - Le couvent des Dominicains : la chapelle : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Lille - Le couvent des Dominicains : la chapelle : la nef. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Lille - Le couvent des Dominicains : la chapelle : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Lille - Le couvent des Dominicains : la chapelle : statue de la Vierge.

Le palais Rameau

Ce monument fut construit de 1878 à 1881 grâce à un legs de Charles Rameau, président de la Société lilloise d'horticulture. Il a abrité l'exposition d'arts industriels de Lille en 1882 puis diverses expositions, banquets et concerts. Il possède un vaste verrière appelée le « jardin d'hiver ».

[Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Lille - Le palais Rameau : la façade. [Cliquez pour agrandir : 128 Kio] Lille - Le palais Rameau : la façade. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Lille - Le palais Rameau : la façade. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Lille - Le palais Rameau : tour. [Cliquez pour agrandir : 136 Kio] Lille - Le palais Rameau : le côté. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Lille - Le palais Rameau : tour. [Cliquez pour agrandir : 143 Kio] Lille - La palais Rameau : la verrière. [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Lille - Le palais Rameau : bas-relief. [Cliquez pour agrandir : 126 Kio] Lille - Le palais Rameau : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 137 Kio] Lille - Le palais Rameau : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 165 Kio] Lille - L'intérieur du palais Rameau.

Autres

On peut aussi admirer à Lille :

[Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Lille - La statue de Faidherbe.


Cette page en français a été créée par Peter à partir de notes de voyage, 3 mars 2005 et modifiée pour la dernière fois 25 août 2020. Son avancement est noté 3/3.